Depuis la disparition de Batman, les rues malfamées de Gotham sont aux mains des pires criminels, et des individus tels que Killer Croc ou Harvey Dent brutalisent la population en toute impunité. Qu'est-il arrivé au Chevalier Noir ? Comment peut-il rester sourd aux appels de ceux qu'il s'était pourtant juré de protéger ? Traqué par un certain « Red Mask », reste-t-il même à Bruce Wayne une infime possibilité de sauver sa peau avant de voir sa ville s'écrouler ?
Contenu vo : Batman #131-135
Après un premier tome à cent à l'heure, le rythme retombe pour nous proposer une histoire plus terre-à-terre. Le début est intrigant et a le mérite de donner envie de poursuivre sauf que Zdarsky retombe vite dans les travers du tome précédent avec des menaces toujours plus dangereuses, un Batman assez caricatural et un côté over-the-top pas très agréable. Malgré quelques pics de surprises au niveau du scénario, ça ne reste pas ce qu’il y a de plus fameux à lire sur le personnage. Les dessins ne sont pas mieux, avec un dessinateur qui ne propose pas les planches les plus belles de la série.
Un tome vraiment pas incroyable, surtout que Zdarsky décde d'emmener Batman sur une Terre parallèle avec un retour à zéro pour Bruce Wayne. On retrouve pas mal de personnages changés dans un monde sans Batman, mais c'est pas franchement ce qu'on a envie de lire alors que l'auteur vient d'arriver sur le titre. Il y a quand même quelques bonnes idées mais trop peu pour que ça sauve l'arc. Les dessins aussi ne sont pas top... Dommage.
Ce qui entâche en grande partie de ce second arc de Zdarsky, c'est le changement de dessinateur. Passé derrière Jimenez n'est pas simple, mais Mike Hawthorne est difficilement à la hauteur et tire le titre vers le bas. Ce qui ne veut pas dire que cette histoire de Terre parallèle aurait été un succès avec un autre dessinateur, puisque le scénariste nous ressert des choses que l'on a déjà vu beaucoup trop de fois, sans y apporter une touche d'originalité. Heureusement, le numéro 135 qui conclue l'arc est assez fou et nous montre vraiment là où Zdarsky voulait en venir, avec un concept tout aussi fou. Ça ne sauve pas l'arc, mais ça améliore clairement le sentiment général.
Un tome avec un concept de base intéressant, même si c'est du déjà très/trop vu chez Batman. Zdarsky envoie le chevalier noir dans un nouvel univers qui a le mérite, à première vue, d'être intriguant, mais malheureusement rien de bien innovant à se mettre sous la dent. L'histoire reste cool, on a quelques rebondissements et de l'action, mais ça reste classique.
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