[Review] Gotham 1x08: The Mask

[Review] Gotham 1x08: The Mask

Bonsoir et soyez-le ou la bienvenue dans cette review du huitième épisode de Gotham ! Si la série avait su nous impressionner avec les épisodes 6 et 7, superbements maîtrisés, qu'en-est-il de ce The Mask ? Sera-t-il à la hauter de ses deux prédecesseurs, ou la série nous décevera-t-elle comme elle l'a déjà fait pour le quatrième épisode ? Si vous voulez le savoir, vous êtes au bon endroit !




 

Pour ce début d'épisode, nous rentrons directement dans le vif du sujet ! En effet, nous sommes projetés sans trop d'indications dans des bureaux où se dispute une lutte acharnée entre deux hommes. Dans ce combat à mort, tous les coups sont permis, et bien évidemment, l'un des deux combattants périt sous les coups d'une barre de fer, non sans avoir coupé le pouce de son adversaire à l'aide de ses incisives. 

Ce n'est que le lendemain que la victime est retrouvée par la police, ayant toujours dans la bouche le pouce du coupable. Une série d'interrogatoires et de déductions plus tard, nos deux compères se rendent chez le principal suspect: Richard Sionis, patron de Sionis Investissement. Ce nom ne vous est sûrement pas inconnu puisqu'il s'agit de l'identité secrète d'un ennemi de seconde zone du Chevalier Noir : Black Mask !
 

 



Mais ce Black Mask n'est pas vraiment le Black Mask que nous avons pu voir œuvrer dans les comics. Ici, nous avons affaire à Richard Sionis, directeur d'une entreprise où les candidats doivent s'affronter s'ils veulent être employés et non pas à Roman Sionis, un chef-d'entreprise ruiné ayant commercialisé une crème miracle responsable de la mort d'une dizaine de personne. Un choix plutôt regrettable au vu de ses véritables origines et de ce qu'elles auraient pu amener à la série. De plus, le développement du personnage laisse terriblement à désirer.

Alors qu'il enquête sur l'entreprise de Sionis, Gordon est enlevé et placé dans ces arènes de fortunes, s'il veut survivre face à ses adversaires, il devra se battre ! Une fois de plus, le problème principal de la série reste sans aucun doute son manque d'originalité et de prises de risque. Le schéma narratif est le même dans (presque) tous les épisodes et on voit venir les rebondissements à des kilomètres à ronde. C'est assez décevant après les deux derniers épisodes, qui avaient su se démarquer et proposer un peu de nouveauté. Malgré cela, l'enquête est plutôt bien rythmée et les quinze dernières minutes relèvent un peu le niveau de cet épisode, plutôt moyen dans l'ensemble. 

 





La relation entre Gordon et Bullock est, une fois de plus, maitrisée de bout en bout. Alors que James rend Harvey un peu plus humain et fait de lui en meilleur flic, Harvey aide Jim à se faire accepter par ses collègues. Leur complémentarité ne fait aucun doute, et c'est ce que l'on attend de voir de cette série ! Cette relation nous fait d'ailleurs oublier celle de James et Barbara. Et j'ai personnellement, beaucoup de mal à comprendre Barbara. Elle qui lui avait promis de rester à ceux côtés peu importe le prix qu'elle devait payée, elle qui est même revenue à Gotham au péril de sa vie, quitte tout simplement Jim, après que celui-ci lui ai raccroché au nez, ça n'a tout simplement aucun sens !


L'une des sous intrigues consistait à nous montrer les premiers pas compliqués de Bruce Wayne à l'école, ce qui aurait pu être un moyen différent de nous montrer l'évolution du personnage (qu'au travers d'Alfred), si ces scènes n'avaient pas été gâchés par, je vous le donne en mille, le manque d'originalité ! Ces scènes n'apportent pas grand choses à la série et prouvent une fois de plus qu'il y a encore beaucoup de boulot au niveau du schéma narratif. Celui-ci est simple: Bruce se voit obligé d'aller à l'école, s'isole et se fait des ennemis (dont un certain Tommy Elliot) et finit par se venger sous les encouragements et les conseils d'Alfred. Au final, nous ne retiendrons qu'une seule chose des cette sous-intrigue, le fait que ce soit Alfred qui entraînera Bruce et lui enseignera des techniques de combat, rien de mieux pour apporter un peu de nouveautés à ces deux personnages, qui en ont besoin !  

 





Si le personnage du Pingouin est assez peu présent lors de ce huitième épisode, il n'en est néanmoins pas totalement absent. En effet, The Mask est l'occasion pour Copplebot de présenter ses plus plates excuses à Fish Mooney, qu'il a trahi quelques épisodes plus tôt. Une scène parfaitement réussie, où se mèle amour et violence. Et que dire du talent de Robin Lord Taylor qui réussit une fois de plus à rendre son personnage passionnant. Ce dernier devra cette fois-ci, soutirer des infos à Timothy, le nouveau bras droit de Mooney. 




Après deux très bons épisodes, la série retombe dans la médiocrité avec cet épisode. Les scénaristes ne semblaient pas être très inspirés pour cette épisode, c'est bien dommage, bon nombre de personnages avaient du potentiel, à commencer par l'antagoniste principal, The Mask. On ne se fait tout de même, aucun doute quant à l'avenir de la série, qui saura se rattraper, comme elle à su le faire plus tôt. 

 

En Résumé

 

LES POINT FORTS

Le duo James/Harvey
Alfred
Le Pingouin et Fish Mooney

LES POINT FAIBLES

The Mask
Bruce à l'école
Toujours et encore le manque d'originalité
Barbara Kean

 

2.5

Un épisode bien moyen.

Conclusion

Un épisode plein de bonnes intentions, gâché par un manque d'originalité et des choix parfois incompréhensibles (The Mask, Barbara Kean...). Allez, on oublie ça et on se concentre sur le prochain épisode !

 

Le prochain épisode de la série, c'est Harvey Dent, et ça tombe bien, puisqu'il marquera l'arrivée du célèbre procureur dans la sombre ville de Gotham. 
 

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  • Bricceee
    Bricceee

    il y a 10 ans

    Je ne voix pas du tout en quoi voir Bruce à l’école est un point faible...

    • Fefel
      Fefel

      En réponse à Bricceee

      il y a 10 ans

      Peut-être par ce que le personnage est loin d'être passionnant !

      • alkmeon
        alkmeon

        En réponse à Fefel

        il y a 10 ans

        Il n'est peut-etre pas interessant pour l'instant, mais il a un reel potentiel. J'ai grand espoir de le voir lier une amitier fraternel avec H.Dent et flirter avec la criminalité de gotham avant de quitter cette derniere.

      • Bricceee
        Bricceee

        En réponse à Fefel

        il y a 10 ans

        Il faut qu'il y ait des morts pour que la chose devienne passionnante ? L'enfance d'un jeune homme qui a perdu ses parents et qui se construit avec une idée relative de la justice n'a rien de passionnant ? Je vois que la vie IRL de certaines personnes ne doit plus rien avoir de bien passionnante justement...

        K'Ian
        K'Ian - Rédacteur de l'article

        En réponse à Bricceee

        il y a 10 ans

        J'ai classé cette sous-intrigue dans les points faibles pour la simple et bonne (ou pas, ça c'est vous qui voyez) raison qu'elle n'apporte pas grand-chose (excepté le fait que ce soit Alfred qui entraînera Bruce), et, franchement, c'est du vu et revu ! Je peux comprendre que certains aient aimé cette partie de l'épisode. C'est vrai que voir Bruce reprendre peu à peu une vie "normale" c'est tentant, mais ces scènes sont totalement gâchées par ce sentiment de déjà-vu. Je ne demande pas qu'il y ait un meurtre par épisode (au contraire, ça deviendrait rapidement lassant), juste que la série fasse un peu plus dans l'originalité.

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 10 ans

    Après la crise rencontrée avec Falcone, Gordon et Bullock enquêtent sur la découverte d'un cadavre de golden-boy. Les investigations les mènent vers un "fight club" en col blanc. De son côté le jeune Bruce Wayne s'endurcit auprès d'Alfred...Oui oui! J'ai bien dit Alfred (le 1er Alfred bad ass à l'écran très inspiré Batman Terre Un de Geoff Johns et Gary Frank). Côté fan service, Bruce retourne à l'école et rencontre un peu sympathique Thomas Elliott (futur Hush/Silence)... Un épisode un peu moins intéressant que le précédent sauf sur le fait que Bullock supporte son patenaire et incite le commissariat à en faire de même.3,5/5