La collection DC CHRONICLES rassemble dans l'ordre chronologique de leur publication l'ensemble des séries propres à un personnage, enrichis de récits complets marquants. Ces albums sont enrichis de textes éditoriaux recontextualisant les épisodes, de commentaires des éditeurs, ainsi que d'extraits de courrier des lecteurs de l'époque.
Contenu vo : #415-429 + Batman Annual #12 + Killing Joke + Batgirl Special #1

  • Guenvald
    Guenvald

    il y a 2 ans

    Album qui devait sortir fin novembre mais qui ne sortira pas avant mi-janvier 2023.

    Le planning sorti dans l'urban news n°7 est déjà mis à mal.
    Cela est frustrant :( 

  • AZRAEL2099
    AZRAEL2099

    il y a 5 mois

    Ce 1er tome Batman Chronicles de l'année 1988 contient Batgirl Special #1, Killing Joke, Suicide Squad #10, Batman#415-429 & Batman Annual #12.
    Batman #415 est un tie-in du crossover "Millenium" où Batman affronte un androïde à l'effigie de Jim Gordon, tandis que Robin se confronte à l'Epouvantail.
    Batman #416: Nightwing est de retour pour veiller sur Bruce Wayne & Robin.
    Suicide Squad #10: Batman s'invite dans la série & s'introduit dans le centre de contrôle de l'équipe, au grand dam d'Amanda Weller.
    Batgirl Spécial #1: Barbara Gordon enquête sur les agissements d'un ancien ennemi le Cormoran & pendant qu'une vigilante l'Entaille rend justice en ville.
    Batman #417-420: Batman fait la connaissance de KGBeast, un nouvel ennemi originaire de Russie, venu aux USA pour exécuter 10 personnes.
    Batman #421-422: Batman poursuit son enquête concernant le tueur des poubelles.
    Batman Annual #12: Bruce Wayne est invité à une murder party, plus vrai que nature où Batman prendra la relève pour tenter d'identifier le meurtrier. Cet annual est complété par une aventure où Jason Todd devra faire un choix vis-à-vis de ses camarades de classe.
    Batman #423: 3 policiers racontent leur nuit de patrouille où chacun a rencontré le justicier de Gotham.
    Batman #424-425: Robin décide de mettre un terme aux agissements du fils d'un diplomate, mais ses actes pourraient avoir de graves conséquences.
    Batman #426-429: Robin décide de partir à la recherche de sa mère au Proche-Orient, tandis que Batman poursuit le Joker dans cette même région du monde.
    Ce tome comprend également à travers ces 570 pages "Killing Joke" d'Alan Moore & Brian Bolland.
    C'est avec grand plaisir que j'ai lu ces histoires scénarisées par Jim Starlin, John Ostrander, Barbara Kesel, Mike Baron, Robert Greenberger & illustrées par Jim Aparo, Luke McDonnel, Barry Kitson, Dick Giordano, Mark Bright, Ross Andru, Pablo Marcos, Norm Breyfogle, Dave Cockrum.
    Les épisodes de Batman par le duo Starlin/Aparin m'ont ramenés près de 25 ans dans le passé.
    Les couvertures originales complètent l'ouvrage, ainsi que le courrier des lecteurs de l'époque & les éditoriaux de Denny O'Neil, Bob Greenberger, Dan Rasplersont qui se révèlent toujours aussi instructif (la 1ère mini-série dans la série de l'histoire des comics, l'écart de 72 voix entre les votes pour la survie de Robin).
    Un tome très complet consacré en partie aux adieux de Jason Todd & à la rencontre fatale de Barbara Gordon avec le Joker.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Batman Chronicles – 1988 Volume 1, écrit par Jim Starlin, John Ostrander, Barbara Kesel, Alan Moore, Mike Baron et Robert Greenberger, et dessiné par Jim AparoCarmine Infantino, Luke Mcdonnell, Barry Kitson, Brian BollandDick GiordanoDave Cockrum et Mark Bright. Il est sorti le 13 janvier pour 35 euros. Il contient les titres US Batman #415-429 + Batman Annual #12 + Killing Joke + Batgirl Special #1 et Suicide Squad #10.

La collection DC CHRONICLES rassemble dans l'ordre chronologique de leur publication l'ensemble des séries propres à un personnage, enrichis de récits complets marquants. Ces albums sont enrichis de textes éditoriaux recontextualisant les épisodes, de commentaires des éditeurs, ainsi que d'extraits de courrier des lecteurs de l'époque.

Après 2 volumes se concentrant sur l’année 1987, qui ont commencé à réinventer le personnage, tout en ne négligeant pas des touches d’humour, c’est parti pour l’année suivante qui promet d’être tout aussi bonne : 1988. Si l’année 1987 était éloignée du Batman telle qu’on le connaît maintenant, cela allait changer avec ce 1er volume qui, on peut le dire, était une bonne année de merde pour le personnage.

Et c'est partie pour une année qui respire le bonheur !

Le premier changement notable dans ce volume est le ton qui se durcit. Tous les épisodes de la série Batman sont scénarisés par Jim Starlin (à l’exception de l’annual) qu’on pouvait déjà retrouver dans le volume précédent. Ici, il propose des histoires plus sérieuses et violentes pour Batman, mettant très peu en avant les vilains classiques. Les méchants sont des tueurs froids et des humains dans ce qu’il y a de pire que l’humanité peut créer, et le personnage est souvent impuissant face à des crimes qu’il ne peut pas toujours résoudre. Son Batman est plus proche de ce qu’on peut lire dans le présent, mais reste humain et sensible comme il le prouve dans certains épisodes. Il est faillible, et ça lui arrive d’échouer, mais fait preuve d’une grande force de conviction en n'abandonnant pas ses valeurs morales.

L’autre changement important concerne la caractérisation de Jason Todd. Il est ici plus imprudent et n'hésite pas à flirter avec le code moral de Batman. Il n’est pas forcément plus désagréable, mais il est plus effronté et Batman devra le rappeler à l'ordre à plusieurs reprises. Cela dénote avec l’année précédente, mais l’auteur justifie ce changement de comportement avec l’arc final qui clôt ce volume Death in the Family.

Pour ce volume les 3 gros morceaux qu’on peut retenir sont Killing Joke, l’arc Ten Nights Of The Beast et A Death In The Family.
Pour Killing Joke, si c’est la première fois que votre serviteur lit ce “classique” écrit par Alan Moore. Je dois avouer avoir été le plus marqué vers la fin. Tout le travail autour de la folie et du Joker est passionnant à découvrir. Le travail autour de la narration et de la mise en scène est sensationnel. La violence de ses actes est marquante et va définir les années à venir pour le personnage.
Un bon ajout de la part de l’éditeur pour saisir le contexte avec la sortie de Killing Joke est d’avoir mis le one-shot Batgirl Special, dont le processus de création dévoilé par les textes éditoriaux est toujours passionnant à découvrir. Plus que l’histoire, certes elle est sympathique mais un peu trop bavarde, ce qui nuit au rythme du récit.

L’arc Ten Nights Of The Beast oppose Batman à KGbeast un adversaire violent et sans pitié (Malgré un costume des plus douteux). L’auteur retranscrit la menace qu’il impose, et le récit est bien rythmé par l'action et l’avancée du scénario. Toutefois, la conclusion du récit surprend un peu mine de rien. On ne s’attend pas à cet acte final de la part de Batman.

Enfin pour le dernier arc de ce volume, l’auteur va installer deux intrigues qui vont s'entrechoquer là où on ne s’attend pas pour un moment d’anthologie. Jim Starlin n’épargne rien pour Robin avec le Joker, plus magistrale que celui d’Alan Moore. La mise en scène fait preuve d’une bonne tension jusqu’au bout. De plus, L’auteur ne s’arrête pas là et propose un sacré rebondissement pour le Joker après la mort de Jason (Oups, Spoiler, désolé mais ce n’est plus un secret), qui est plutôt gros et peut-être pas si utile que ça. Mais ça rejoint une thématique développée dans les épisodes précédents. Souvent les villains qu’affronte Batman malgré leurs actes trouvent un moyen d’échapper à la justice, mais jamais trop longtemps. Il faut quand même reconnaître que les premiers chapitres mettent du temps à démarrer et sentent un peu la narration de l'époque. Néanmoins ça permet à l’auteur de retranscrire les doutes de Batman avec justesse, surtout quand on devine qu’il est prêt à craquer arpès les actes du Joker.

En termes d’épisodes solos à retenir, on commence le volume par un tie-in avec l’event de l’époque chez DC Millenium. C’est sympa et le pitch de base (Savoir ce qu’est devenu Gordon) est attractif mais c’est au final très anecdotique à lire. De plus, il va falloir attendre le second volume de 1988 pour connaître la fin de l’histoire.

Le second épisode du volume permet de mettre en avant la relation Batman et Dick Grayson, à travers de très bon dialogues qui sonne juste, ça pose surtout un casse niveau continuité avec la série New Teen Titans qui se passerait presque en parallèle aux épisodes de 1988. Bref, ça ne date pas des New 52 les problèmes de continuité. On peut aussi retenir les numéros 421 et 422 qui proposent une suite satisfaisante à l’épisode 414, ainsi qu’une fin inattendue.

Pour les dessins, cette année est bien gâtée. Que ce soit les vétérans Jim Aparo toujours aussi bon ou Brian Bolland qui propose un travail détaillé et expressif pour Killing Joke, il n’y a presque rien à jeter. On est encore dans des dessins typiques des années 80 mais qui commencent à avoir des styles différents et à se démarquer, le plus flagrant étant Brian Bolland. Cependant, si je devais formuler une critique ça concernerait la la colorisation moderne pour certains épisodes. Les couleurs sont trop flashy et bave par moment.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les histoires
- Les dessins
- La partie éditorial
- Le changement d'ambiance

LES POINTS FAIBLES

- Une ou deux histoires plus faibles

 

4.5

Comics old-school de qualité !

Conclusion

Cette nouvelle année démarre très bien avec des histoires importantes pour le personnage toujours de grandes qualités, et accompagnées par des dessins réussis.