La Cour des Hiboux prend son envol, et la nuit à venir pourrait bien signer la mort de Gotham City elle-même. Lancés depuis les hauteurs de la ville, les Ergots, émissaires assassins de la Cour, ont pour mission de mettre à mort les personnalités les plus progressistes de la cité, laissant à leurs maîtres le champ libre pour étendre leur emprise. Les prochains noms sur leur liste ? Lincoln March et Bruce Wayne...
Un poil plus faible que l'excellente première partie, ce tome 2 ravira tout de même les fans du chevalier noir. Batman confronté à une nouvelle menace, démuni face à un adversaire qui le dépasse et lui montre les limites de ce qu'il croyait savoir, Batman est en réelle difficulté pour notre plus grand bonheur. Pour une fois, il y a du neuf à Gotham, ce serait bête de ne pas en profiter. D'autant que par la suite, la série se montre plus irrégulière. Mais c'est l'avantage de cette collection : ne présenter que le meilleur de DC.
Une seconde partie tout aussi réussie que la première, que ce soit pour le scénario ou pour les dessins de Greg Capullo, sans aucun doute l'un des artistes les plus talentueux chez DC Comics actuellement. Les Hiboux passent à l'attaque, et s'en prennent directement à Bruce Wayne, dans un parfait condensé d'action et de suspens. À ne pas rater !
Une deuxième partie qui n'égale pas la qualité de la première, notamment parce que Snyder cherche peut-être à aller un peu trop loin et en faire un peu trop pour vraiment imposer sa marque sur l'univers. La conclusion restera discutable mais tout ce qui la précède est toujours haletant, inspiré et très bien construit. Evidemment, il n'y a aucune raison de ne pas se procurer cette seconde partie d'une excellente saga.
Synopsis La Cour des Hiboux prend son envol, et la nuit à venir pourrait bien signer la mort de Gotham City elle-même. Lancés depuis les hauteurs de la ville, les Ergots, émissaires assassins de la Cour, ont pour mission de mettre à mort les personnalités les plus progressistes de la cité, laissant à leurs maîtres le champ libre pour étendre leur emprise. Les prochains noms sur leur liste ? Lincoln March et Bruce Wayne… Mon avis Suite directe du tome 1 : La Cour des Hiboux, ce tome nous plonge dans l'action pure et la confrontation du Chevalier Noir face aux tueurs de la société secrèt. Un très bon rapport qualité prix pour un run de Snyder et Capullo qui va devenir lui aussi culte ! 4,5/5 lol 8====D
La saga de la Cour des Hiboux ne pouvant pas entrer dans un seul album du format Eaglemoss, voici la suite qui arrive. Cette séparation existait déjà dans la version d’Urban Comics, puisque ce tome 2 correspond à l’album La Nuit des Hiboux. Après une première partie enthousiasmante, avec la création d’une mythologie et d’ennemis dignes de Gotham et de Batman, cette suite va conclure l’histoire. Je pars du principe que vous avez lu l’album précédent, mais sinon, vous pouvez voir la critique ici.
L’équipe aux commandes de cet album - ou plutôt de la fin de l’histoire sur la Cour des Hiboux (on verra plus tard les raisons de cette précision) - est toujours la même, c’est-à-dire Scott Snyder au scénario et Greg Capullo au dessin. On reprend là où s’arrêtait le tome précédent : Batman est mal en point, et la Cour des Hiboux lâche plusieurs Ergots sur Gotham. Chaque Ergots s’attaque à des personnalités de la ville, et sème le chaos. Ils vont d’ailleurs découvrir le secret de Bruce Wayne. Dans le dénouement, Snyder fait des choix assez osés qui, malheureusement ne marchent pas trop. Le principal est la révélation de l’identité du grand vilain de l’histoire qui touche au passé de Bruce Wayne. C’est un peu tiré par les cheveux, et ce n’était pas très utile de rajouter cet élément, à part pour agacer les intégristes de Batman (je vous laisse découvrir).
L’autre choix, c’est la volonté de créer une saga qui va toucher les autres séries de l’univers de Batman. En soit, ce n’est pas une mauvaise idée, on a eu des histoires géniales qui l’ont déjà fait. Sauf qu’ici, chaque série peut être lue indépendamment les unes des autres. Ok, pour l’instant, ce n’est pas très négatif. Le problème vient en fait de la conclusion qui arrive finalement assez rapidement. On ne le voit pas, mais de nombreux Ergots sont battus par les coéquipiers de Batman dans leur propre série. Et celle que je conseillerais de lire en supplément, c’est notamment Nightwing, puisque le personnage est aussi au centre de l’histoire depuis le tome 1 où l’on apprend qu’il aurait dû devenir un Ergot. Même s’il n’y a rien d’indispensable, on voit mieux l’envergure de la saga de cette manière, et pas juste dans la série Batman, où on se dit que finalement, la Cour n’est pas si impressionnante.
Ce sentiment de conclusion rapide est aussi en grande partie dû au fait qu’elle ne se déroule sur la moitié du tome 2. En effet, la seconde moitié est composée de plusieurs récits courts, qui, même s’ils ont des qualités, restent plutôt dispensables. Au niveau des dessins, Capullo assure toujours autant. Il y a juste quelques pages qu’il ne dessine pas : durant La Nuit des Hiboux, les numéros américains de Batman contenaient un supplément dessiné par Rafael Albuquerque. Et allez savoir pourquoi, mais le premier supplément continuait l’histoire principale alors que les trois autres racontent autre chose. Albuquerque est aussi un excellent dessinateur, mais son style tranche avec celui de Capullo, ce qui provoque une transition assez difficile.
D’ailleurs, les trois derniers suppléments se focalisent sur le père d’Alfred qui était déjà au courant de l’existence de la Cour des Hiboux. Cela permet à Snyder d’enrichir sa mythologie. Le récit suivant vient d’un Annual et nous raconte les origines de Mr Freeze. Bien sûr, Snyder, aidé par James Tynion IV, en profite pour y glisser un lien avec ses Hiboux. Le dessin de Jason Fabok est propre, ce qui en fait une histoire très plaisante à lire, que l’on connaisse ou non le personnage de Freeze. Enfin, l’album se conclut sur une histoire basée sur Harper Row, un personnage dont on entendra reparler plus tard dans la série. Le récit permet d’avoir un autre point de vue sur Bruce Wayne et Batman relayés à des personnages secondaires. C’est agréable à lire, mais c’est dommage que le dessin change totalement de style au cours de l’histoire (on passe de Becky Cloonan à Andy Clarke).
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