scénaristes : Collectif, TYNION IV James, Snyder Scott - dessinateurs : Collectif, MAHNKE Doug, Capullo Greg

Alors que les plans de Barbatos concernant Batman apparaissent au grand jour, ses agents du Multivers Noir pénètrent notre réalité et confrontent leurs membres référents de la Ligue de Justice.
Mais qui sont en réalité le Dévastateur, Red Death, la Noyée ou bien encore le Batman qui Rit, ces Chevaliers Noirs qui tous semblent être une version déformée du plus grand des justiciers, Batman ?

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    L'histoire n'avance pas avec seulement 1 épisode à proprement parler de l'event, les origines des divers batmen n'apporte au final pas grand chose et auraient certainement été dans le dernier tome ou dans un "compagnion" plutôt qu'en plein milieu de l'aventure.

  • falancio
    falancio

    il y a 5 ans

    Mon titre préféré parmi les 3 de la saga: on nous présente les différents black-batmen, avec leurs histoires respectives.

  • A Peter
    A Peter

    il y a 4 ans

    Bien plus agréable et plus fluide à lire que le tome 1. Les intrigues des vilains sont plutôt divertissantes. 

  • Stéph
    Stéph

    il y a 3 ans

    Batman Métal Tome 2, est essentiellement un recueil de tei-in de qualité et passionnent qui nous plonge dans le multivers noir. Ainsi, celui-ci, nous racontant les origines palpitantes des différents Dark Batman. Malheureusement, le ratio tei-in/récit principal est déséquilibré, de ce fait l’histoire ne progresse pas ce qui rend ce tome le moins intéressant de cette trilogie.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics : Batman Metal Tome 2 - Les chevaliers Noirs. Il est écrit par Scott Snyder, James Tynion IV, Josh Williamson, Frank Tieri, Sam Humphries, Dan Abnett et Peter J. Tomasi et est dessiné par Greg Capullo, Doug Mahnke, Yanick Paquette, Jorge Jimenez, Carmine Di Giandomenico, Riccardo Federici, Ethan Van Sciver, Philip Tan, Tyler Kirkham, Francis Manapul, Tony S. Daniel et Riley Rossmo. Il est sorti le 6 juillet pour 22,50 euros. Il contient Batman: The Read Death #1, Batman: The Murder Machine #1, Batman: The Dawnbreaker #1, Batman: The Drowned #1, Dark Nights: Metal #3, Batman: The Merciless #1, Batman: The Devastator #1, Dark Nights: The Batman Who Laughs #1, Batman: Lost #1.

Enquêtant sur l’existence et les propriétés de différents métaux disséminés à travers la planète depuis des millénaires, Batman découvre un portail ouvrant sur anti-multivers ; des dimensions parallèles où l’Histoire a déraillé et où les membres de la Ligue de Justice ont été décimés par des Chevaliers Noirs terrifiants. Aujourd’hui, ces derniers décident d’envahir notre dimension.

Comme signalé dans l'introduction, il est de bon ton de signaler que l'histoire n'avance pas énormément ici. Comme le titre du volume l'indique, nous allons avant tout nous concentrer sur les Chevaliers Noirs dans cet opus. Batman Métal, le titre principal, n'a qu'un seul numéro ici. Une arnaque ? Non. En effet, les numéros ont beau ne pas faire partie de l'histoire principale, ils sont indispensables pour ne pas que les super-vilains de l'arc ne soient que des "belles gueules". Un numéro pour chaque personnage (de nouveaux personnages, rappelons-le), c'est loin d'être exagéré. On peut même parler de minimum. Après, est-ce que cette approche est la meilleure, ça c'est un autre débat. Quoi qu'il en soit, nous pouvons vous confirmer que le numéro Red Death se concentre sur Batman + Flash, Murder Machine sur Batman et Cyborg, Dawnbreaker sur Batman et les Green Lantern, The Drowned sur Batman et Aquaman, Merciless sur Batman et Wonder Woman, Devastator sur Batman et Superman, Batman qui rit sur Batman et le Joker (sans surprise).

Chose importante à signaler, ces numéros vont, pour beaucoup, être la goutte d'eau qui va faire déborder le vase. En effet, c'était déjà plutôt bien engagé mais c'est à présent sûr et certain : Batman Métal est noir. Les numéros sont sombres, durs, malsains, violents, pessimistes, macabres. Il n'y a rien auquel on peut se rattacher pour pouvoir respirer ou prendre un peu de recul. La seule référence réellement visible est un Robin qui tient un livre "le multivers pour les nuls". Pour le reste, c'est zéro référence, zéro humour. Que l'on soit d'accord, pour le lecteur averti ou qui n'attendait que cela, c'est jouissif. Mais pour les autres, le "grand public", mieux vaut prévenir deux fois plutôt qu'une.

Bienvenue dans le multivers noir. Ce n'est qu'une énorme blague comique. Si ce n'est que là-bas, personne ne rit.

Côté scénario, il y a pas mal de bonnes idées. Les transformations des Batmen suite à un traumatisme (mort des parents, mort d'Alfred, souffrance de Gotham...) est une excellente idée. La confrontation avec un super-héros a un côté un peu répétitif mais les logiques des personnages étant à chaque fois différentes, le tout se lit toujours très bien tout de même. De plus, chaque Batman a son originalité : on peut penser à Bryce Wayne pour l'histoire avec Aquaman ou Batman qui s'injecte le virus Doomsday pour vaincre Superman. Finalement, seule l'histoire autour du Batman who laughs est peut-être un peu plus décevante. Elle ne se démarque pas, sur aucun point, et c'est dommage. Par contre, il est bien cool de voir le personnage dans chaque numéro. On se rend alors compte qu'il tient le rôle de leader, de recruteur mais qu'avant tout, il tient le rôle de messager. 

Pour le reste, on notera de très bons dialogues et de nombreuses punchlines, des scènes fortes comme Flash attaché à la batmobile, pas mal de combats grâce aux massacres récurrents des super-vilains et des super-héros, un Barbatos intriguant et de bonnes petites idées comme Batman qui utilise les armes des Lascars contre Flash. Enfin, le fait que tous les Batmen sont confirmés comme étant des Bruce Wayne (ou Bryce Wayne, son équivalant) donne une dimension particulière au récit. Voir tous ces Wayne craquer, péter les plombs reste incroyable et on comprend mieux pourquoi il s'agit d'une histoire Batman plutôt qu'une histoire DC Universe au sens large.

Gotham est égale à elle-même. Elle prend, et ne donne rien en retour.

 

Pour ce qui est de la partie graphique, elle dépend essentiellement de l'artiste à l'oeuvre. Bien qu'il y ait un sentiment de continuité d'un point de vue visuel, les différences sont forcément présentes. En ce sens, le numéro autour de Murder Machine est incroyable et sort clairement du lot. Riccardo Federici et Rain Beredo ont effectué un travail exemplaire. C'est une véritable claque visuelle. A l'inverse, le numéro de Capullo (autrement dit l'histoire principale) n'est pas sans défauts. Si les Robins et plusieurs autres personnages sont exceptionnels, ce n'est pas le cas de tous les personnages. On peut penser à son Superman, notamment, qui est peut-être le moins impressionnant de tous les numéros présents dans le livre. Les traits du dessinateur de Batman who laughs manque également un peu de force, de caractère par moment. Pour le reste, les nouveaux personnages du multivers noir ont toujours autant de prestance et de charisme. Nombreux sont les personnes à trouver ces nouveaux personnages impressionnants du point de vue visuel et on ne peut que les comprendre. Pour ce qui est des covers, elles sont toutes assez bonnes. La cover de Batman who laughs est vraiment impressionnante notamment.

Devant moi, le jour s'efface.

De la lueur, de l'ombre prend place.

Prenez garde à la nuit !

Car Dawnbreaker est de sortie.

En bonus, vous aurez également pas mal de choses à vous mettre sous la dent : L'histoire forgée dans le Métal, les covers, des illustrations mais également des pages crayonnées. Des parties toujours intéressantes sur lesquelles on ne peut que s'attarder. 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les bonnes idées
- Un suspense maîtrsé
- Le passé des Batmen dévoilé
- Le design des personnages
- Les bonus

LES POINTS FAIBLES

- Des dessins variables
- Quelques éléments trop vite expédiés

 

4.5

Une bonne lecture

Conclusion

Une lecture qui, sans être sans défauts, a le mérite de secouer le Batman Universe. Les idées sont nombreuses et plutôt bonnes. L'univers est sombre, sans concession, jouissif.