Scénariste : BRUBAKER Ed
Illustrateur : PHILLIPS Sean
Coloriste : BREITWEISER Elizabeth

La « Dream Team » formée par Ed Brubaker et Sean Phillips confirme ! Après le succès mérité de Fondu au Noir, Kill or Be Killed nous conduit sur les pas d’un homme forcé d’assassiner des criminels pour survivre !

Dylan s’enfonce toujours un peu plus dans les ténèbres, tandis que les forces de police de New York sont aux trousses de ce type masqué qui s’en prend aux salopards de la ville. Le justicier malgré lui finit par se rendre… Mais coincé entre les murs d’un hôpital psychiatrique, il constate que le Mal et la corruption qui règnent à l’extérieur l’ont suivi là où il est maintenant…

Pas d'avis pour le moment.

Kill Or Be Killed #15

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Kill Or Be Killed

Kill or be killed a toujours été prévu en quatre tomes, et nous allons nous intéresser à la conclusion de l’histoire. La série commençait plutôt fort, et je vous rappelle que vous pouvez retrouver les critiques du tome 1 et du tome 2 sur MDCU. Voyons si la fin est du même acabit.

Remettons-nous en contexte. Dylan tente de se suicider, mais un démon va le sauver, et lui imposer un contrat : il doit tuer des personnes qui le méritent, une fois par mois, sinon il mourra. Il s’attelle alors à la tâche. L’existence du démon est remise en cause, et il est établi qu’il n’est finalement qu’un produit de son imagination dans le tome 2. Le tome 3 débutait donc avec un Dylan sain d’esprit, qui prend ses médicaments. Le personnage principal étant le narrateur, tout n’est pas raconté dans l’ordre chronologique, et ce troisième album marquait la réunification des lignes narratives. Le tome 4 ne montre plus ou presque ce qu’il se passera dans l’avenir : nous sommes dans le présent et tout peut arriver.

Dans ses missions, Dylan s’est attaqué à la mafia russe, qui le recherche. La fin du tome 3 figurait le retour du démon, et au début du quatre, notre héros se trouve dans un hôpital psychiatrique. La plupart de l’album se déroule dans cet hopital, et tourne autour de Dylan et de son état d’esprit. Il s’adresse encore directement au lecteur, et nous donne ses pensées les plus sombres. Il peut néanmoins souffler un peu, car quelqu’un a pris sa relève, et tue des criminels avec le même mode opératoire. Pourtant, au cours du livre, l’étau va se resserrer, les russes vont se rapprocher de Dylan, tout comme la police, personnifiée par un agent qui va prendre de l’importance.

  

Ce tome 4 est moins surprenant que les précédents, mais arrive à encore proposer des moments forts. Nous pouvions redouter le pire concernant la conclusion de cette histoire, et Ed Brubaker s’en tire très bien. Sans s’attarder sur les détails pour ne pas divulgâcher, la fin évite la plupart des écueils que l’on aurait pu imaginer, et termine avec brio la série. Finalement, les quatre tomes sont dans leur globalité une réussite, un récit intelligent avec des idées fortes, et un personnage principal bien écrit et profond. Cette série s’avère être une œuvre majeure du duo Ed Brubaker et Sean Phillips qui arrivent encore une fois à offrir une proposition pertinente, tout en restant fidèles aux thèmes qui leur sont chers.

Au niveau du dessin, Sean Phillips assure toujours, avec un trait plutôt réaliste. L’artiste exécute son travail de main de maître, même si on aurait aimé un peu plus de folie, ou de variations comme dans Fondu au noir. Bref, si vous aimez le duo, il n’y a même pas à hésiter, et si vous ne le connaissez pas, Kill or be killed est un excellent moyen de le découvrir.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Une fin intelligente
- Le personnage de Dylan
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Pas grand chose

 

4

The End

Conclusion

Une conclusion à la hauteur de la série, et encore une belle réussite pour le duo Brubaker/Phillips.