Toujours au rendez-vous avant sa pause hivernale, la série Gotham présente un nouvel épisode avec de la nouveauté ? On l’espère, vu les semaines précédentes qui tendaient à se répéter. Mais attendez, je vous dis tout en dessous.

Commençons par quelque chose qui est revenu et c’est tant mieux, le tandem Bullock/Gordon qui fonctionne toujours très bien. On les retrouve enfin, à l’ancienne. Bullock balançant son cynisme et sa nonchalance. Ses répliques sont toujours savoureuses. Le duo se retrouve à enquêter sur l’ordre de Saint Dumas, rien que ça. Et Gordon fait preuve d’une clairvoyance assez abusée. Sans spoiler, l’équipe avance dans l’enquête avec une facilité incroyable et totalement invraisemblable. C’était déjà l’un des travers que la série avait voulu effacer depuis la saison 1 mais là on retombe en plein dedans. C’est dommage car l’enquête était suffisamment intéressante et intrigante pour être rallongé, distribuant des pièces du puzzle au compte-gouttes. En revanche, je n’avais jamais fait autant attention à quel point les combats sont réalistes. Cet épisode en est encore la preuve. Un combat dans un couloir très bien filmé. C’est surtout le combat final qui oppose à Gordon un homme au style plus précis que ce dont à l’habitude le flic. Celui-ci est vraiment réussi.

Bruce Wayne n’échappe pas à cet épisode et étonnamment, il est plutôt pas mal. L’acteur paraissait plus naturel et certain plan et jeux de lumières laissaient entrevoir le Bruce Wayne adulte. Ce qui fait du bien avec ses séquences est, qu’enfin, il sort du manoir. De plus, si vous avez suivi la promotion de l’épisode, vous avez pu voir qu’il se retrouve bien dans la m****. Cette fois encore, l’épisode crée la surprise avec un retournement inattendu tellement il était…simplet et gros mais l’effet reste réussi. Et puis, il clôture l’arc avec Silver St Cloud, qui, elle non plus, n’est pas si désagréable dans cet épisode. Nous avons plusieurs scènes avec des enfants et celles-ci restent néanmoins agréables. Ça faisait longtemps que Bruce Wayne n’avait pas été intéressant. Alfred n’est pas en reste, même s’il possède peu de scènes, la suite promet d’être intéressante et l’intrigue avec Bruce a des chances d’être de plus en plus intéressantes. Là où je pensais m’ennuyer, j’ai finalement été surpris.

Malheureusement, les points forts des précédents épisodes, voire de la série, sont les méchants. Le Pingouin en premier et de plus en plus intéressant, Ed Nygma. Mais cet épisode ne leur rend pas grâce. Cobblepot est très peu présent et n’apporte pas grand-chose, non il sert carrément à rien. Ed est présent seulement en tant que figurant, pourtant sa performance est convaincante. On le sent sûr de lui. Un thème musical fait même son apparition à base de cassette ou vinyle qui saute, le son est bien et est un bon accompagnement à la personnalité du personnage. Toujours en parlant de personnalité, mais cette fois de Gordon. Ce dernier se retrouve dans le même dilemme que notre bien-aimé Batman. Face aux conséquences de l’arrestation de Flamingo l’épisode dernier, notre bon agent de police se demande si épargner des types comme ça, dont Galavan, est la meilleure option. Cette réflexion est une bonne idée et reviendra sans doute par la suite. Par contre, un truc qui est revenu trop souvent et qui a fini par me saouler, à savoir le bruitage du dégainement de couteau. Certes le couteau peut être affûté, mais le bruitage est toujours le même, et on dirait le couteau sorti d’un immense fourreau alors qu’il sort d’un manteau. Le bruitage en devient ridicule à la longue.