La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Venom : Chevalier de l'espace. Le numéro est écrit par Robbie Thompson et est dessiné par Ariel Olivetti, Kim Jacinto, RB Silva, Ario Anindito et Gerardo Sandoval. Il est sorti le 4 septembre pour 32€. Il contient les titres US Venom Spaceknight #1-#13.
Flash Thompson est devenu l’hôte du symbiote Venom. Grâce à lui, l’ancien soldat a opéré comme agent du S.H.I.E.L.D., avant d’être propulsé dans l’espace aux côtés des Gardiens de la Galaxie. Il est désormais un agent du cosmos, œuvrant pour la paix à travers la galaxie tout entière. Mais ses premières missions se révèlent plus compliquées qu’il ne l’avait prévu.
Venom, le personnage a eu un tel succès lors de ses débuts qu'il a, depuis, été mis un peu à toutes les sauces. Résultat des courses, lorsque l'on attaque un opus Venom, on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre (et pour cause, il y a bien plus d'un personnage que l'on peut voir dissimulé sous le symbiote). Pour cette fois, c'est l'ami Flash Thompson qui s'y colle. Le synopsis ne devrait pas perturber grand monde puisqu'à peu de choses près, il reprend son statut d'Agent Venom. En fait, la seule différence réside dans le fait qu'il ait sympathisé durant un temps avec les Gardiens de la Galaxie. Du coup, nous retrouvons Thompson en héros mais dans l'espace.
Tout d'abord, trouver le YT-19. Ensuite : baston. Une bonne dose de baston.
L'histoire en elle-même n'est pas mauvaise sans être exceptionnelle non plus. Si vous prenez ce livre tel qu'il est à savoir une simple distraction sans réel impact sur l'univers Marvel au sens large, la lecture devrait vous plaire. Après, il reste pour le moins évident que l'on commence à méchamment s'éloigner du personnage d'origine. Finalement, il ne reste plus grand-chose de la première incarnation de Venom. Bon, l'évolution a été lente, les lecteurs ont eu le temps de le voir venir, mais il reste évident que les fans du personnage version Eddie Brock risquent d'avoir du mal. Ici, nous nous retrouvons, à peu de choses près, devant une BD Star Wars mais avec l'univers de Spider-Man en plus. Et si on ne peut pas vraiment dire que la dimension cosmique est une déception, on ne peut nier que Thompson ne manque pas d'être très lourd parfois. Comme souvent, l'humour, cela se dose. Ici, c'est peut-être un petit peu trop. Néanmoins, il ne s'agit là que d'un avis purement subjectif.
Pour le reste, les retournements de situation sont plutôt bons, il y a une sacré dose d'action et les échanges avec les différents personnages sont bons. A noter qu'il y a même quelques petites références dissimulées ci et là notamment un clin d'oeil plutôt évident au dessin animé Ulysse 31.
Je m'appelle Flash Thompson. Je suis un agent du cosmos. Ouais, je ne sais pas ce que ça implique non plus.
Concernant la partie graphique, elle pourrait être divisée en deux parties malgré le grand nombre d'intervenants. La première moitié a une approche semi-réaliste avec un effet 3D qui va sans doute diviser les lecteurs de la première heure mais qui n'en reste pas moins réussi (et plutôt impressionnant). La deuxième partie contient des dessins plus conventionnels et, de ce fait, des dessins qui sont sans doute plus accessibles. Néanmoins, les deux restent de très bonne facture.
Pour ce qui est des covers, elles sont plutôt bonnes et font parfaitement état de la rencontre entre Venom et l'univers cosmique Marvel.
En bonus, vous trouverez les covers et les biographies des auteurs.
En Résumé
LES POINTS FORTS
- Une évolution intéressante du personnage
- La partie graphique
- Une prise de risque évidente
LES POINTS FAIBLES
- Une lecture agréable, tout au plus
Conclusion
Venom : chevalier de l'espace, c'est Spider-Man dans une histoire Star Wars. Cela va vous plaire... ou vous frustrer.
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