Jusque-là, le MCU suivait une chronologie linéaire, puis Doctor Strange a commencé à chambouler tout ça en commençant son histoire plus tôt dans l'univers Marvel. Pour Spider-Man : Homecoming, cette idée revient. Tout le film ne commencera pas directement après Captain America : Civil War, Spider-Man étant déjà en service à ce moment là.

Le Tisseur évoluera d'abord après la bataille de New York opposant les chitauris aux Avengers dans le premier film Avengers. Le nettoyage de la ville est en cours et le film peut amener une vision différente des Avengers, une vision plus terre à terre, comme l'explique le producteur exécutif du film Eric Carroll.

"Tous les autres films jusqu'à présent, se déroulent dans ce building de riches. Où vous rencontrez un alien de sang royal, et Tony Stark, qui vit littéralement dans un building de riches. Spider-Man est un gars qui a grandi dans un monde où tous ces personnages sont réels. En regardant depuis le sol, comment ça se passe ? A quel point c'est différent ?"

C'est dans l'ombre de la tour Stark que commence le film, l'équipe de nettoyage de Michael Keaton est sur un gros contrat. Mais le Departement of Damage Control l'arrête et lui vole le travail, éjectant Keaton et son équipe.

Spider-Man : Homecoming est donc très imprégné du MCU puisqu'ensuite nous suivrons Spider-Man alors qu'il a rejoint l'équipe de Stark durant la Civil War de Captain America 3. Le montage montrera les exploits de Spidey à New York, dans le jet privé direction l'Allemagne et son combat dans l'aéroport, mais également comment il s'occupe et traîne en Europe entre tout ça.

"C'est la première fois que l'on voit ça" explique Carroll. "Nous sommes vraiment enthousiasmés, et nous pensons que ce sera amusant."

Comme le voulait Stan Lee lors de la création du personnage, il y a la vie de héros, et les responsabilités. Si on a pu voir tout le glamour d'être un super-héros, le retour à la réalité est brutal. Peter Parker reprend sa vie à l'école, dans le métro "et nous nous rendons compte qu'il attend toujours l'appel de Tony."