La série créée par Todd McFarlane en 1992 se poursuit avec son créateur toujours aux commandes ! A l'occasion du 30e Anniversaire de la série, l'univers de Spawn est en pleine expansion !
Spawn - alias Al Simmons - est confronté à d'étranges phénomènes. Soudain, une petite ville subit un black-out total. Lorsque l'électricité est restaurée, tous les habitants de la ville ont disparu ! Spawn se lance à leur recherche afin de les retrouver. Ce qui l'attend est pour le moins inattendu... Sans parler d'un ennemi qu'il croyait disparu à tout jamais !

  • octobruns
    octobruns

    il y a 1 an

    On s''ennuie un peu dans ce tome aux visées complo-mystiques. Mon moment préféré de la série reste de lire des 3 versions du journal TV

Spawn #321

Spawn (1992)

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Spawn (1992)

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Spawn (1992)

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Spawn (1992)

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Spawn (1992)

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Spawn (1992)

L’univers de Spawn s’est étendu, notamment avec de nouvelles séries : King Spawn, Gunslinger Spawn et Scorched. Cependant, la série historique, Spawn Renaissance, continue de tenir le flambeau. Après un tome 11 orienté action sort aujourd’hui chez Delcourt le tome 12 de la série.

Depuis le dernier numéro, les choses ont pas mal changé pour Spawn, puisque trois nouvelles séries ont été lancées. Si vous n’avez pas tout suivi, rassurez-vous, pour le moment, les séries peuvent se lire indépendamment. Spawn Renaissance avait tout de même subi quelques turbulences afin de montrer le lancement des autres séries, mais dans ce tome 12, tout rentre dans l’ordre. L’intrigue ne fait que très peu référence aux autres séries. Au contraire, cette éclatement du nombre d’albums a permis d’alléger Renaissance, et mieux recentrer le récit sur Al Simmons et un nombre limité de personnages.

Spawn recherche des informations sur ses ennemis, et suite aux évènements survenus sur l’île Oméga, il s’interroge sur l’attitude du Spawn Médiéval. Les lecteurs savent qu’il s’agit de Marc, dont l’armure prend possession du corps. La première moitié de l’album nous montre Spawn qui va interroger un vampire. Il découvre alors une femme captive dont ce dernier abuse; et qui va déclencher la fureur de notre anti-héros. Cette histoire permet de faire revenir un Spawn vengeur, comme on a pu l’apprécier plus en amont dans la série, lorsqu’il était plus solitaire.

Dans le reste de l’album, les différentes forces en jeu se préparent pour la guerre. Nous nous attardons notamment sur Cordelia, un ange qui exploite les Spawn pour les faire combattre. Il y aussi le retour de certains personnages comme Jim Downing ou Haunt. L’arrivée des nouvelles séries a fait du bien, et Spawn Renaissance ne s’éparpille plus. Nous suivons Al Simmons, le Spawn Médiéval, quelques ennemis et c’est pratiquement tout. Cette simplification de la série redonne un rythme nouveau et agréable au récit. L’arrivée d’un nouveau scénariste, Rory McConville, participe aussi à cette meilleure construction du récit. Todd McFarlane a la bonne idée de se faire épauler, car il ne peut pas gérer seul toutes les séries Spawn.

Au niveau du dessin, Carlo Barberi prend ses aises. Son Spawn est impressionnant, et charismatique. Depuis son arrivée, la série reprend sa puissance graphique, avec de très belles planches, très visuelles. C’est un régal pour les yeux, et sa présence semble s’engager sur le long terme. D’ailleurs, c’est la collaboration McConville/Barberi qui semble être la nouvelle équipe qui va durer pendant quelque temps. Et ce début annonce plutôt du bon pour la suite, qu’on a hate de découvrir. L’album a d'ailleurs une très belle couverture inédite de Paul Renaud, mais propose aussi les couvertures américaines à l'intérieur.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'efficacité de l'histoire
- L'ambiance à l'ancienne
- Les superbes dessins

LES POINTS FAIBLES

- Pas de gros évènement marquant

 

4

 

Conclusion

La série principale Spawn poursuit son chemin, et profite des autres nouvelles séries pour resserrer son intrigue, et se consacrer à l'essentiel. Un bon rythme se met en place, avec un nouveau scénariste.