Enfin ! Ou déjà ? Quoiqu'il en soit, ça y est, Marvel's Jessica Jones débarque sur Netflix, avec au casting Krysten Ritter dans le rôle de Jessica, Mike Colter en Luke Cage ou David Tennant en Kilgrave, le gros bad guy de la saison. 2ème série de la collaboration Marvel Studio/Netflix, Marvel's Jessica Jones est attendue au tournant après la claque qu'a été Marvel's Daredevil , d'autant qu'elle sera la première super-héroine Marvel en tête d'affiche d'une adaptation et... que le personnage est inconnu du public !

REVIEW SANS SPOILERS !

Les épisodes se suivent, mais ne se ressemble pas, tout comme Daredevil la série est réfléchie sur l'entièreté de sa saison, nous ne sommes pas comme avec Arrow ou The Flash au cas par cas avec un fil rouge récurrent qui lie chaque épisode. Mais cet épisode 4 intitulé 99 amis, nous permet de nous reposer dans la chasse à Kilgrave avec une enquête confiés à Jessica Jones par une cliente lambda. Nous sortons d’un épisode 3 dont la fin nous laissait un Luke Cage de côté. Au lieu de se lancer corps et âme à la recherche de Kilgrave, Jessica décide de s’occuper de cette affaire, tout en étant sur la réserve à cause de la précédente enquête qui a fini en bain de sang dans son ascenseur. Mais son envie de coincer Kilgrave est toujours présent, l’épisode met d’ailleurs en place un élément qui sera utile pour la suite.

A côté de tout cela elle cherche aussi la personne qui l’épie et la suis partout pour la prendre en photo et les donner à Kilgrave. Il y a donc pas mal d'événements dans cet épisode qui nous tiendront en haleine pendant 48 minutes sans jamais nous ennuyer, mais ces événements peuvent paraître quelques peu secondaires au premier abord, bien qu'ils se révéleront bien plus intéressant par la suite de l’épisode et de la saison. L’enquête est simple, mais permet à la série Marvel's Jessica Jones de s’ancrer définitivement dans le MCU : après une légère allusion dans l’épisode précédent, ici ce n’est plus aussi léger, c’est bel et bien concret et franchement ça fait du bien.

L’épisode est globalement très lumineux contrairement à ce qui nous a été habitué avec les précédents, la plupart de l’épisode se déroulent en pleine journée et nous permettent donc d’oublier l’omniprésence maléfique de Kilgrave pour quelques instants. Les moments sombres quand a eux contrent totalement ce côté lumineux et léger et soulèvent les moments importants et graves de l’épisode.

David Petrarca qui a aussi réalisé l’épisode précédent continue son histoire et boucle donc l’intrigue des photos, le fait d’avoir gardé le même réalisateur sur deux épisodes d'affilés montre que Netflix et Marvel veulent créer une vraie cohérence et logique, avec des intrigues qui ne durent pas forcement qu’un seul épisode. De plus, cet épisode est un véritable vent frais après la claque des trois premiers, les épisodes précédents étaient vraiment intenses et nous faisaient débarquer dans l’univers sombre et torturé de Jessica, ici c’est plus léger et nous ancre dans le MCU tout en continuant l’intrigue et n’oubliant pas l’objectif principal de Jessica.