Scénariste : MCFARLANE Todd
Illustrateur : ALEXANDER Jason
Coloriste : ALEXANDER Jason

Todd McFarlane et Jason Shawn Alexander ont su renouveler les aventures de Spawn, à l’aube de la publication du 300e numéro de la série. Monstres, fantômes et autres créatures bizarres sont sublimés par les ambiances sombres et glauques rendues par le dessin d’Alexander.
Spawn fait une halte en Syrie pour aider un ami ex-militaire à défendre son village des ravages de la guerre. Mais est-ce que la puissance de Spawn sera capable d’empêcher la destruction de ce village ! Spawn découvre également de nouveaux pouvoirs qui continuent à se manifester, tandis qu’une nouvelle incarnation du Violator apparaît. Pendant ce temps, Spawn e-reste sur la piste du meurtrier de son ex-femme…
Contient les épisodes US Spawn #283-288

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Spawn #283

Spawn (1992)

Spawn #284

Spawn (1992)

Spawn #285

Spawn (1992)

Spawn #286

Spawn (1992)

Spawn #287

Spawn (1992)

Spawn #288

Spawn (1992)

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de Spawn Renaissance Tome 6. Il est écrit par Todd McFarlane et est dessiné par Jason Shawn Alexander et Szymon Kudranski. Il est sorti le 19 février 2020 pour 15.95 euros. Il contient les titres US Spawn #283-288.

Ancien agent spécial du gouvernement des Etats-Unis, Al Simmons fut trahi et abattu par ses commanditaires. Revenu sur Terre sous la forme d'un Hellspawn, il dispense sa propre justice, échappant aussi bien au diktat des Enfers qu'à celui du Ciel.

La guerre qu'a engagé Spawn contre les forces divines et infernales l'a mené du fin fond des Enfers aux geôles d'une prison de haute sécurité. Mais est-il captif ou bien, au contraire, exactement là où il souhaitait l'être ? Ne serait-il pas en train de préparer sa vengeance contre ceux qui ont assassiné son ex-femme ?

Je vais les retrouver avant qu'ils ne la rattrapent et leur faire comprendre que je suis de retour.

Todd McFarlane continue son travail, plutôt efficace, sur la série Spawn. Le créateur a encore des choses à raconter et on ne va pas s'en plaindre. Les scènes horrifiques s'alternent avec des scènes plus légères, parfois cocasses, et on prend clairement du plaisir à suivre les aventures d'Al Simmons. Rien que de voir les personnages galérer à retirer le masque de Spawn est jouissif au possible.

De manière générale, on notera d'ailleurs qu'avec ce tome 6, l'auteur s'éloigne un petit peu du personnage de Cyan pour se concentrer un petit peu plus sur Spawn. Autant dire que les fans de la première heure devraient y trouver leur compte. Pour le reste, le traitement des personnages est bon, les idées, sans être complètement folles, restent plutôt bonnes et le côté dark est omniprésent. Avec ce tome, on renoue égaelment avec un côté un peu théâtrale qui n'est pas toujours présent dans l'univers de Spawn mais qui a déjà fait ses preuves par le passé. Retrouver cette petite touche est donc plutôt appréciable. Comment souvent, plusieurs scènes sortent vraiment du lot au niveau de la narration et du découpage. On peut 

Pourquoi cette installation, bourrée à craquer des meilleurs ingénieurs militaires du monde, est incapable d'arracher un putain de masque à quelqu'un.

Concernant la partie graphique, elle est tout bonnement exceptionnelle. Le style d'Alexander est, une fois encore, tout-à-fait à propos. Ses planches réalisées à la peintures sont à la fois sombres et bluffantes. C'est tout ce que l'on attend d'un dessinateur qui bosse sur Spawn. C'est dark, violent et oppressant à souhait. Il s'agit sans nul doute d'un des gros points forts de l'opus. Pour le reste, on notera un découpage assez classique mais très efficace ainsi qu'une mise en scène audacieuse qui rend d'autant plus hommage à l'univers de McFarlane. Enfin, les covers sont également spéctaculaires. Mention spéciale pour celle de SPawn #283 par Francesco Mattina même si, dans les faits, elles sont toutes très bonnes.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La partie graphique
- L'ambiance
- Une remise en avant de Spawn

LES POINTS FAIBLES

Aucun en particulier.

 

4

Un bon tome 6

Conclusion

Un Todd McFarlane plutôt inspiré et un Jason Shawn Alexander exceptionnel.