Lady Mechanika reçoit la visite d’une amie d’enfance qui a une mission pour elle : retrouver les Tablettes de la Destinée, un artefact sumérien censé détenir le savoir des dieux et les secrets de l’univers… rien que ça ! Il n’en faut pas moins pour éveiller la curiosité et le goût de l’aventure de notre belle héroïne, qui va sans plus tarder partir dans une quête survoltée aux quatre coins du monde à la recherche de cette précieuse et mystérieuse relique...
Action, délires steampunk et maestria graphique sont toujours au rendez-vous de cette toute nouvelle aventure de Lady Mechanika, qui s’improvise cette fois cousine victorienne d’Indiana Jones !
Un troisième tome toujours aussi réussi avec un côté indiana jones tout à fait sympathique. On part du côté de l'Afrique avec une société secrète et un nouveau personnage lui aussi intrigant. On en apprend plus sur un personnage secondaire ce qui enrichie bien le background. Les dessins sont toujours diablement beaux. Mon seul bémol est la nature des "méchants" de l'histoire un peu too much mais pourquoi pas. A voir si ils reviennent par la suite. En tout cas il y a le nouveau personnage secondaire de la société secrète que j'éspère bien voir revenir. En tout cas pour l'instant très très bonne série.
Moins d’un an après le tome 1, voici que débarque chez Glénat la troisième itération de Lady Mechanika. L’éditeur a confiance en cette série, et en son auteur, Joe Benitez. Les qualités de la série ne peuvent être niées, et nous allons voir ce que vaut ce tome 3.
Cet album se nomme La Tablette des Destinées, et il faut souligner avant tout qu’il s’agit d’un récit complet. Il peut donc se lire totalement indépendamment des deux premiers, mais aussi des prochains. Cependant, rien ne vous empêche de lire notre critique du tome 1 et celle du tome 2. Surtout cette deuxième en fait, qui souligne une grosse déception au niveau de l’édition de Glénat. En effet, le tome 2 proposait un aperçu du tome 3, et on constate maintenant qu’il s’agit des six premières pages de l’album. Cela n’impacte pas vraiment la qualité du tome 3 qui est ce qui est. En revanche, si vous aimez Lady Mechanika, et que vous avez le tome 2 et le tome 3, sachez que vous aurez six pages en double. Encore une fois, en soi, ce n’est pas catastrophique, et chacun aura son avis là-dessus, mais personnellement, je trouve que ça casse la collection. Surtout que l’histoire contenue dans ce tome 3 n’est pas beaucoup moins longue que celle contenue dans les deux premiers tomes…
Passé cette première mise au point liée à la critique précédente, on peut s’intéresser au contenu du troisième album. Il est un peu étrange de retrouver Lady Mechanika en train d’aider un couple de bourgeois à chasser un Yéti. Dommage d’ailleurs de ne pas avoir plus développé cet aspect de l’héroïne capable de faire quelque chose qu’elle réprimande pour de l’argent. Bref, Lady Mechanika est contactée par Winifred, une jeune fille qui pressent que son grand-père est en danger. Elles vont donc enquêter et chercher à le contacter. En parallèle de leur pérégrination, on suit justement le grand-père, et un associé, qui se trouvent en Afrique à la recherche d’un artefact. L’ambiance lorgne du côté d’Indiana Jones, d'autant plus que les méchants sont des Allemands qui ne vont pas hésiter à enlever Winifred pour faire chanter le grand-père.
Pour ce tome, Benitez laisse la place à une autre scénariste, M. M. Chen. Celle-ci nous fournit une histoire très efficace, avec sa dose d’action. Elle reste très fidèle au personnage, avec une ambiance steampunk, et pas mal de dialogues pour raconter les détails du récit. Elle va cependant rajouter tout un aspect aventure qui était moins présent dans les tomes précédents. Si la partie « enquête » faisait beaucoup penser à Batman jusque-là, cette fois, on s’approche plus du Da Vinci Code, avec des énigmes liées à l’histoire, à l’alchimie, aux symboles… Ensuite, Chen propose plus d’exploration. Lady Mechanika voyage beaucoup plus, on va dans les Alpes, à Londres, dans le Sahara, dans la jungle… Bref, l’héroïne se transforme en une Lara Croft. Ses capacités sont utiles par contre, elles sont moins mises en avant. Le personnage est connu désormais, la scénariste nous raconte donc une de ses aventures « classiques ».
Pourtant l’histoire n’est pas non plus totalement folle. Elle aurait gagné à être un peu plus dynamique, et elle part assez loin dans le délire vers la fin, mais elle reste intéressante à lire. Elle fait le job dans le sens où elle propose suffisamment de variétés de paysages et de personnages pour nous faire exploser le dessin de Benitez à la figure. Il est cette fois accompagné par un autre artiste, Martin Montiel. Le trait s’est encore affiné par rapport aux albums précédents. Le plaisir à feuilleter les pages est immense. La découverte de nouvelles situations nous tient accroché à l'album. La construction des pages est dynamique, et efficace. Si vous aimez le style Benitez, vous allez vous régaler. Surtout que cette fois, Glénat fait l’édition qu’il faut : toute l’histoire en un album. Si vous voulez commencer la série, c’est possible avec ce tome 3.
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