Superman, Wonder Woman et Batman ont disparu des gros titres des journaux. Chacun s'est retiré de la scène surhumaine afin de se ressourcer après les événements tragiques de la Crise Infinie, mais la Terre n'est pas sans protection... Booster Gold, Question, Renee Montoya, et Steel reprennent le flambeau au cours d'une année qui va les voir confrontés à leur plus grand défi : une année sans l'Homme d'Acier, la Princesse Amazone et le Chevalier Noir... mais pas une année sans héros.

Contenu : 52 #1-13

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 7 ans

    Lancée en fanfare après Final Crisis, 52 n'a pas tenu toutes ses promesses. Malgré la présence d'une brochette de scénaristes triés sur le volet, la série souffre de son rythme hebdomadaire et du nombre d'épisodes. Si le graphisme garde une certaine homogénéité (surtout au début), on se doute que les équipes artistiques ne disposent que de peu de temps pour réaliser chaque épisode et cela se ressent. Scénaristiquement, de nombreuses intrigues sont lancées, dont certaines très intéressantes, mais consacrer une série à des seconds couteaux limite son potentiel. Les auteurs s'en tirent honorablement pour cette première expérience hebdomadaire (depuis, ce rythme de publication a fait florès avant d'être abandonné au profit des séries bimensuelles). Ils s'accordent pour que leur style ne parasite pas les histoires et le résultats est suffisamment cohérent pour qu'on ne sache pas automatiquement quel auteur à écrit quelle partie. Malgré ses défauts, 52 reste un défi éditorial très ambitieux et partiellement réussi. L'impact sur l'univers DC n'est pas anecdotique, ce qui rend cette réédition souhaitable pour les fans de DC, malgré quelques problèmes de rythme dans les volumes suivants.

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 7 ans

    Pas forcément objectif vu que c'est avec cette série que j'ai commencé les comics DC, Urban fait le bon choix en la publiant alors qu'elle se concentre sur des personnages de second plans comme Booster Gold, Ralph Dibny, Question et d'autres. Le rythme hebdomadaire peut faire ralentir la narration mais on voit l'étalement de l'intrigue semaine ar semaine et même jour par jour et c'est une bonne idée. Reste la partie graphique qui peut passer du bon ua moins bon, comme pour toutes les séries produites avec ce rythme.

  • The Batman
    The Batman

    il y a 5 ans

    Faisant suite au crossover Infinite Crisis, 52 propose de nous faire découvrir les conséquences de l'évènement en compagnie de personnages secondaires de l'univers DC, ce qui est innovant et intéressant pour une série de cette ampleur. Le tout se laisse avec plaisir et envie, avec certes certaines histoires moins intéressantes que d'autres mais on a quand même hâte de savoir ce que la suite va nous proposer.

  • arnaudk69
    arnaudk69

    il y a 1 an

    C’est assez difficile de ce faire un avis, car il y a plusieurs histoires parallèles aux qualités variées, mais qui vont sans doute ce croiser ultérieurement. Néanmoins, j’ai plutôt apprécié dans la globalité, même si c’est assez difficile à suivre. C’est la suite qui dira si c’est une bonne introduction ou non.

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    il y a 1 an

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    Baidu [Spider]

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    il y a 1 an

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Aujourd'hui, MDCU vous propose la review de 52 Tome 1 édité par Urban Comics. Il est sorti le 29 septembre pour 28 euros.

Superman, Wonder Woman et Batman ont disparu des gros titres des journaux. Chacun s'est retiré de la scène surhumaine afin de se ressourcer après les événements tragiques de la Crise Infinie, mais la Terre n'est pas sans protection... Booster Gold, Question, Renee Montoya, et Steel reprennent le flambeau au cours d'une année qui va les voir confrontés à leur plus grand défi : une année sans l'Homme d'Acier, la Princesse Amazone et le Chevalier Noir... mais pas une année sans héros. 

52 fait partie de ces quelques œuvres dont il faut connaître le contexte avant de se lancer bêtement dans la lecture. Dans le cas présent, il est simple pour les lecteurs et terriblement compliqué pour les scénaristes.

Outre le clin d'oeil au numéro 52, toujours très important pour DC, le titre n'est pas choisi au hasard puisqu'il est cette fois en lien direct avec les 52 semaines de l'année. Pourquoi est-ce important ? Tout simplement parce que les dirigeants de DC de l'époque avaient annoncé que la série 52 allait s'étaler sur une année entière au rythme d'un numéro par semaine ! L'intérêt ? Il y en avait plusieurs. Il y a le côté défi éditorial, la volonté de marquer le coup après la fin d'Infinite Crisis qui vient de s'achever et, enfin, il y a également le souhait d'utiliser la notion de temps réel. C'est-à-dire que lorsqu'un numéro sort chaque semaine, il marque bien une semaine écoulée dans l'histoire. Du coup, nous avons fréquemment des liens qui sont mis en place. Par exemple, si un personnage dit « cela fait deux semaines que je ne me suis pas gratté la jambe », vous pouvez vérifier, il s'est gratté la jambe deux numéros plus tôt (ne prenez pas peur, ce n'est pas tiré du livre, c'est un exemple !). A présent que le contexte est donné, commençons la critique.

 

La première chose que l'on peut dire sur l'oeuvre c'est que les scénaristes ont multiplié les défis. Le synopsis ne laisse aucun place au doute : les super-héros qui forment la trinité DC, c'est-à-dire Batman, Superman et Wonder Woman ne sont plus là (nous pouvons voir Clark Kent par exemple, mais pas Superman) et la série traite avant tout de personnages secondaires tels que Renée Montoya, Booster Gold ou Question. Une année sans les personnages les plus connus de DC en plus de tout ce qui a été annoncé plus haut... Il faut de sacrés scénaristes pour tenir le titre. Pas de problème, il y en a quatre dont la présentation n'est plus à faire : Johns, Morrison, Rucka, Waid. Quatre membres de ce que l'on peut appeler la fine fleur de DC Comics. Les quatre hommes bossent de concert sur chaque numéro plutôt que de prendre une semaine chacun et le résultat est là. Il n'y a aucun souci de fluidité et ce dès le premier chapitre. Non seulement les personnages secondaires sont intéressants à suivre (Booster Gold, Montoya, Black Adam, tout le monde en fait), mais en plus les intrigues sont haletantes et les dialogues savoureux. Les scénaristes prennent leur pied avec Booster « homme pub » Gold ou encore Green Arrow et cela se voit. Les mini-histoires évoluent, s'enchaînent toutes les 3-4 pages sans perdre le lecteur malgré la masse d'informations qui tombe, et s'entremêlent pour donner vie à des numéros passionnants. Comme souvent, nous avons droit la plupart du temps à un petit twist final qui nous pousse à continuer. Le meilleur du lot étant sans doute celui concernant Ralph Dibny lors du tout dernier chapitre du volume 1. Une fin qui se termine magnifique avec notamment une dernière planche particulièrement insoutenable. Une réelle claque visuelle !

Autre point positif, les scénaristes se sont efforcés de garder un certain recul. Les liens avec ce qui est autour de leur série sont nombreux afin de garder une certaine cohésion, et surtout un certain réalisme. En tête, nous avons Ralph qui demande à Booster Gold pourquoi il se retrouve veuf, pourquoi il n'a pas sauvé sa femme alors qu'il voit l'avenir. Notre ami Ralph parle ici d'un gros retournement de situation survenu quelques temps plus tôt dans Identity Crisis. On peut penser à Alan Scott qui explique bien qu'il est un des premiers super-héros de la Terre et qu'en tant que tel, il se doit de montrer l'exemple.

 

Enfin, on notera la multitude de bonnes idées qui s'enchaînent et qui donnent lieu le plus souvent à des intrigues vraiment intéressantes. Sans ordre particulier, on peut noter Skeets qui est la preuve que quelque chose cloche, la mention « le temps est détraqué » sur le tableau de Rip Hunter, Clark Kent qui est viré et ce qui s'en suit, le débat « est-ce que quelque chose de bénéfique doit forcément être mérité ? », l'idée de la signification du « S » de Superman inversé, le Culte de Conner...

Côté dessin, il y a des baisses de régime. C'est à la fois indéniable et pas surprenant pour un sou. Forcément, avec un tel rythme de parution, il aurait été étonnant que les équipes artistiques parviennent à suivre sans aucun souci. Pour autant, c'est le seul reproche que l'on puisse faire, des « baisses de régime ». Autant dire pas grand-chose lorsque l'on voit la quantité de travail accompli. Plusieurs personnages sortent du lot : Ralph Dibny (lorsqu'il finit par craquer), Renée Montoya et Batwoman. En somme, quelques ratés mais absolument rien de catastrophique.

Côté covers, la principale est tout simplement magistrale et est souvent celle que l'on retient de 52. Les autres sont parfois plus discutables mais elles ont toutes le mérite d'être intrigantes.

A noter qu'en bonus, nous avons des notes des auteurs entre chaque chapitre. Sans entrer dans le détail de ce que vous pourrez y trouver, sachez qu'il s'agit d'une réelle mine d'informations foutrement intéressante. Par exemple, ils y expliquent ce qu'ils voulaient mettre en place comme dialogue, ce qu'ils ont en fin de compte fait, tout en donnant une petit explication.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le concept
- Le nombre de bonnes idées par chapitre
- Les covers
- Les dessins (la plupart du temps)
- Certains dialogues
- Les notes des auteurs

LES POINTS FAIBLES

- Une baisse de régime de temps en temps côté dessin
- Beaucoup de changements de lieux et d'informations à digérer en peu de temps.

 

4.5

Une oeuvre importante dans l'histoire de DC

Conclusion

Sans aller jusqu'à dire que 52 est un grand classique, l'oeuvre reste très importante dans l'histoire de DC. Il s'agit d'un récit particulier, au contexte de création tout aussi particulier et qui n'est pas forcément à mettre entre les mains des novices.
Par contre, si vous avez déjà quelques heures de lecture derrière vous et si vous vous moquez de l'absence des Batman et autres grands noms de l'éditeur, 52 est une oeuvre qu'il faudra tôt ou tard mettre sur votre étagère.