Urban Comics

9 / 9 (2024)

Urban Comics

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 8 ans

    Tandis que Snyder 1 tue Batman au ciné, Snyder 2 l'enterre dans les comics. Bordel, mais quel épisode de m***** ! Dites vous que j'ai mis de points uniquement pour Capullo qui a fait un travail solide du début à la fin (bien qu'un peu trop coloré à partir de Zero Year (au passage, sympa le costume)). Snyder termine un arc assez intéressant d'une manière lamentable, confondant Batman avec Pacific Rim. A croire qu'à nouveau, il ne savait pas comment conclure son histoire mais qu'il a découvert Gurren Lagann ou Evangelion en écrivant ce #50 et a décidé de se faire un petit kiff. Sauf que non Scotty, sur du Justice League, du Superman ou du Cyborg, on comprendrait, mais pas sur Batman ! Surtout en conclusion de ton run ! On sait que tu aimes finir sur une Gotham en ruine pour le spectacle mais là tu es allé beaucoup trop loin. Je suis bien content de te voir quitter la série Batman et j'espère retrouver dans All Star Batman le Snyder que j'ai aimé sur Detective Comics ou Swamp Thing. Mais une chose est sure : à part la Cour des Hiboux, je ne pense pas relire avant un long moment ton run sur Batman. Tu avais l'honneur d'écrire du Batman, tu t'es contenté de caresser les "fans" dans le sens du poil avec des arcs blockbusters à deux balles. Adios !

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 8 ans

    Snyder & Capullo concluent leur mega-arc "Superheavy" et en partie leur run (il restera encore un numéro) de très belle manière, montrant une nouvelle fois qu'ils ont tout compris au personnage et en l'imposant définitivement comme la légende et l'inspiration qu'il doit être. Après le chef-d’œuvre du mois dernier qui s'attaquait à l'essence même de Batman, de Bruce Wayne et de leur dualité, ce numéro signait le grand retour du héros à l'action. Mais là où on pouvait s'attendre à ce que Batman prenne toute la place et qu'il n'y en ait que pour lui, Snyder est encore une fois bien plus malin et met presque le héros en retrait, pour faire la part belle au personnage qu'il développe depuis neuf numéros maintenant, Jim Gordon, ainsi que la ville de Gotham City toute entière, à qui il accorde toujours une place de choix dans ses runs. Le scénariste réussit ainsi à faire passer son message : Batman est indispensable à Gotham, mais ce n'est pas lui le sauveur. Il n'est qu'un symbole, une inspiration qui permet aux habitants de Gotham de garder la foi et de se sauver eux-mêmes. Le monologue de Gordon à ce sujet en fin de numéro est parfait, une nouvelle fois profond et inspiré, c'est à travers ses yeux et son ressenti que Snyder redéfinit l'essence et la place de Batman. Gordon qui par la même occasion a le droit à une très belle conclusion pour son histoire et son passage sous le costume, qui aura au final été très réussi. Après des arcs très intéressants et le dernier en date qui définissait superbement la relation entre le chevalier noir et le Joker, Snyder avait gardé le meilleur et le plus important pour la fin, en redéfinissant et réimposant le mythe de Batman, qui s'était sûrement un peu perdu en chemin. Il prouve aussi avec ce numéro qu'il n'y a pas besoin de relaunchs à tort et à travers pour repartir sur de bonnes bases, il laisse à son successeur un status-quo tel qu'on le connait pour cet univers, avec un Batman plus en forme que jamais. Alors certes, la résolution de cet arc est assez attendue et certes, le numéro a tendance à tomber un peu dans la surenchère mais on s'en fiche, le fond est bien plus intéressant que la forme. Et puis ça permet à Capullo de sortir une nouvelle fois un excellent numéro, ne l'oublions pas dans la réussite de ce run et de cet arc notamment, où il a dû lui aussi réinventer beaucoup de choses.