[Review VF] Collection Hachette Marvel Tomes 66 et 67

[Review VF] Collection Hachette Marvel Tomes 66 et 67

On continue les reviews des œuvres proposées par Hachette avec, cette fois, les critiques des numéros 66 et 67 à savoir Thunderbolts : Galerie de monstres et X-Men : Le Crépuscule des mutants. Ils seront respectivement numérotés numéro 65 et numéro XIII sur votre étagère.

 

 

Pour ce qui est de X-Men : Le crépuscule des mutants, il est nécessaire de faire un petit point rapide sur la situation. Comme déjà expliqué dans une review précédente, Marvel avait dû arrêter la publication de la série X-Men par le passé du fait des faibles ventes de cette dernière. La série n'est relancée que quelques années plus tard, en 1975, avec le début d'une toute nouvelle équipe. Si cette relance est le symbole d'un renouveau pour les mutants et le véritable début de la création d'un univers incroyable, il ne faut pas oublier pour autant ce qui a été fait auparavant.

Dans cette période très moyenne au niveau des ventes, on notera un sursaut dans la qualité, marqué par l'arrivée de Roy Thomas et de Jim Steranko sur le titre. La raison en est simple : Marvel s'en fout. Le titre étant à la masse au niveau des ventes, les deux auteurs débarquent parmi les mutants avec une belle carte blanche. Une carte qu'ils ont utilisé à bon escient. C'est cette histoire là que nous propose Hachette.

Concernant le scénario, le travail de Roy Thomas est assez surprenant. Lors de la lecture des premières pages, on peut avoir une impression de fouillis notamment du fait que les X-Men ne semblent pas avoir de plan d'action bien précis. On peut penser que le scénariste tient quelque chose mais sans savoir vers quoi on se dirige avec exactitude. Finalement, on se rend vite compte que se sont tout simplement les pièces qui sont adroitement mises en place. Tout cela n'a pas pour intérêt de préparer un gros retournement de situation qui va remettre en question tout l'univers des X-Men mais plutôt une succession de petites surprises bien pensées qui fait que l'on ne s'ennuie pas. En somme, une histoire sur les X-Men qui n'est en aucun cas révolutionnaire mais qui reste très plaisante et qui marque la disparition des X-Men des kiosques durant quelques années. Par contre, on notera qu'il est fort possible que certains lecteurs aient du mal avec certaines expressions qui ne sont plus vraiment utilisées de nos jours (« comptes-y et bois de l'eau ! » et autre).

Côté dessins, nous sommes déjà bien loin des tout premiers numéros X-Men. Certes, les poses et les mouvements des personnages peuvent nous donner une impression de déjà vu mais, pour le reste, il y a tout de même de gros changements. On peut penser, par exemple, au découpage mieux pensé, plus proche de ce que l'on fait de nos jours, aux costumes très travaillés ainsi qu'au bel effort au niveau des visages des personnages.

 

 

Concernant Thunderbolts : galerie de monstres, le comics met en avant le type de scénario qui nous rappelle pourquoi Norman Osborn est un personnage extraordinaire. Au travers du suivi de l'équipe de super-vilains, on suit également, et avec un plaisir non dissimulé, un Norman qui a tous les pouvoirs, plus despote et surtout plus cinglé que jamais. Toutes les qualités scénaristiques de l'oeuvre touchent forcément de près ou de loin ce dernier. Warren Ellis parvient à se concentrer sur l'équipe (bien que Bullseye soit le plus travaillé) tout en mettant en avant les différentes facettes de Norman. Tantôt chef intransigeant, tantôt complètement à la masse au point de confondre Steel Spider et Spider-Man , le personnage tente tant bien que mal de gérer sa petite équipe pour pouvoir mettre la main sur les super-héros. C'est dans ce contexte que beaucoup de débats et de questions sont soulevées. Une histoire très sympathique qui se passe après Civil War et qui, malgré un synopsis qui peut laisser penser le contraire, met de côté le plus souvent l'action pour travailler les comportements des différents personnages.

Pour ce qui est du travail de Mike Deodato, il n'y a pas grand-chose à en dire. Le dessinateur est fidèle à lui-même et nous offre des dessins de qualité avec plusieurs pages foutrement réalistes.

Mention spéciale à l'apparition de Stan Lee. Une case qui fait d'autant plus mouche du fait que l'on a Norman Osborn qui est mort de rire une page avant.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le choix des oeuvres
- Les bonus
- Le prix
- La contextualisation

LES POINTS FAIBLES

Aucun.

 

4

Deux nouveaux incontournables

Conclusion

Hachette continue de proposer des oeuvres de qualité.

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