[Review VF] Predator : Chasseurs

[Review VF] Predator : Chasseurs

La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Predator : Chasseurs. Il est sorti le 7 février pour 16.95€. Ecrit par Chris Wagner et dessiné par Francesco Ruiz Velasco, il contient les titres US Predator : Hunters.

Les Predators deviennent les proies !
Depuis des temps immémoriaux, les êtres qu'on appelle Predators viennent sur notre planète pour chasser.
Le caporal Enoch Nakai est l'un des rares humains à leur avoir survécu. Lorsqu'il est recruté par une organisation secrète pour rejoindre un groupe formé de soldats, de criminels et d'agents fédéraux pour traquer les chasseurs extraterrestres descendus sur Terre, il saisit la chance de pouvoir se venger. Mais l'île du Pacifique sur laquelle ils sont envoyés renferme une horreur à laquelle personne ne s'attend... 

 

 

Avant de parler de l'oeuvre en elle-même, il serait de bon ton de dire quelques mots sur l'édition puisqu'il s'agit du premier produit proposé par Vestorn. Comme l'a annoncé l'éditeur, le but de la manoeuvre est de proposer quelque chose d'un peu plus proche du produit originel à un prix abordable. Le résultat final est plutôt bon. Nous avons un comics en soft cover aux dimensions un poil plus petites que ce que nous avons l'habitude d'avoir. Pour autant, le papier et l'impression restent de bonne qualité. De même, le tout est assez résistant. Il faudra faire attention aux "coins" du comics, tout au plus. Rien de bien surprenant pour ce genre d'édition. Le travail sur la cover, la quatrième de couverture et la tranche est assez neutre, presque sobre. Enfin, le livre pourra être à vous pour 16.95€ sachant qu'il fait 128 pages.

Une mort probable est préférable à une mort certaine.

Predator : Chasseurs est un opus qui tient compte de ce qui a été fait par le passé. Il ne faut en aucun cas s'y connaître en Predator pour dévorer le comics mais il reste évident que l'opus ne reprend pas tout à zéro non plus. Il n'y a pas de grosse présentation de l'univers ce qui l'éloigne d'une origin story mais, en plus, il possède un lien direct avec Predator: Intouchable (dont la review arrive à grands pas sur MDCU) ce qui lui confère une idée de continuité. Attention, nous parlons bien de lien direct et non d'un simple clin d'oeil. Après tout, il y a un personnage que nous retrouvons dans les deux oeuvres, ce n'est pas rien. De manière générale, l'opus ressemble beaucoup à Aliens (autrement dit le deuxième opus de la saga). Entendez par là que la présence des créatures est ici annoncé comme étant un fait avéré. Ici, le but est plus d'envoyer des personnages armés jusqu'aux dents pour en venir à bout (sauf que dans Aliens, ce sont des militaires et dans Predator : Chasseus, ce sont plus des mercenaires). 

 

  

 

Pour ce qui est du récit en lui-même, le titre est plutôt clair sur le sujet. Il s'agit avant tout d'une chasse. Il y a quelques éléments pour approfondir les personnages mais le tout est, bien évidemment, tourné vers l'action. Pas de grosse surprise ici non plus puisque c'est, à l'origine, le but premier d'un film Predator. En partant de ce principe, on ne peut nier que l'opus faire plutôt fort. Les scènes d'action sont nombreuses, variées, bien découpées et surtout très bien mises en scène. Cela va très vite et on ne s'ennuie pas. Après, il est vrai que le principe même de l'opus est assez particulier. Difficile de ne pas penser que les Predators n'ont pas, un petit peu, perdu de leur superbe avec cet opus. Après tout, nous passons de créatures au sommet de la chaîne alimentaire, des Predators (le nom parle de lui-même) à des créatures placées  plus ou moins en quarantaine afin d'être chassées. Les humains ont beau avoir du mal à s'en débarasser, il est vrai que le principe reste assez bizarre. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée. C'est plutôt... déroutant.

A l'inverse, on notera quelques nouveautés qui restent plutôt intéressantes. On peut penser au personnage déjà apparu dans un autre comics donc mais également à la femme qui vient d'une famille de chasseurs de Predator. Certains trouveront peut-être cela un peu difficile à croire mais après tout, pourquoi pas ? Cela ajoute un petit quelque chose à l'univers sans briser la mythologie préexistante ou sans porter atteinte au charisme des créatures. Une bonne idée.

Pour le reste, on notera quelques punchlines très sympathiques, une bonne dose de violence (il y a une décapitation dès les premières pages afin de donner le ton) et quelques références comme les paroles de Welcome to the jungle qui arrivent à point nommé.

J'ai autre chose à foutre, mais t'éclater... cela ne prendra que quelques secondes.

Concernant la partie graphique, on notera que les dessins sont plutôt bons. Les décors, les véhicules et surtout les créatures restent très impressionnants. Il y a un souci du détail qui est toujours bon à prendre. Pourtant, le point qui marque le plus reste sans doute la colorisation qui est, il faut bien l'admettre, très bonne. Il y de sacrées nuances de vert qui donnent une ambiance toute particulière aux scènes se passant dans la jungle. Une colorisation qui permet également de mettre l'accent sur le sang lorsque le personnage saigne et ce, que le sang soit rouge (sang d'humains) ou jaune fluo (sang de Predators). Les covers sont plutôt bonnes notamment la cover principale, assez représentative de l'ensemble de l'oeuvre.

Pour ce qui est des bonus, vous trouverez quelques lignes sur les auteurs, un extrait d'Aliens : Cendres, une galerie contenant quelques covers mais également la liste de ce que l'éditeur fera prochainement paraître.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Beaucoup d'action
- Un sentiment de continuité
- Les dessins
- La colorisation
- Les bonus

LES POINTS FAIBLES

- Un Predator qui devient la proie, cela soulève forcément le débat

 

4.5

Bonne lecture

Conclusion

Une lecture qui reprend les qualités et les défauts des films Predator. Les fans de la première heure peuvent répondre présent sans trop se faire de soucis.

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