La série créée par Todd McFarlane en 1992 se poursuit avec son créateur toujours aux commandes ! Les répercutions des actions menées par Spawn depuis le #300 sont terribles !
Al Simmons a vu l'avenir...Chaque victoire et chaque défaite change son destin et celui du monde. L'avenir est incertain et l'héritage du Medieval Spawn est en question, Spawn, She-Spawn et le Reaper passent à l'offensive. Quand un allié de longue date révèle son vrai visage, Cogliostro recrute aussi le GUNSLINGER SPAWN !

Contient les épisodes Spawn #308-313.

Pas d'avis pour le moment.

Le numéro 300 de la série Spawn est passé, et le tome précédent s’intéressait à son impact. Ce tome 10 continue dans la lignée, et participe à cette année riche en Spawn pour Delcourt.

Cet album contient les #308 à 313 de la série Spawn. Les forces du ciel et de l’enfer sont coincées sur Terre, et elles s’organisent pour combattre Spawn. Nous voyons notamment Cog passer un deal avec l’enfer. En conséquence des évènements survenus lors du #300, plusieurs Spawn se sont retrouvés amenés à notre époque, et l’objectif, pour Spawn et l’enfer, est d’en recruter le maximum à leur cause. Le Spawn vedette de cet album est en couverture, il s’agit du Spawn Pistolero.

Pour rappel, ce personnage aura le droit à sa propre série en fin d’année, et ce tome permet de nous en donner un aperçu. Pas trop de crainte à avoir, il a du charisme, et il pique même un peu la rôle principal à Al Simmons. En effet, en parallèle, notre Spawn habituel a une intrigue qui stagne un peu, car toujours faible au niveau de ses pouvoirs. C’est un peu le défaut des intrigues multiples, tout ne peut pas avancer au même rythme.

A part les histoires de Spawn Pistolero et Spawn, certains éléments de scénario nous sont donnés. C’est parfois très fragmenté et pas très clair, mais il n’y a pas de doute sur le fait qu’on en saura plus ensuite. Miss Spawn continue par exemple à agir, même si ça reste assez secondaire. En outre, la série s’inspire du réel, avec un virus qui se répand. En effet, les premiers chapitres datent de l’été 2020. Malheureusement, si l’idée se comprend, la réalisation est un peu maladroite.

Finalement, ce tome de Spawn propose énormément de choses, ce qui rend le tout assez décousus. On se demande parfois pourquoi on lit certains passages. Mais d’un autre côté, l’univers de Spawn n’a jamais été aussi riche et foisonnant. On sent que McFarlane ne veut pas se précipiter, et prend son temps pour raconter les choses. Le rythme de l’album est un peu plus lent, il se passe globalement moins de choses, mais c’est tout de même un plaisir de voir ce nouveau statu quo évoluer.

L’autre aspect fort de Spawn est graphique, et trois dessinateurs se succèdent. Le premier se nomme Ken Lashley et s’occupe des deux premiers chapitres. Son style est assez classique, mais efficace. Jim Muniz ne s’occupe que d’un chapitre. Il est plutôt irrégulier, mais avec un style très marqué et de belles planches. Enfin, l’album se termine sur trois chapitres dessinés par Carlo Barberi, qui va rester quelque temps sur la série. Il est plutôt bon, et rappelle un peu les début de Spawn Renaissance avec Jonboy. Son style est propre et très graphique.

Cet album est graphiquement intéressant, car il continue la tradition des propositions graphiques fortes de la série. Il remet en avant le côté tape-à-l’œil du dessin. Cet aspect est accentué par une riche galerie de couvertures.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Spawn Pistolero
- Les dessins
- La richesse de l'univers

LES POINTS FAIBLES

- Certains éléments obscurs
- Des intrigues qui stagnent un peu

 

4

Joli

Conclusion

La série Spawn a changé depuis le #300, elle est plus riche avec des intrigues plus nombreux, ce qui apportent des forces, mais aussi quelques faiblesses. Pourtant, elle est très intéressante à lire, et excitante pour la suite !