Marvel's Daredevil débarque enfin sur Netflix. Composée de 13 épisodes disponibles depuis vendredi matin, elle est la première d'une série de 5 adaptations de super-héros plus sombres et plus urbains que les Avengers, les Defenders. Avec Charlie Cox sous le masque de DD et Vincent D'Onofrio dans le rôle du Caïd, la série promet d'apporter un peu de maturité au Marvel Cinematic Universe et d'exploiter au maximum la formule Netflix.
Avec un format pareil et autant de temps pour développer l'intrigue, on pouvait être curieux de la façon qu'auraient les showrunners à exploiter le métier de Matt Murdock, et si le premier épisode en donnait un aperçu, c'est dans celui là qu'on voit réellement les talents d'avocat de Matty. En effet, l'épisode du jour se concentre sur une affaire liée aux manigances de "celui dont on ne doit pas prononcer le nom", l'intrigue s'inscrit bien évidemment dans une suite logique aux deux premiers épisodes et permet de s'adapter en outre aux personnages. Mais on le sait depuis le début, ce n'est qu'un prétexte pour nous montrer de nouvelles facettes du personnage, le plus important ici, c'est de montrer le vrai côté incontrôlable du crime organisé à Hell's Kitchen, et c'est vraiment réussi.
En effet, que ce soit le mystère opérant autour du Caïd, l'homme de main s'occupant de tout les détails, les jurés soudoyés et les mentalités de chacun, tout est fait pour qu'on y croit, pour qu'un sentiment en résulte. Le travail sur l'immersion est vraiment inouï et le réalisme aidant, aucun élément ne parait jamais exagéré. D'autant plus que dans cet épisode, les rares scènes de combat, car c'est un épisode calme (on y reviendra), sont d'une violence rarement vue dans le MCU. Il y a de réels risques pris par la production qui reflètent encore une fois l'ambition d'éloigner la série de l'univers des films car avouons le, on a du mal à croire que des morts pareilles puissent se produire devant les yeux de Captain America . Mais ce n'est pas plus mal, ça renforce l'aspect sombre et réaliste de la série.
Un nouveau personnage arrive dans cet épisode, Ben Urich, rédacteur au Daily Bugle dans les comics, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec Spider-Man. L'épisode s'intéresse en grande partie au journaliste, on a même droit à quelques passages montrant sa vie privée mais réellement, c'est l'élément journalistique qui est mis en exergue ici. Le personnage semble réellement bien adapté et pourrait apporter de réels changements dans Hell's Kitchen, tout comme dans les comics. Karen Page de son côté, se révèle être un personnage plutot morne pour l'instant et n'a pas de réel intérêt pour le téléspectateur malgré une bonne introduction dans le premier épisode, son affaire avec Union Allied ne passionne pas des masses mais reste étroitement en lien avec ce qui se passe dans l'intrigue générale.
C'est d'ailleurs un petit frein, cet épisode. Que ce soit du traitement des personnages qui prend un peu de repos ou bien de l'action qui est très peu présente dans l'épisode mis à part les dernières minutes (on a bien sûr droit à des passages très réussis en terme de rythme et de mouvements) on se concentre pleinement sur l'aspect crime organisé dans tout Hell's Kitchen. C'est donc un mal pour un bien puisqu'on se rend compte de toutes les manigances opérant tout en gardant une dose de mystère suffisante. Ce qui est sûr, c'est que la série semble bien savoir où elle va, et elle choisit le chemin le plus sûr possible en y allant doucement histoire de bien installer l'intrigue. Ces trois premiers épisodes sont là pour ça d'ailleurs, introduire les personnages et l'intrigue générale, ce qui est une pure réussite jusque là.
Enfin, cet épisode introduit enfin Vincent D'Onofrio dans le rôle de Wilson Fisk, alias le Caïd. On en voit pas beaucoup, mais le regard et la petite phrase suffisent déjà à donner un aperçu de ce qu'on aura sur le personnage. D'autant plus que tout ce qu'on a eu avant ne faisait que confirmer le pouvoir qu'il a.
J'ai tout vu , seul défault a la série certaines scene trop longue sur des personnage comme urich
Contrairement à ce qu'il pronait au début de l'ouverture du cabinet, Matt Murdock doit défendre à client pas forcément net pour homicide.
Il s'avère que Matt et Foggy sont embauchés par un mystérieux représentant d'un riche conglomérat. Celui-ci n'a pour le moment pas de nom et est visible depuis le début de la série à masquer toutes les preuves d'une prise de main sur Hell's Kitchen. Le justicier en noir veut remonter cette piste via son client. Qui est derrière tout cela? Nous ne tarderons pas le découvrir (avant le générique de fin).
Un épisode un peu plus calme (quoique...) où les bases criminelles se mettent en place petit à petit. On fait également connaissance du journaliste Ben Urich (Vondie Curtis-Hall),qui doit faire face à la longue maladie de son épouse et à une hiérarchie journalistique qui a perdu le goût du scoop et de l'investigation.
Une petite secrétaire blonde va peut être de nouveau motiver le journaliste d'investigations.
Vivement le prochain !!!
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