Au coeur de l'île de Lazare, l'héritage démoniaque de la lignée de Ra's al Ghul a enfin été libéré, et le démon Nezha veut du sang. Pour exercer une domination totale sur la planète Terre, Nezha a surchargé la magie, désormais, quiconque ose l'utiliser s'expose à un risque mortel. Avec Damian dans les griffes de Nezha et Bruce hanté par le retour d'un vieil ami, le Chevalier Noir et l'Enfant Prodige s'affrontent dans la bataille du siècle !
Contenu vo : Batman vs Robin #1-4 + Lazarus Planet: Alpha #1 + Monkey Prince #10 + Lazarus Planet: Assault on Krypton #1 + Lazarus Planet: We Once Were Gods #1 + Lazarus Planet: Legends Reborn #1
Nouvel event DC où là encore le choix d’édition n’est pas des plus judicieux. Pour les lecteurs complétistes ils seront ravis, mais le choix n’est pas des plus pertinents tant certains tie-ins (presque tous) sont vraiment peu utiles à l’histoire centrale. Malgré tous, le début de Batman vs Robin est prenant en dépit du comportement de Robin. L’histoire est efficace et très bien rythmée, mais se retrouve coupé avec Lazarus Planet qui, à part les numéros écrits par Mark Waid, le reste ne vaut pas vraiment le coup. En-tout-cas niveaux dessins, on est bien servi, notamment avec les prestations Mahmud Asrar et Riccardo Federici.
Le dernier event DC en date débarque ! Tout démarre dans la mini-série Batman vs Robin, qui est plutôt sympa à lire et bien écrite, en plus d'être dessinée par Mahmud Asrar ! Et ça part ensuite dans un gloubi-boulga sans grand intérêt, avec de nombreux one-shots remplis de courtes histoires sur des personnages infectés par les retombés du puits de Lazarus. On a du mal à y trouver de la cohérence, voire de la qualité, d'autant plus quand on comprend très vite qu'il s'agit plus de teasing de nouvelles séries et nouveaux personnages à venir qu'autre chose. Les choix éditoriaux de cet event sont vraiment très discutables, et c'est malheureusement très dispensable.
Ce que je retiens de Lazarus Planet, c'est les numéros écrits par Waid. Du coup, dans ce tome, nous avons les 4 chapitres de Batman vs Robin et Alpha. Le reste est composé de récits courts, par différents artistes. Il manque une unité globale à cet event, ça part dans tous les sens, pour annoncer des futures séries, quitte à perdre la cohérence du tout. Les conséquences ne sont de plus pas si marquantes... Bref, un event dispensable !
Le début de "Planet Lazarus - Batman vs Robin" était plutôt prometteur même si je n'étais pas particulièrement emballé par l'histoire. Passée la moitié du volume, on enchaîne des chapitres avec au final peu d'éléments raccrocheurs. Certains héros sortent de nulle-part (sauf si vous lisez les comics DC en VO). Il faudra donc s'accrocher pour assimiler certaines informations (What the... C'est quoi ce singe et ce chochon ? C'est quoi cette direction artistique pompée sur d'autres licences ?). Le titre part dans tous les sens et nous laisse le plus souvent de côté avec des "fins" expéditives... Bref, à voir où nous mène le second tome mais ça ne promet rien de très qualitatif !
La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Planète Lazarus 1 Sur 2 : Batman Vs Robin. Le numéro est écrit par Mark Waid, Gene Luen Yang, Nicole Maines, Francis Manapul et Alex Segura et est dessiné par Mahmud Asrar, Riccardo Federici, Scott Godlewski, Bernard Chang, Skylar Patridge, Francis Manapul et Clayton Henry. Il est sorti le 30 juin pour 35 euros. Il contient les titres US Batman vs Robin #1-4 + Lazarus Planet: Alpha #1 + Monkey Prince #10 + Lazarus Planet: Assault on Krypton #1 + Lazarus Planet: We Once Were Gods #1 + Lazarus Planet: Legends Reborn #1.
Au coeur de l'île de Lazare, l'héritage démoniaque de la lignée de Ra's al Ghul a enfin été libéré, et le démon Nezha veut du sang. Pour exercer une domination totale sur la planète Terre, Nezha a surchargé la magie, désormais, quiconque ose l'utiliser s'expose à un risque mortel. Avec Damian dans les griffes de Nezha et Bruce hanté par le retour d'un vieil ami, le Chevalier Noir et l'Enfant Prodige s'affrontent dans la bataille du siècle !
C'est une déclaration de guerre, père ! Je suis épuisé d'attendre que ta cape soit transmise à son digne propriétaire ! Pas Grayson, ni Todd, ni Drake, pas ces chiffes molles.
Derrière Planète Lazarus vous avez en réalité le tout dernier event DC. Et une fois n'est pas coutume, cette fois, Urban Comics a fait les choses en grands en ajoutant les tie-ins. Pour ceux qui ignorent de quoi il en retourne, il s'agit de numéros annexes qui ne sont pas dans la numérotation d'un event mais qui sont, tout de même, liés audit event du point de vue du scénario. Dans les faits, il s'agit souvent d'un bon moyen de montrer comment réagissent des personnages qui ne seront pas vraiment utilisés par les auteurs à une situation donnée. Les tie-ins sont donc, dans la plupart des cas, liés aux numéros principaux tout en étant parfaitement secondaires. Fait intéressant, il n'est pas rare que les tie-ins soient, en réalité, plus importants qu'ils n'y paraissent ou, plus grave encore, qu'ils soient meilleurs que les numéros principaux. Etant donné qu'il est rare qu'Urban Comics les propose, il est important de souligner ici que l'éditeur les a bel et bien incorporer. Bon, pas de bol, cette fois, les tie-ins sont franchement décevants...
Pour ce qui est du récit principal, par contre, il y a de très bonnes choses. Le début est bien maîtrisé avec le retour d'Alfred ainsi que le pétage de plomb de Damian. Le premier combat passé, on se rend vite compte que le scénariste en a sous le pied et que le rythme sera l'un des points forts de l'oeuvre. Les retournements de situation sont plutôt nombreux et de qualité et nous suivons avec un certain plaisir Batman mener l'enquête avec, à ses côté, son majordome. Les dialogues sont également plutôt bons même si certaines répliques manquent peut-être d'un petit peu de piquant.
Tu adoptes des enfants innocents puis, au lieu de les laisser vivre une vie normale et innocente... Tu les attires dans un monde secret, de violence et d'ombre ! Qui fait une chose pareille ?
Pour ce qui est de la partie graphique, les numéros principaux tenus par Mahmud Asrar sont réalisés de main de maître. Que cela soit au niveau des personnages ou des décors, il y a un réel travail effectué afin d'accompagner au mieux le scénario de Mark Waid. On saluera également la mise en scène de manière générale ainsi que la colorisation. Les autres numéros ne sont pas en reste et sont, globalement, de bonne facture bien qu'ils ne soient pas vraiment dans la lignée de ceux d'Asrar. Nous n'avons donc pas forcément ce sentiment de continuité que l'on apprécie avoir dans ces cas-là mais bon... Les autres épisodes n'ayant déjà que peu de liens avec les numéros principaux du point de vue du scénario, on ne peut pas vraiment dire qu'il est dommage que les dessins ne soient pas plus dans la même dynamique.
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