Auteurs : Charles Soule, Ron Garney

Matt Murdock est de retour à Hell’s Kitchen mais avec un nouveau costume et un nouveau travail : avocat de l’accusation ! Passé de l’autre côté du barreau, Daredevil va devoir faire face à de nouveaux défis…dont celui de s’occuper de son protégé, Blindspot.

(Contient les épisodes US Daredevil (2016) 1-5 et All-New, All-Different Marvel Point One 1 (I), inédits)

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 8 ans

    Après l'excellent run de Waid et Samnee, c'est Charles Soule et Ron Garney qui reprennent les aventures de Daredevil et premier constat, ils ont profité de Secret Wars et le gap des 6 mois pour changer pas mal la vie de Matt Murdock. Nouveau costume, nouveau job en tant que procureur et le plus important peut etre, son identité est à nouveau redevenue secrète. Comment ? Mystère. Et c'est un peu ce qui me gène, si Soule va nous donner des indices mais attend quelques arcs pour nous révéler comment Matt a fait et pourquoi il est devenu un mec aussi détestable. Problème, on se doute que c'est un coup mystique et j'ai un peu peur que la révélation soit très banale. Car outre ce mystère, la série n'est pas très intéressante. Graphiquement c'est très bon, ça colle tout à fait à ce retour à un Daredevil très Dark. Pour le reste par contre... Mouais. J'espère que la suite me fera changer d'avis

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 7 ans

    Un nouveau départ pour le Daredevil qui pourrait pour certain être une redite et sembler assez « bateau ». Mais l’instauration d’un sidekick à un héros ayant l’habitude de la jouer solo est plutôt une bonne trouvaille ici. Sans pour le moment être forcément d’une grande originalité, on prend plaisir à retrouver tout ce qu’on aime du personnage de l’Homme Sans Peur : l’altruisme, l’abnégation et le côté sombre et torturé de Matt Murdock. On attend tout de même de voir si pour la suite, la nouvelle équipe artistique saura apporter un petit plus qui pourra faire la différence.

Daredevil #1

Daredevil (2015)

Daredevil #2

Daredevil (2015)

Daredevil #3

Daredevil (2015)

Daredevil #4

Daredevil (2015)

Daredevil #5

Daredevil (2015)

La review du jour sera du côté Panini de la force et donc de Marvel avec la critique du premier tome de Daredevil (collection 100%). A ce titre, il reprend les épisodes 1 à 5 de Daredevil (2016).

Daredevil revient à Hell's Kitchen sous un costume différent, tandis que la carrière de so alter ego, Matt Murdock, prend un nouveau départ. A présent épaulé par Blindspot, l'Homme sans Peur va devoir combattre l'implacable Dix-Doigts et ses vieux adversaires de la Main.

Decouvrez les premiers épisodes de la nouvelle série Daredevil, écrits par Charles Soule et dessiné par Ron Garney.

Si vous êtes un nouveau lecteur de Daredevil, rien n'a dû vous choquer. Si, à l'inverse, vous étiez à jour sur l'univers avant d'attaquer cet opus, quelque chose va forcément vous frapper : l'identité secrète du super-héros. Eh oui, il suffit de quelques pages pour comprendre qu'il y a eu une ellipse temporelle et que, durant ce laps de temps, il a dû se passer quelque chose de particulièrement intéressant puisque personne ne semble savoir qui se cache sous le masque de Daredevil. Le scénariste joue plusieurs fois cette carte et précise bien que Daredevil sait qu'à un moment donné, tout le monde connaissait sa véritable identité. Par contre, c'est à peu près tout ce qui a été mis en avant à ce sujet. Le pourquoi du comment est gardé pour plus tard, ce qui n'est pas plus mal.

En plus de ceci, on notera deux autres changements de taille : Murdock débute en tant que procureur et il a un partenaire de jeu lorsqu'il combat le crime. Pour ce qui est du premier point, il est un peu tôt pour en parler. L'évolution peut s'avérer intéressante mais dans le sens où, pour le moment, nous avons uniquement droit au très classique « je suis Daredevil donc Matt Murdock l'avocat ou le procureur, a du mal à suivre », il n'y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Concernant le second point, il y a déjà un peu plus de choses à dire. Le scénariste a bien mis en avant leur relation et s'est même permis de glisser un lien entre Blindspot et Dix-doigts (on reviendra sur ce dernier un peu plus tard). Daredevil s'en sort bien dans le rôle de maître d'arme tout comme Blindspot qui est à l'écoute, à l'envie d'apprendre mais tout en faisant des erreurs tout de même. Le résultat est simple, nous avons envie de voir les deux personnages à l’œuvre. Nous avons envie de les suivre et de les voir réussir.

Côté intrigue, se retrouve face à Dix-doigts (dix étant le nombre de doigt qu'il a sur chaque main). Il s'agit d'un personnage plutôt mystérieux aux pouvoirs mystiques et gourou d'une secte. Ce dernier promet de sauver tous ses adeptes. A plusieurs occasions, il transmet d'ailleurs une partie de ses pouvoirs à certains membres. En échange, bien évidemment, il prend tout ce qui leur appartient. L'affrontement est intéressant puisque Daredevil a toujours eu beaucoup de choses à dire sur la religion. Le voir affronter une secte est donc l'occasion d'avoir de savoureux dialogues. C'est d'autant plus intéressant que Daredevil est contre Dix-doigts mais également Matt Murdock, le procureur. Ajoutez à tout ceci un lien un peu facile mais plus que sympa avec La Main et vous avez une bataille finale qui laisse de côté le mano a mano pour laisser place à une grosse baston qui part dans tous les sens.

Concernant les dessins, ils sont tous très bons. Il n'y a pas de demi-mesure, juste un travail fait avec sérieux et précision. C'est le même principe pour ce qui est de la colorisation dont le travail est remarquable avec une tendance à la sur-utilisation du rouge, du noir et du blanc. Le résultat est étonnant et diablement efficace.  

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Daredevil en procureur
- Blindspot en side-kick
- Le personnage de Dix-Doigts
- Le suspense autour de l'identité à nouveau secrète de DD
- Les dessins
- La colorisation

LES POINTS FAIBLES

- Un manque de prise de risque

 

4.5

Une très bonne lecture.

Conclusion

Place des éléments sur le long terme tout en étant très distrayant.