Tommy et Billy sont piégés dans un futur dystopique où règne un Power Ranger maléfique du nom de Lord Drakkon. S' alliant avec des visages familiers, ils doivent rejoindre la résistance s’ils veulent trouver le moyen de rentrer chez eux. Mais avec la guerre opposant Jason, Kimberly, Trini et Zack à Rita Repulsa et son armée de Goldars, y aura-t-il seulement un « chez eux » à retrouver ?

Kyle Higgins (Nightwing, Batman Beyond 2.0) et Hendry Prasetya (Power Girl) réussissent le tour de force d’adapter la licence superstar Power Rangers en une série fraîche et contemporaine.

Pas d'avis pour le moment.

Mighty Morphin Power Ranger...

Mighty Morphin Power Rangers (2016)

Mighty Morphin Power Ranger...

Mighty Morphin Power Rangers (2016)

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Mighty Morphin Power Rangers (2016)

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Mighty Morphin Power Rangers (2016)

La review du jour est un titre proposé par Glénat. Il s'agit de Power Rangers Tome 4 : Le règne de Lord Drakkon. Le numéro est écrit par Kyle Higgins et est dessiné par Hendry Prasetya et Daniel Bayliss. Il est sorti le 6 novembre pour 14.95€.

Tommy et Billy sont piégés dans un futur dystopique où règne un Power Ranger maléfique du nom de Lord Drakkon. S' alliant avec des visages familiers, ils doivent rejoindre la résistance s’ils veulent trouver le moyen de rentrer chez eux. Mais avec la guerre opposant Jason, Kimberly, Trini et Zack à Rita Repulsa et son armée de Goldars, y aura-t-il seulement un « chez eux » à retrouver ?

Kyle Higgins (Nightwing, Batman Beyond 2.0) et Hendry Prasetya (Power Girl) réussissent le tour de force d’adapter la licence superstar Power Rangers en une série fraîche et contemporaine.

Une fois n'est pas coutume, je pense qu'il est important que je parle de mon expérience personnelle sur cet univers avant de faire la critique de l'opus. Etant né en 1988, j'ai connu les dernières années du Club Dorothée ainsi que la première série Power Rangers. A cette époque, je n'aimais clairement pas cette série. En fait, j'aimais beaucoup "les bagarres" entre les Power Rangers et les méchants mais je n'aimais pas lorsque l'on passait aux combats avec les gros robots. Or, à l'époque... bah cela se passait systématiquement de la sorte. Enfant ou non, il était difficile de ne pas voir le schéma "combat à mains nues, combat de robots, défaite des méchants". Bien sûr, il y a souvent un schéma qui se répète dans les programmes pour enfants mais il est vrai que celui-ci me tapait particulièrement sur le système. Si j'en parle dans cette review, c'est parce que j'ai le même point de vue sur cette série aujourd'hui encore. Or... j'ai adoré le comics.

Je vais te confier l'armée qu'un guerrier de ta stature mérite. Mais si tu échoues avec celle-ci... alors... peut-être que des changements plus permanents seront requis.

Tout cela pour dire que la grande force de ce comics réside dans le fait que l'univers ait totalement embrassé le support papier. Nous ne sommes absolument pas dans la logique "combat à mains nues, combat de robots, défaite des méchants". Ici, vous avez bien une histoire qui est mise en place, qui évolue, qui met en avant de nombreux rebondissements (et qui en plus sont de qualité) et, bien sûr, possède une véritable finalité, bien différente de celle de l'éternel recommencement. Toujours grâce au changement de support, l'équipe créative se permet peut-être plus de choses qui n'auraient peut-être pas forcément été faciles à mettre en place à la télévision comme la multiplication des rangers verts (qu'il y ait un ranger vert ou quatre, les coups de production sont les mêmes en papier, ce qui n'est pas le cas pour la télévision). Bref, une véritable histoire, avec de bonnes idées, pas mal d'émotions différentes qui se mêlent, le tout entouré de bonnes scènes de combats, de bons petits dialogues et de quelques punchlines assassines. Pour ce type d'oeuvre, il n'en faut souvent pas plus.

Enfin, noton également que Lord Drakkon est particulièrement réussi. Sur le fond, il n'y a pas grand-chose de nouveau, mais cela fonctionne. Le personnage a été attendu pendant un bon moment mais cela valait le coup. Nombreuses sont les cases dans lesquelles le personnage dégage un sacré charisme.

Très bientôt... Nous allons écraser tous nos ennemis d'un seul coup.

Pour ce qui est de la partie graphique, il n'y a pas grand-chose à redire. Les dessins sont pour le moins impressionnants et il n'est pas rare de se retrouver à s'attarder quelques instants sur une planche. Les décors, la mise en scène, le design des costumes... tout est assez époustouflant, ce qui nous donne droit à de belles scènes d'action notamment. Tous les personnages peuvent être reconnus au premier coup d'oeil avec, en tête, Rita et Goldar qui sont très bien dessinés. Le travail concernant les couleurs est également à saluer. Enfin, les covers sont plutôt bonnes même si, effectivement, la cover principale sort du lot. Mention spéciale aux covers connectées de Steve Morrir et à la variant du numéro 16.

En bonus, vous trouverez les aventures de Squatt et Baboo ainsi que les variant covers.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- On est loin de la série TV
- Une histoire construite
- Lord Drakkon
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

Des détails

 

4.5

Une très bonne série

Conclusion

Un quatrième tome de qualité. La suite, s'il vous plait.