Intergang poursuit son trafic d'armes au Kandhak alors que Renee Montoya et Vic Sage se lancent sur leurs traces.
Booster Gold, lui, voit sa popularité s'étioler au profit de celle de Supernova. Pendant ce temps, Extensiman continue son enquête, épaulé par le heaume du Docteur Fate, et la nièce de John Henry Irons savoure les plaisirs de la célébrité au sein d'Infinity Inc. Enfin, aux confins de l'espace, Animal Man, Starfire et Adam Strange croisent la route du pire des chasseurs de primes : Lobo !
Contenu vo : 52 #14-26
Suite de la maxi-série 52 et on continue de suivre ces personnages de deuxième voire troisième zone. C'est toujours très intéressant même si certaines intrigues stagnent plus longtemps que d'autres. Il n'emp^che que le pari de faire une semaine de la vie des personnages par numéro est toujours à saluer; C'est toujorus à suivre.
Si l'on peut applaudir le pari éditorial, force est de constater que les intrigues traînent en longueur. Heureusement, le format choisi par Urban permet de profiter dans de bonnes conditions et limite la lassitude. Un titre plus ambitieux sur la forme que sur le fond. Malgré un casting de scénaristes assez impressionnant, on ne ressort pas avec l'impression de lire un titre de haute volée. C'est divertissant, cela a des incidences sur l'univers DC mais on aurait pu espérer mieux. Avec 52, on découvre les limites aussi bien scénaristiques que graphique d'une série hebdomadaire.
Une suite de l'évènement 52 très plaisante où l'on peut continuer à suivre les aventures de Booster Gold, Black Adam et compagnie même si certaines intrigues sont vraiment très espacés entre chaque numéro, ce qui fait traîner le tout un peu en longueur. Parmi toutes ces histoires racontées, certaines sont prenantes et captent notre attention tandis que d'autres n'arrivent pas encore à amener à quelque chose d'intéressant et n'est là que pour remplir les pages blanches.
Les choses se précisent, même si l'alternance de récit reste difficile à suivre. La plupart des récits sont plutôt intéressants et j'ai hâte de voir comment tout cela va se goupiller ensemble à un moment donné. Je pense que j'ai préféré ce tome, même si je pense que qualitativement ça doit se valoir. Mais comme la prise en route des histoires du tome 1 était plutôt ardue, passé ce cap tout est plus agréable.
La review du jour sera un titre d'Urban Comics : 52 Tome 2. Il est sorti le 23 février pour 28 euros. Geoff Johns, Grant Morrison, Greg Rucka, Mark Waid et Keith Giffen sont les principaux auteurs rattachés à l'opus.
Intergang poursuit son trafic d'armes au Kandhak alors que Renee Montoya et Vic Sage se lancent sur leurs traces. Booster Gold, lui, voit sa popularité s'étioler au profit de celle de Supernova. Pendant ce temps, Extensiman continue son enquête, épaulé par le heaume du Docteur Fate, et la nièce de John Henry Irons savoure les plaisirs de la célébrité au sein d'Infinity Inc. Enfin, aux confins de l'espace, Animal Man, Starfire et Adam Strange croisent la route du pire des chasseurs de primes : Lobo ! Contenu vo : 52 #14-26
52 fait partie de ces quelques œuvres dont il faut connaître le contexte avant de se lancer bêtement dans la lecture. Dans le cas présent, il est simple pour les lecteurs et terriblement compliqué pour les scénaristes.
Outre le clin d'oeil au numéro 52, toujours très important pour DC, le titre n'est pas choisi au hasard puisqu'il est cette fois en lien direct avec les 52 semaines de l'année. Pourquoi est-ce important ? Tout simplement parce que les dirigeants de DC de l'époque avaient annoncé que la série 52 allait s'étaler sur une année entière au rythme d'un numéro par semaine ! L'intérêt ? Il y en avait plusieurs. Il y a le côté défi éditorial, la volonté de marquer le coup après la fin d'Infinite Crisis qui vient de s'achever et, enfin, il y a également le souhait d'utiliser la notion de temps réel. C'est-à-dire que lorsqu'un numéro sort chaque semaine, il marque bien une semaine écoulée dans l'histoire. Du coup, nous avons fréquemment des liens qui sont mis en place. Par exemple, si un personnage dit cela fait deux semaines que je ne me suis pas gratté la jambe, vous pouvez vérifier, il s'est gratté la jambe deux numéros plus tôt (ne prenez pas peur, ce n'est pas tiré du livre, c'est un exemple !). A présent que le contexte est donné, commençons la critique.
Comme signalé lors du premier volume, ce qui est marquant dans cette série, c'est que les bonnes idées sont très nombreuses (la cérémonie de l'archevêque Lobo, savant mélange de métal industriel et de bière), les personnages très bien exploités (Supernova, Booster Gold, Isis) voire intriguants (Skeet) et plusieurs scènes sortent du lot (le débat télévisé ou la prise de tête entre Montoya et Black Adam). Si tous les retournements de situations ne sont pas forcément à retenir, certains s'imposent d'eux même comme celui qui concerne Booster Gold à la fin du chapitre 2 (avec des explications données par Mark Waid tout de suite après !).
La mention spéciale est sans doute pour Lex Luthor. Toutes ces scènes sont particulièrement bonnes et permettent, grâce à son équipe de super-héros montée de toute pièce, de mettre en avant pas mal d'éléments (et presque autant de critiques) de l'univers des Super-héros. On parle identité ethnique, costumes, nom de code, ce qu'il faut dire face à un super-vilain, régime bref, l'importance des apparences lorsque l'on désire sauver la veuve et l'orphelin. C'est particulièrement bien amenée et intéressant.
De même, les scénaristes continuent de tenir la promesse de DC avec brio : tout se passe en temps réel et les absences de Batman, Superman et Wonder Woman sont maintenues. Le tout donne d'ailleurs lieu à des situations assez comiques comme Clark Kent qui dit c'est un travail pour Supernova (qui fait écho au fameux c'est un travail pour Superman qu'il aurait pronnoncé en temps normal). Idem concernant le temps réel qui est ici une véritable force, d'autant plus que les improbabilités liées à ce genre de principe sont plus que rares. Revers de la médaille, certaines scènes sont horriblement longues ou dénuées d'intérêt. C'est le cas par exemple de celle où nous suivons Starfire dans l'espace et qui semble interminable. Néanmoins, ces scènes ne sont pas pour autant représentatives de l'oeuvre dans son ensemble.
L'humour est efficace les rares fois où il pointe le bout de son nez, les dialogues sont bons (Le monde oublie trop rapidement le bien que font certaines personnes), le découpage correct et on notera la présence de quelques clins d'oeil sympathiques (Terminator, Lost, Sir Arthur Conan Doyle, Pirates des Caraïbes...) mais également de quelques cases assez symboliques dans leur mise en scène. Le cas le plus flagrant est sans doute Black Adam et Isis qui se marrient et dont on voit le reflet dans une marre de sang.
Côté dessin, il y a des baisses de régime. C'est à la fois indéniable et pas surprenant pour un sou. Forcément, avec un tel rythme de parution, il aurait été étonnant que les équipes artistiques parviennent à suivre sans aucun souci. Néanmoins, on peut s'accorder à dire qu'il s'agit là de quelques ratés, absolument rien de catastrophique. On notera, entre autre, les poses de certains personnages qui manquent un peu de conviction. Les dessins de Drew Johnson, sans être mauvais, marquent tout de même une certaine rupture avec ce qui a été fait auparavant. La cover principale possède un côté un peu fourre-tout mais en concervant une dimension épique. A côté de ces quelques côtés négatifs, on notera de très bons points positifs comme le design de la plupart des personnages. C'est le cas d'Ekron pour ne citer que lui.
A noter que ce deuxième offre pas mal de bonus. On notera une partie sur les origines de plusieurs personnages (avec également une mise en avant des armes, des pouvoirs et des récits essentiels liés audit personnage), des crayonnés, les travaux de recherches, les covers, les découpages, les notes des auteurs, les extraits de scripts...
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