Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Aquaman et le Limier martien forment l'équipe la plus puissante de la planète. Mais face aux nombreux dangers qui les menacent, ils vont devoir user de tous leurs atouts pour préserver l'équilibre de la Terre, y compris faire appel aux membres de la Société de justice d'Amérique ! Car Starro le Conquérant, leur plus vieil ennemi, est de retour.
(Contient JLA #18-26 + DC One Million #1-4 + JLA #1,000,000)
La review du jour concerne un titre proposé par Urban Comics : Justice League of America Tome 3 : Monde futur. Il est sorti le 27 octobre pour 28 euros.
Batman, Superman, Wonder Woman, Flash, Green Lantern, Aquaman et le Limier martien forment l'équipe la plus puissante de la planète. Mais face aux nombreux dangers qui les menacent, ils vont devoir user de tous leurs atouts pour préserver l'équilibre de la Terre, y compris faire appel aux membres de la Société de justice d'Amérique ! Car Starro le Conquérant, leur plus vieil ennemi, est de retour.
(Contient JLA #18-26 + DC One Million #1-4 + JLA #1,000,000)
Comme souvent dans ce genre d'oeuvres, l'opus met en avant une multitude de mini-histoires composées le plus souvent de deux chapitres. Avec des artistes de talent à la tête de l'équipe mais un nombre de pages aussi limité, il y a des hauts et des bas, forcément. Néanmoins, on s'accordera à dire que la qualité des histoires va du très bon au assez bon. Autant dire que cela reste plus qu'acceptable.
Il faut dire aussi que la composition de la Justice League of America donne envie de suivre l'équipe. Certes, il y a la trinité à savoir le « noyau de base » de la team des super-héros (Superman, Batman et Wonder Woman), mais il y a également des personnages qui se font peut-être un peu plus rares de nos jours. On notera Steel, Martian Manhunter mais également Wally West en Flash et Kyle Rayner en Green Lantern. Entre un Rayner assez sous-utilisé et un Wally West qui, à peu de choses près, vient seulement d'effectuer son vrai retour, les anciens lecteurs qui ont dû passer par un New 52 assez particulier devraient trouver leur bonheur dans ce tome de Justice League of America. Bien sûr, tous les personnages ne sont pas importants à chaque histoire, mais il y a bien une sorte de roulement qui fait que si Steel n'est pas important dans une histoire, il le sera deux histoires plus loin.
De manière générale, les histoires ont toutes un petit élément qui les rend à la fois agréables et assez différentes des autres. Une excellente idée que l'on ne voit pas venir et qui change radicalement la donne. On peut penser à la toute première histoire et le principe de la manipulation des probabilités. Une idée très sympa qui donne lieu à des scènes improbables et donc assez cocasses. Par exemple une poignée de super-vilains qui attaque le président en même temps sans se concerter, tous les Jean Dupont de la Terre qui tombent malade en même temps etc. La symbolique du chiffre 7 est intéressante, tout comme le principe des coincidences qui prennent des proportions délirantes et altèrent la réalité comme Bruce Wayne qui n'est pas Batman car l'arme qui devait être à l'origine de la mort de ses parents s'est enraillée.
Les histoires avec Sandman et la Legion de Justice A sortent également du lot tandis que celle qui met Adam Strange en dictateur est peut-être un peu trop répétitive.
On notera également quelques scènes qui prêtent à sourire tout en étant relativement rares. L'opus n'est pas là pour faire rire le lecteur, et c'est tant mieux. Le tout tourne le plus souvent autour de Plastic Man. Tantôt comique improvisé assez efficace, tantôt visage exagéré et remarques assez lourdes, il ne plaira pas forcément à tout le monde. A vous de vous faire votre avis.
Ce qui est à retenir, c'est que les scénaristes se lâchent et cela se voit. L'action est présente, les idées sont correctement développées et le récit est plutôt bien écrit. Des histoires à la fois divertissantes et ambitieuses qui devraient plaire au plus grand nombre.
Côté dessin, il n'y a rien à redire. La mise en situation est bonne, tout comme les scènes d'action. Le character design de de Sandman sort du lot. Chacune de ses apparitions est tout simplement magique. RAS concernant la colorisation.
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