[Zap'Marvel#39] Semaine 3 (Revolutionary War, Inhumanity, ...)

[Zap'Marvel#39] Semaine 3 (Revolutionary War, Inhumanity, ...)
Alors que Revolutionary War continue avec un second one-shot, Inhumanity utilise aussi ce format pour nous raconter une aventure du Tisseur. Cette semaine est également marquée par le final de Fantastic Four, et autant dire que le scénariste ne quitte pas la série par la grande porte. All-New Marvel NOW! continue avec de vraiees-fausses relances. Bref, une semaine riche en événement !

Pensez également à consulter le Zap'DC de DavIds, marqué encore ne fois par Forever Evil !



Superior Spider-Man #25


Ce numéro fait parti de ces temps forts que l’on apprécie tant dans le run de Dan Slott sur la série. Les gens peuvent le décrier autant qu’ils le veulent, s’il y a bien une chose que l’on ne peut lui reprocher, c’est de savoir gérer admirablement ces temps forts charnières d’une série.
 
La confrontation entre ce Superior Venom et les Avengers est un régal à suivre, bien entendu les dessins d’Humberto Ramos y sont pour beaucoup, son style dynamique et son talent pour mettre en scène l’action à toute épreuve font une fois de plus mouche. Mais quand ces deux-là travaillent ensemble, la forme se marie extrêmement bien avec le fond et l’action n’empêche pas le scénariste de dispenser ses dialogues savoureux, qui donnent l’impression que les personnages et leurs pensées évoluent sous nos yeux.
 
En toile de fond, toutes les pièces se mettent en place pour préparer Goblin Nation, le prochain et dernier arc de la série. Dan Slott nous surprend en maltraitant Carlie Cooper , et comme contrairement à d’autres personnages qu’il a modifié de manière drastique (un Monte-en-l’air bien connu par exemple) Carlie Cooper est une de ses créations, il y va à cœur-joie !
 
Ce qui est intéressant, c’est qu’il nous montre toute la ténacité d’Otto dans ce numéro, même un genou à terre ce dernier ne s’avoue pas vaincu et parvient à rebondir joliment, que ce soit sur le plan privé, ou sur un plan plus « professionnel ».
 
Bref, un très bon numéro dans lequel Dan Slott et Humberto Ramos font ce qu’ils savent faire de mieux. On a franchement hâte de découvrir le dernier arc de la série !

NOTE

 


Superior Spider-Man  : Inhumanity #1


Christos Gage nous propose avec ce one-shot une petite pause dans la vie effrénée de Spider-Man . Il en profite pour faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en lui, et ça fait du bien de voir un Superior Spider-Man qui essaye vraiment de faire le bien de la meilleure manière possible… Enfin presque. On y voit combien le personnage est malin puisqu’il parvient à tirer parti de la situation à son avantage.  Il montre cela dit dans ce numéro beaucoup de courage et de compassion, et la confrontation avec un homme dont la femme est atteinte d’un cancer à un stade avancé est intéressante.
 
Les dessins sont d’une certaine Stephanie Hans et avec ce numéro, cette dernière nous fait espérer qu’on aura l’occasion de bientôt la retrouver sur d’autres titres Marvel. Elle a un style très moderne et détaillé, ses décors sont magnifiques et elle a un vrai talent que ce soit dans l’action ou les moments durant lesquels l’émotion prime.

Un bon one-shot, parfaitement dans le ton de l'événement qui même s'il n'est pas indipensable propose une histoire intéressante et joliment mis en image.



 
NOTE


 

Revolutonary War : Dark Angel


Un second one-shot fort intéressant pour cet événement 100% british qui donne enfin la place qu’ils méritent aux héros créés au tout début des années 1990 au sein de Marvel UK.
 
Kieron Gillen nous raconte ici une journée de la vie de Dark Angel , fille d’un membre de Mys-Tech - la secte ennemie des héros Marvel UK qui semble émerger de nouveau – est vouée à payer une dette contractée par son père envers Mephisto. Le déroulement est assez malin, le scénariste nous la présente en un nombre très réduit de page, mais surtout, il la fait partir de zéro ou presque puisqu’elle se réveille d’un coma. Les éventuels événements passés n’ont donc pas grande importance, seul ce que ce dernier nous apprend nous importe. La suite du numéro nous la présente plus en détail, notamment en la mettant au contact de Mephisto, et autant dire que le rythme est excellent. On ne s’ennuie pas une seule seconde et on a vraiment l’impression de la connaitre un peu mieux à chaque page tournée.
 
Dietrich Smith donne en plus une vraie identité visuelle à l’univers de l’héroïne, on voit au premier coup d’œil que nous ne sommes pas aux Etats-Unis. Mais pour ceux qui ne l’auraient jamais vu, ce qui devrait les frapper est combien cette héroïne a un look cool.
 
Malheureusement, on ne sait pas si l’on va la revoir de sitôt, espérons qu’elle aura elle aussi de nouveau droit à un rôle dans une quelconque série à l’avenir. Ce one-shot était en tout cas plaisant, avec un très bon rythme, une histoire vraiment très développée pour le peu de page alloué à Gillen.
 
NOTE

 




Thor : God Of Thunder #17


Un final bourré d’action mais plutôt décevant. En effet, l’histoire n’avance pas énormément et la conclusion de cette histoire semble tirée par les cheveux et en même temps pas très maligne.

L’affrontement entre la Ligue des Royaumes et les sbires de Malekith est plutôt bien géré grâce à un très bon travail des dessinateurs, qui ont su se révéler fort efficace. Le déroulement est en revanche plutôt classique, même s’il faut souligner que la dynamique au sein du groupe des héros fonctionne très bien. Ce qui est plus agaçant, c’est que l’on retrouve encore une fois un héros prêt à basculer légèrement du « côté obscur de la force », mais un événement vient l’en empêcher.

Jason Aaron a aussi choisi de poser avec cet arc les bases d’un conflit à venir et il aurait peut-être été préférable d’en faire un qui est auto-suffisant et sans vraie conséquence pour l’histoire de Thor . En effet, le but était de proposer une histoire accessible aux spectateurs du film qui souhaiteraient se mettre aux comics, mais force est de constater que l’histoire développée avant cet arc – à laquelle allusion est faite dans ce numéro – est tellement excellente que c’est celle-ci que nous voulons suivre, et non une « simple » histoire de lutte entre royaumes.
 
Finalement, cette conclusion se révèle efficace mais sans grande surprise, à part celle de se diriger dans une direction pas franchement passionnante. Nous verrons bien ce vers quoi Jason Aaron se dirige…
 
NOTE

 


Thunderbolts #20.NOW


Un numéro sympathique qui jouit de la très bonne gestion de la dynamique du groupe par Charles Soule. Ce dernier s’affranchit de tout ce qu’il s’est passé précédemment mais table rase du passé n’est pas faite. Nous sommes donc plongés dans les aventures d’une équipe déjà formée, ce qui leur est arrivé précédemment est rapidement passé en revue.
 
L’équipe change de domicile et ce qui risque de plaire à pas mal de monde avec ce renouveau de la série – rappelons qu’il s’agit du #1 de l’ère All-New Marvel NOW! – c’est l’arrivée de Carlos Barberi au dessin. Que ce soit Steve Dillon et son style particulier ou le jeune dessinateurs présent durant Infinity, la série n’avait pas bénéficié de la meilleure mise en image possible. Barberi a un style plutôt classique mais efficace et la colorisation d’Israel Silva les met vraiment très bien en valeur. La série s’offre donc une nouvelle peau et ses dessins ne devraient donc plus être un obstacle à son succès.
 
A part la dynamique de groupe intéressante, ce premier numéro n’a pas grand-chose à nous offrir mais vu l’événement final, on peut s’attendre à un prochain numéro sympathique. Il suffirait d’avoir un peu plus d’action et des échanges encore plus savoureux pour faire de cette série une belle réussite de la seconde vague.

NOTE





 
Fantastic Four #16


Un final malheureusement dans la lignée des précédents numéros. Matt Fraction nous propose un final confus, et quitte la série par la petite porte. Si la scène de fête en back-up est agréable à suivre et les relations entre les personnages toujours aussi bien utilisées, l’essentiel du numéro reste la confrontation entre les FF et Doom The Aniihilating Conqueror. Et autant dire que c’est là que le bât blesse. Si l’événement qui provoque la fin du combat est amené de manière franchement sympathique, on a la cruelle impression que ce numéro n’avait absolument pas besoin d’une taille supérieure à la normale. Fraction donne l’impression d’avoir étiré le plus possible ce combat afin de remplir le nombre de pages nécessaire.
 
Bien que ses dessins n’aient pas été au rendez-vous dernièrement, on aurait aimé retrouver Mark Bagley derrière les dessins de cette œuvre.  Rafaele Ienco n’est malheureusement pas meilleur. Ses visages sont moyen, tout comme son storytelling. L’exemple le plus flagrant reste Dr Doom, qui est censé être plus grand que la normale, hors ce qui est plutôt comique, c’est que le personnage nous apparait grand quand il frappe, mais semblerait redevenu de taille normale lorsqu’il subit les foudres de ses ennemis, alors quand le dessinateur propose une bataille qui passe de l’un à l’autre, on frôle un peu le ridicule.

Heureusement, la back-up est dessinée par un Joe Quinones très en forme au style très proche de Mike Allred, renforcé par les belles couleurs de la femme de ce dernier.

Un scénariste qui conclut sa série de manière bancale, l'absence regretté u dessinateur qui a pourtant réalisé l'essentiel de la série, le tout à peinne rattrapé par une back-up story efficace...

NOTE
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  • Daft Venom
    Daft Venom

    il y a 10 ans

    Stéphanie Hans, un française qui surpasse bon nombre de dessinateurs habituels. Il est rare qu'elle fasse des intérieurs mais ça lui arrive de temps en temps comme avec ce spider-man.