Scénariste : MCFARLANE Todd

Après avoir collaboré avec son partenaire d’Image Comics, Erik « Savage Dragon » Larsen, Todd McFarlane reprend les rênes de sa série fétiche pour un nouvel arc narratif. Pour l’occasion il reprend également ses crayons...

Le nouveau costume de Spawn commence à se constituer. Reste à savoir si Al sera en mesure de maîtriser les pouvoirs qu’il renferme. Il est pourtant bien décidé à se lancer dans une croisade contre le mal encore présent sur Terre, à commencer par les semeurs de mort que sont les dealers de drogue. Il fait face à ses plus grands et mortels ennemis… Sans parler des nouveaux qui ne manquent pas de surgir !
Contient les épisodes US Spawn #267-275

Pas d'avis pour le moment.

Spawn #267

Spawn (1992)

Spawn #268

Spawn (1992)

Spawn #269

Spawn (1992)

Spawn #270

Spawn (1992)

Spawn #271

Spawn (1992)

Spawn #272

Spawn (1992)

Spawn Renaissance arrive à son quatrième tome, et on repart de nouveau sur de nouvelles bases suite à la collaboration avec Erik Larsen. Alors, qu’est-ce que ça vaut ?

Finalement, alors qu’on attendait du premier Spawn Renaissance (critique ici) un nouveau départ, on a un peu l’impression que chaque album propose presque un récit complet. Le tome 2 nous montrait Spawn affrontant l’enfer (critique), et le 3 montrait un nouveau départ avec le changement d’Al Simmons qui décide de devenir un super-héros (critique). Ce dernier album se terminait avec un crossover avec Savage Dragon et Ant. Ce tome 4 repart donc de plus belle, en proposant une nouvelle intrigue. Au centre de celle-ci, nous avons Cyan, la fille de Wanda, qui se retrouve dans un centre de traitement pour adolescents. Elle va très mal depuis la mort de sa mère.

Al Simmons n’a plus les pouvoirs qu’il avait avant, et son costume est de plus en plus faible. Pourtant, lorsqu’il apprend que Cyan se drogue, il décide de remonter la piste des dealers, en ignorant que c'est Terry qui la drogue. Les aventures de Spawn prend pour l'occasion quelque peu des allures de Punisher. Le gouvernement s’en mêle aussi, et s’en prend à Terry. Le début de l’album se cherche un peu, et Todd McFarlane, au scénario, semble avoir un peu de mal à dérouler son histoire qui avance doucement. Puis les choses deviennent plus intéressantes, notamment avec le lien qu’a Cyan avec le costume de Spawn.

Cyan prend beaucoup d’importance dans ce tome, et sa relation avec Spawn, qui existe depuis longtemps, prend une tournure intéressante. L’album permet aussi d’introduire de nouveaux personnages, mais aussi de réutiliser des anciens (dont nous tairons l’identité). Parmi les nouveaux, il y a un méchant dont on sait très peu de choses, si ce n’est qu’il tue avec un gaz, et porte un vieux masque à gaz. Le personnage colle bien à l’univers de Spawn, et ça fait toujours plaisir d’en découvrir des neufs, ça change des démons et autres vampires. Finalement, même si le début semble assez hésitant, le récit se rattrape suffisamment pour qu’on ait envie de lire la suite à la fin.

Aux dessins, nous retrouvons Szymon Kudranski, maintenant un habitué de Spawn. Depuis Renaissance, l’univers est un peu plus lumineux qu’avant, et c’est le cas de cet album. Kudranski excelle dans les ambiances sombres, et son trait aléatoire souffre sur les planches les plus clairs. Il y des problèmes de proportion, des visages méconnaissables… et les défauts de superficialité de son dessin numérique sont mis en exergue. Bref, c’est très particulier, et il faudra feuilleter pour vraiment se rendre compte. Heureusement, le dessinateur ne rate jamais le personnage de Spawn qui a une classe incroyable, donc l’essentiel est sauf ! Pour finir, je ferai remarquer que l’album est bien fourni avec neuf chapitres : au prix de 17,95€, c’est une très bonne affaire !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

Un nouveau départ intéressant
Des nouveaux personnages, et des retours
La relation Cyan/Al

LES POINTS FAIBLES

Un peu pénible au début
Certains dessins

 

3.5

A suivre

Conclusion

Le récit a un peu de mal à se lancer, mais arrive tout de même à nous offrir de très bonnes choses, comme le développement de la relation entre Cyan et Spawn ou le nouveau méchant. La série nous a déjà proposé mieux, mais une fois l’album terminé, la curiosité de lire la suite est bien présente.