Brian Michael Bendis, Alex Maleev
Le secret longtemps détenu par le Caïd est lâché : Matt Murdock est Daredevil ! Qui a révélé cette information et quelles seront les conséquences pour l'Homme Sans Peur ? Nouvelle édition pour une période essentielle du personnage.
(Contient les épisodes US Daredevil (1998) 26-37, précédemment publiés dans MARVEL SELECT : DAREDEVIL 1)
On a droit à de l'excellent Bendis ce mois-ci, entre Alias et ce Daredevil, sans doute ce qu'il a fait de mieux pour la maison des idées. Un run magistral, sombre et haletant à souhait, servi par les fantastiques dessins réalistes d'Alex Maleev. Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est une erreur à corriger dès maintenant.
Cette série de Daredevil est l'une de mes préférées, elle essaie de se mettre dans la lignée de Miller. C'est sombre, Matt est plus torturé que jamais, mais c'est très bien écrit par Bendis avec les superbes dessins de Maleev. Et surtout toute la saga est palpitante, même la reprise ensuite par Brubaker. Bref, si le perso vous intéresse, foncez !
Suite quasiment directe au run de Miller vu le nombre de références au récit culte du scénariste, Bendis nous plonge dans un Hell's Kitchen rongé par le désespoir et la criminalité, sentiment fortement renforcé par le style de Maleev, auquel il faut s'habituer mais qui propose un réel parti pris cohérent avec la structure du récit. Cette symbiose entre le récit et le dessin culmine avec le numéro 44 au moment du face-à-face entre Nelson et Murdock, où on ressent toute la compréhension du personnage par Bendis. Un récit immanquable sur l'Homme sans Peur, que l'on dévore du début jusqu'à la fin, et qui ne donne qu'une envie : lire la suite.
Ce run de Daredevil signé Bendis/Maleev débute magistralement par les déboires du Caid qui auront pour notre héros des conséquences inattendues et un gain subi de notoriété. Indéniablement à posséder. Se lit d'une traite et mérite une place de choix dans toute bédétheque Marvel qui se respecte. A titre personnel, le dessin de Maleev est une réelle réussite qui nous change de l'archétype habituel du genre : c'est sombre à souhait.
Écrire un avis
Suite à une recrudescence de commentaires postés par des bots, l'espace commentaire est temporairement réservé aux utilisateurs inscrits.