Dans Les Garçons perdus de West Abbey, Lady Mechanika enquête sur la mort d’enfants « indésirables » à Mechanika City. Une affaire qui lui provoque de douloureuses visions. S’agit-il de souvenirs qui refont surface après tant d’années, ou de simples cauchemars ?

Dans La Dama de la Muerte, Lady Mechanika part en voyage dans un petit village au Mexique au moment de la fête des morts. Mais les festivités deviennent littéralement mortelles lorsque survient un mythique démons des cavaliers de l’Apocalypse !

Véritable best-seller chez Glénat Comics, Lady Mechanika est un cocktail détonnant d’action, de fantastique, d’aventure et de steampunk développé par la maestria graphique de Joe Benitez.

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 6 ans

    Que c'est beau, que c'est bien

  • Docfred
    Docfred

    il y a 3 ans

    Un tome 4 absolument excellent! Il comporte en fait deux histoires: la première est une enquête sur des meurtres d'enfants et qui permet l'introduction d'un nouveau personnage : l'inspecteur! La deuxième se base sur les mythes mexicains de la nuit des morts et de la Dama de la Muerte. Benitez s'éclate avec sa Lady Mechanika avec une quantité de tenues incroyables et toutes magnifiques. Ces deux histoires sont très réussies avec un dessin toujours sublime dans son univers Steampunk. Pour l'instant c'est une de mes séries préférées!

La série Lady Mechanika atteint déjà son quatrième tome chez Glénat. L'héroïne de Joe Benitez revient donc avec deux histoires contenues dans cet album. Voyons ce qu’elles valent...

 

Ce qu’il y a de bien avec Lady Mechanika, c’est que chacune de ses histoires est relativement indépendante des autres. Ce tome 4, par exemple, peut être lu sans avoir lu les précédents, et même s’il y a de légères références à certains éléments, ça reste très léger. Cependant, si vous voulez savoir ce que valent les autres albums, vous pouvez lire les critiques du tome 1, du tome 2 ou du tome 3. Bref, ce quatrième opus contient deux histoires indépendantes.
Glénat apprend de ses erreurs puisqu’au lieu de nous proposer des albums à demi-vides comme le tome 2, l’éditeur nous fournit un album bien rempli de comics. La première histoire est composée de deux chapitres et la seconde de trois.

Les garçons perdus de West Abbey fait suite à La tablette des destinées, et nous raconte l’enquête de Lady Mechanika sur des meurtres d’enfants. West Abbey est un quartier de Mechanika City faisant terriblement penser au Londres de l’époque victorienne. L’histoire propose une ambiance intéressante, et s’intéresse au folklore juif. Les éléments ne sont d’ailleurs pas très originaux puisqu’on a encore l’utilisation du mythe du Golem.
La lecture se fait tout de même très agréable. L’histoire n’est pas très poussée, mais c’est normal puisqu’elle est assez courte. Nous assistons de plus à quelques bribes du passé de Lady Mechanika issus de cauchemars, mais sans rentrer dans les détails.

 

Même si cette première histoire n’est pas mauvaise, la seconde est bien plus intéressante. En effet, dans La dama de la muerte, Lady Mechanika se trouve au Mexique, et se rend dans le petit village de Santa Catrina. Sauf que pour une fois, elle ne poursuit aucun but, pas d’enquête ici, elle erre juste suite à une tragédie qui lui ait arrivée. Elle arrive cependant à un moment particulier : la fête des morts. Bien que Joe Benitez soit américain, il possède des origines mexicaines, et on sent d’autant plus son implication. La scénariste, M.M. Chen, nous donne tous les détails de cette fête.
Comme souvent dans Lady Mechanika, nous avons donc quelques planches assez statiques, mais avec de nombreuses bulles de dialogues pour développer les histoires et le folklore auxquels elles s’intéressent.

Lady Mechanika ne passe cependant pas trois chapitres à faire la fête, puisqu’un groupe de mercenaires, déguisés en fantômes, effraie les villageois pour leur soutirer de l’argent. L’héroïne va s’y opposer.
L’histoire est relativement simple, pourtant c’est celle qui va le plus loin dans les émotions, la plus conceptuelle, mais aussi une des plus réussies sur le personnage. Et bien sûr, toujours au top dans cet album, il y a le dessin de Benitez. Si nous avons débuté l’album avec du gothique assez classique pour Lady Mechanika, on le finit avec un design plus original.
Le style est plus western, avec des crânes partout. Les dessins semblent encore plus aboutis qu’auparavant, avec des expérimentations au niveau des scènes d’action. C’est parfois un peu fouilli, mais la tentative est très intéressante. Chaque planche est d’une richesse incroyable, avec ses cadres cernés de têtes de mort, et la pose classe des personnages. Bref, vous l’aurez compris, Lady Mechanika continue à nous réjouir !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

Les dessins
L'originalité de la seconde histoire

LES POINTS FAIBLES

Quelques faiblesses scénarsitiques

 

4

Vive les morts !

Conclusion

Lady Mechanika continue sur sa lancée, et propose un tome 4 toujours intéressant, composé d'une première histoire assez classique, et une second qui renouvelle assez étonnamment le style de la série. Les dessins de Joe Benitez sont toujours au top, et même encore au-dessus pour la dernière histoire. Les fans ne seront pas déçus !