Robocop : La critique

Robocop : La critique
Ceux qui me suivent et me connaissent bien sur MDCU savent qu’en plus d’être un adorateur de Batman , je suis également un grand fan de la saga (et du personnage) créée par Paul Verhoeven en 1987 : Robocop. Je ne reviendrai pas sur la genèse ni l’histoire de ce personnage (si vous ne le connaissez pas, honte à vous) puisque je lui avais consacré un numéro du DDALE il y a plus d’un an. Pour (re)lire ce numéro, cliquez ici.
 
Pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ? Parce que Robocop s’est offert une nouvelle genèse au cinéma grâce à un nouveau film, sorti dans nos salles le 5 Février, alors réalisé par le brésilien José Padilha.
 
 
Synopsis : Après avoir bâti sa fortune grâce à des drones militaires, la multinationale OmniCorp vise désormais un nouveau marché : ils veulent introduire les robots dans la vie quotidienne. Lorsque Alex Murphy, excellent policier, père et mari modèle, est presque tué dans l’exercice de ses fonctions, c’est l’occasion rêvée… OmniCorp le choisit pour en faire son premier « Robocop », un prototype mi-homme mi-robot.
Bientôt, il y aura des Robocops partout, dans chaque ville – ce qui garantira une fortune pour les actionnaires de la société. Mais ils ont oublié une chose : à l’intérieur de la machine, il y a un homme…

 
Casting : Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Samuel L. Jackson, Abbie Cornish, Jackie Earle Haley, Michael K. Williams, Jay Baruchel, Jennifer Ehle et Marianne Jean-Baptiste.
 
Si vous ne l’aviez pas encore compris, Robocop de José Padhila est un remake de celui de Paul Verhoeven et sert donc de reboot à toute la saga. Rarement un film aura été aussi appréhendé par les spectateurs et aussi dénigré avant sa sortie en salles. Les critiques ont fusé de toute part dès l’annonce du projet et n’ont cessé de s’amplifier au fur et à mesure que le long métrage de Padhila prenait forme. Il faut bien reconnaitre que les fans de longue date avaient de quoi être inquiets ! En effet, le remake de Total Recall, un autre film de Paul Verhoeven, s’était avéré laborieux et beaucoup pensaient que le réalisateur brésilien n’arriverait jamais à se hisser au niveau du premier film. Enfin, la production houleuse (José Padilha qui confiait notamment subir beaucoup de pressions de la part des studios) et les premières images du tournage (mon dieu, que Robocop était affreux) n’auront servi qu’à rajouter de l’huile sur le feu. Moi-même, j’étais très sceptique quant à ce film et craignait voir une bouse annoncée qui aurait fait honte au chef d’œuvre de Paul Verhoeven (je vous renvoie à nouveau à mon DDALE pour plus détails). Force est de constater que je me trompais car même s’il n’est pas parfait et n’atteint pas le niveau de l’original, le Robocop de José Padilha n’a pas à rougir et s’en sort avec les honneurs, créant ainsi la surprise grâce à un tas de bonnes idées.
 
Le film reprend tout d’abord la trame globale du premier opus, sorti en 1987 (rappelons à quel point Verhoeven était visionnaire avec ce film). Nous retrouvons ainsi l’OCP, Detroit ravagée par le crime mais surtout Alex Murphy, un policier grièvement blessé transformé en une véritable machine de guerre et qui part en quête de son humanité au cours du film. Toutefois, plutôt que de pomper intégralement le script du premier opus, Padilha a la bonne idée de s’en éloigner en n’en gardant que les principaux éléments afin de raconter sa propre histoire et de nous proposer sa propre interprétation du mythe.
Ainsi, si la trame de l’histoire reste la même, le propos lui est bien différent puisque Murphy garde sa mémoire, ses souvenirs et une grande partie de ses sensations. Alex Murphy ne part donc pas en quête de son passé dans ce film mais doit au contraire s’adapter à sa nouvelle vie, à sa nouvelle condition et à son nouveau corps. De ce fait, comme dans le film de Verhoeven, nous avons toute une réflexion sur ce qui définit l’humanité et l’humain et ceci même si elle nous est présentée de manière différente. Presque intimiste, le film reste très centré sur le personnage de Murphy et nous fait découvrir ses peurs, ses doutes, ses appréhensions tout en le montrant tenter de redevenir celui qu’il était et de renouer avec son ancienne vie. Nous avons donc le droit à de nombreuses scènes très fortes telles que la scène du réveil de Robocop ou la scène très poignante où Murphy découvre ce qu’il reste de lui.
 
 
De plus, d’autres éléments changent par rapport à l’original : la famille de Murphy gagne en importance et sa femme joue un rôle non négligeable dans le film, son partenaire s’appelle toujours Lewis mais n’est pas une femme et enfin, le scientifique qui a conçu Robocop, le Dr. Norton, tient un rôle central au sein de l’histoire. Figure paternel et bienveillante à l’instar de Murphy, ce dernier permet également d’amener plusieurs réflexions sur l’éthique et la science. On a toutefois le droit à de nombreux clins d’œil au premier film à travers les ED-209, l’antagonisme croissant entre Robocop et ses créateurs, la quête de Murphy pour retrouver ceux qui ont essayé de le tuer ou encore (et nous y reviendront), la satire de la société américaine.

Toutefois, nous pourrons regretter le manque d’envergure du scénario. Nous ne pouvons pas passer à côté des facilités scénaristiques qui ponctuent le récit ou encore à côté du final, qui laisse à désirer et ceci même si la toute dernière scène est, comme la scène d’ouverture, absolument jouissive. Nous n’avons pas vraiment de véritable conclusion et le tout s’enchaine comme un cheveu sur la soupe.
Les personnages sont également très caricaturaux et nous retrouvons le père policier incorruptible trop occupé avec son travail, le bon vieux partenaire noir, l’épouse aimante et dévoué, le médecin bienveillant et avant-gardiste et le maléfique magnat de la finance.
Néanmoins, ces défauts ne gâchent en rien le film. La narration et le rythme restent très efficaces et sur de nombreux domaines, José Padilha nous offre quelque-chose de bien plus fin et mature que ce que l’on pourrait croire.
 
 
Nous retrouvons ainsi la satire et la critique de la société américaine si chère à Paul Verhoeven. L’histoire s’inscrit dans un contexte post-11 Septembre (là où celle du film de 1987 prenait racine dans l’Amérique de Ronald Reagan) et nous décrit un monde ultra-connecté dominé à la fois par les firmes multinationales et la technologie (les avancées décrites semblent réalistes et qui pourraient très bien avoir lieues d’ici une vingtaine d’années). La société matérialiste, le capitalisme outrancier, les mentalités américaines, la criminalité, la corruption, les dérives de la technologie et de la science mais aussi les prétentions impérialiste des Etats-Unis… Tout y passe et le film se montre très critique envers la société américaine du XXI° Siècle. Je ne m’attendais vraiment pas à retrouver cet aspect qui me tient énormément à cœur. C'est ce que j’apprécie chez Verhoeven, et j’ai donc été encore une fois agréablement surpris d’autant plus que c’est très rare de voir de tels éléments dans les productions aseptisées d’Hollywood qui sortent aujourd’hui. Le second degré et l’aspect caricatural du pays, lui aussi très utilisé par Verhoeven, est également présent dans ce remake et n’en rend le message que le film veut faire passer encore plus fort.
 
Enfin, une grande partie de cette satire de la société américaine se fait à travers la télévision. Padilha a l’excellente idée de ne pas occulter cet aspect du film original et à l’utiliser de manière intelligente cohérente avec son histoire. Pas question de journal télévisé ici mais plus d’une émission de télévision américaine classique où un animateur, ici Pat Novak, prend position quant à des sujets d’actualité. La télévision en prend donc elle aussi pour son grade et le film met lui aussi en avant la manipulation de l’information par les médias, des médias qui sont le plus souvent au service des puissants et des dirigeants.
 
 
Le plus gros point fort du film reste toutefois son casting. Avec des noms tels que Gary Oldman, Samuel L. Jackson, Michael Keaton, Abbie Cornish ou encore Earle Haley pour ne citer qu’eux, autant dire que ce dernier avait de la gueule.
Sans surprise, le film remplit ses attentes de ce côté-là et les acteurs offrent tous une excellente prestation. Samuel L. Jackson est jouissif dans le rôle du présentateur de télévision Pat Novak. Nous n’avons pas l’habitude de le voir dans ce genre de rôle et l’acteur se débrouille vraiment bien et arrive à renouveler correctement son jeu. Evidemment, Gary Oldman est grandiose dans le rôle du Dr. Norton et donne au personnage toute sa dimension posée et bienveillante. Abbie Cornish, Earle Haley et le reste du casting (citons Michael K. Williams qui incarne Jack Lewis ou Patrick Garrow qui joue Vallon) ne sont pas en reste non plus.
Il reste toutefois deux autres noms qui se distinguent. Le premier est Joel Kinnaman, l’acteur qui interprète Robocop. Relativement méconnu, notre homme rentre très bien dans le rôle et lui apporte à la fois tout le charisme et la dimension tragique qui va avec. Le deuxième est bien-sûr Julien Lepers, euh je veux dire Michael Keaton qui fait des merveilles avec le personnage de Raymond Sellars, le patron de l’OCP. L’acteur est juste brillant et on en vient à se demander pourquoi il n’est pas plus à l’affiche au cinéma. Et pour ceux qui n’auraient pas encore compris, oui Michael Keaton est bien celui qui a interprété Batman dans les films de Tim Burton.
Un petit mot également sur le doublage VF qui est de qualité et rend Justice à ce jeu d’acteur.
 
 
A côté de cela, la réalisation reste elle aussi très efficace. Il y a quasiment rien à reprocher au film d’un point de vue visuel. Certains pourront peut-être mentionner quelques petits défauts (mais alors très mineurs) dans les plans et sur la manière de filmer mais ce serait vraiment chipoter car les effets spéciaux sont de très haut niveau. La réalisation est nerveuse, musclée et truffée de bonnes idées (la scène du réveil de Murphy constitue un excellent exemple). Les scènes d’action sont elles aussi très bien gérées comme le prouvent le combat final ou le passage où Robocop prend d’assaut un repère de mafieux et où éclate une fusillade, fusillade qui se déroule pratiquement que dans le noir.
Néanmoins, tout n’est pas parfait et la bande originale du film ne restera pas dans les annales. Le thème principal de la saga Robocop a certes été remixé et est toujours aussi efficace mais à côté de cela, la bande son du film manque d’envergure et de tonus que ce soit sur les scènes d’action ou des scènes plus dramatiques. Toutefois, les effets sonores restent très convaincants.
 
En ce qui concerne la violence, le film de Padilha est bien moins gore et cru que celui de 1987. Est-ce forcément un mal ? Cela dénature-t-il vraiment le personnage ? Je ne pense pas, bien au contraire.
Pour ceux qui pensent que Robocop est forcément un film déconseillé au moins de 16 ans avec du sang et des tripes à l’air toutes les 5 minutes, je leur conseillerais de mieux regarder le premier opus. Si le film de Paul Verhoeven était si violent, c’était parce que le réalisateur mettait un point d’honneur à montrer à quel point la société américaine qu’il dépeignait dans le film était violente. Verhoeven montrait que les hommes étaient si brutaux et s’acclimataient tellement à la violence qu’ils en devenaient des animaux. Cela est visible lorsque Bodicker et sa bande massacrent littéralement Murphy, font des ravages en ville ou bien lorsque des criminels commettent des horreurs : la violence est gratuite, assumé et ceux qui la commettent prennent leur pied.
Padilha n’avait pas pour vocation à faire passer ce message dans son film d’où le fait que cette violence soit, à juste titre, atténuée.
 
 
Enfin, terminons par évoquer un aspect du film qui fait encore débat : le look de Robocop. Comme vous avez pu le voir dans le trailer, le protecteur de Detroit à deux armures différentes dans le film : la première est une version modernisée de celle du film de 1987 tandis que la seconde est sa fameuse armure noire. Si la première armure est juste sublime et offre une belle modernisation de l’allure du personnage, la seconde a encore du mal à passer. Certes, il y a du mieux mais nous avons toujours l’impression de voir un mixte entre Batman et Iron-Man. L’armure noire manque donc clairement d’âme et d’identité visuelle d’autant qu’un léger effet plastique persiste lors de certains passages. Toutefois, sa présence dans le film est totalement justifiée et de ce fait, la pilule passe nettement mieux.
Pour terminer, pendant qu’on y est, nous pourrons aussi reprocher le fait que Robocop se prenne un peu trop pour Batman sur sa moto dans des plans qui, même s’ils ont de la gueule, font franchement penser à The Dark Knight.
 
 
Ainsi, loin d’être cette catastrophe tant annoncée, ce remake de Robocop est au contraire une très bonne surprise. José Padilha réussit le tour de force de ressusciter et de moderniser de manière efficace ce personnage mythique et nous offrir un film alliant action, divertissement et réflexion sur le monde actuel. Evidemment, le niveau du film est très loin de celui de Paul Verhoeven mais il faut tout de même reconnaitre que Padilha et son équipe ont fait du bon travail et s’en tirent avec les honneurs.
Alors certes, l’aspect « blockbuster aseptisé » des films hollywoodiens se fait parfois ressentir et le film a quelques défauts (le plus flagrant restant le scénario et des personnages classiques) mais n’empêche qu’il reste très divertissant et qu’il a le mérite de faire réfléchir le spectateur.
Je me rappelle avoir lu il y a plusieurs mois que José Padilha s’était plaint des conditions dans lesquelles il avait réalisé le film, ses relations avec les studios étant très difficiles. Il évoquait avoir vécu un véritable enfer et avoir vu 90 % de ses idées rejetées. Cela m’avait fait très peur mais au final, il s’en est plutôt bien sorti. J'avoue tout de même être curieux de voir ce que le film aurait donné s’il avait eu les mains totalement libres…

 
[conclusion=4][/conclusion][onaime]- Une excellente surprise.
- Une modernisation efficace du mythe.
- Un casting très solide (Gary Oldman et Michael Keaton en tête).
- Une réalisation très soignée et des effets visuels au top.
- Les scènes d’action.
- Un bon divertissement qui fait aussi réfléchir.[/onaime][onaimepas]- Quelques facilités scénaristiques.
- Des personnages assez caricaturaux.
- Une bande son qui manque d’envergure.
- L’apparence de Robocop qui a toujours du mal à passer.[/onaimepas]
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  • Gringuelin
    Gringuelin

    il y a 10 ans

    J'avais effectivement quelques doutes sur la direction qu'allait prendre le film - notamment parce que l'original de Verhoeven ne peut pas être égalé selon moi -, mais vu ta critique BatD, je pense que j'irai assez vite me faire une opinion sur ce remake !

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 10 ans

    Encore une critqiue positive que je lis ...J'vais changer d'avis sur ce film !!! Bon c'est sûr que j'vais aller le voir ! Mon chouchou restera sans doute celui de 1987 de Verhoeven avec Peter Weller

  • Bubl
    Bubl

    il y a 10 ans

    Les gens ont ralé sur le remake de Total Recall sauf qu'il a le mérite d'être plus fidèle au bouquin que l'adaptation de Verhoeven tout comme Starship Troopers qui s'éloigne pas mal du livre de base. Robocop qui lui est purement une invention de Verhoeven m'a beaucoup plus et j'ai trouvé ce remake plus fouillé au niveau scenar et génése du roboflic :)

  • Timeknight
    Timeknight

    il y a 10 ans

    Toujours pas programmé en Belgique et je lis une super critique pffff... Monde cruel je veux voir ce film^^

  • RYO
    RYO

    il y a 10 ans

    J'apprécie ta critique et j'ai beaucoup aimé le film étant un fan du réalisateur. Effectivement, on n'atteins pas le niveau du film de Verhoeven mais je trouve ce remake bien fait, le mythe est dépoussiéré avec justesse et les fusillades sont juste génialissime ! Mention spécial à la scène ou Robocop prend d'assaut le bâtiment de l'OCP et se fight avec les ED-209. Concernant le look de Robocop, j'aime beaucoup, autant l'armure de l'époque que la noir, malgré son "effet" plastique.

  • Bane
    Bane

    il y a 10 ans

    Pas encore vu, ta critique donne envie de le voir malgré tout... ça à l'air moins décevant que prévu :) Enfin, pour les Remake, ça sera toujours le même problème : les gens râlent et sont (parfois) de mauvaises fois sur ce genre de production simplement parce que ça reste des "remake". Forcément un film-remake souffre de la comparaison avec le prédécesseur... et je crois que je n'ai encore jamais vu un remake qui récoltait un bon score au box office et des critiques unanimes. Qu'Hollywood arrête d'en faire et les gens cesseront de râler ^^ Je crois que ce qui m'avait gêné dans celui de Total Recall c'est que bah... je l'ai vu et je l'ai déjà oublié. Alors que celui de Verhoeven m'a clairement marqué alors que j'ai du le voir deux fois. Parce que le premier a une "âme" et le second ressemble à tout les blockbuster récent... Je croise les doigts pour celui-ci...

  • Hulk
    Hulk

    il y a 10 ans

    Mouais, autant allez voir l'original hein ! A aucun moment le film ne modernise le myhte. Robocop, c'est avant tout l'histoire d'un robot qui se découvre humain. En cela, on est dans les thématiques de Philip K Dick. Le film poursuit cette thématique en critiquant la société américaine, tout le monde en prends pour son grade, surtout les youpies. Le remake allonge les défauts. Les scènes d'actions sont ratés et peu prenante. L'intrigue est peu réjouissante, tant le film mets du temps à démarrer. La thématique de l'identité est survolé, comme tout le reste. Alors oui, cela dénonce un peu. Mais à chaque fois, ce n'est jamais approfondi. Et puis sans compter tous les acteurs qui cabotinent à mort. Mouais, si vous êtes pas regardant sur la qualité, vous pouvez y aller.

  • Songoku
    Songoku

    il y a 10 ans

    C'est vrai qu'avec le costume noir on dirait kit de K2000 mais quand on a vu la fin ça passe, mais le film reste plutôt bon( j'ai adoré celui de 1987) et se laisse regarder en revanche j'aurais quand même aimé UNE inspectrice Lewis ça aurait donnait une autre porte à l'histoire ! Mention spéciale tout de même à Keaton et Jackson qui nous montre un jeu d'acteur superbes !!!(Quand on vous dis que DC et Marvel peuvent s'associer et donner de belle choses)

  • mmat1986
    mmat1986

    il y a 10 ans

    Songoku a écrit:
    (Quand on vous dis que DC et Marvel peuvent s'associer et donner de belle choses)
    ça à été fait à une époque, avec un personnage nommé Access pour faire un lien entre les deux firme. DC Versus Marvel : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/6/63/DC_Versus_Marvel_1.jpg http://24.media.tumblr.com/tumblr_mbo6yvL4Le1rnhr86o1_1280.jpg Access: http://www.bedetheque.com/media/Couvertures/DCvsMarvel10_11052002.jpg ça à donné lieu à de curieux mélange: Iron Lantern: http://static3.wikia.nocookie.net/__cb20090718162707/marveldatabase/images/7/72/Iron_Lantern_Vol_1_1.jpeg Spider-Boy: http://goodcomics.comicbookresources.com/wp-content/uploads/2008/09/5588_4_1.jpg Dark Claw: http://www.rockethideout.com/articles/images/darkclaw/darkclaw7.jpg Super Soldier: http://theonedollarbin.files.wordpress.com/2010/08/supersoldier1ud2.jpg Hyena: http://theonedollarbin.files.wordpress.com/2010/08/supersoldier1ud2.jpg

  • juliencroquette
    juliencroquette

    il y a 10 ans

    Je voulais dire que j'ai adoré ce film surtout encore une fois Gary Oldman qui tient son rôle magistralement et puis Michael Keaton fait un excellent chef pourri sa lui va trop bien et mention spéciale a Samuel L Jackson ^^ mais le perso principal qui est tenu par Joel Kinnaman me laisse un peu perplexe mais joue bien son rôle, mais je trouve dommage qu'on ne voit pas la pauvreté de la ville et le fait que la ville est sous influence des voyous comme dans les anciens et puis qu'il ne nomme pas les directives prioritaires et puis je pense qu'il aurait du faire au début qu'il porte l'ancien costume de métal (enfin un remake ^^) comme ils ont fait je pense que c'est celui la qui aurait du être détruit comme c'est le 1er et la a la fin seulement lui mettre le nouveau donc le noir genre il passe le relais de l'ancienne trilogie. Et puis aussi c'est vraiment dommage qu'il a déjà tout des robots hormis les ED209 dans d'autres pays je trouve que sa casse tout et puis c'est inutile .Mais je m'attendais a un remake nul et franchement j'étais étonné j'ai adoré le générique .

  • Sephircloud
    Sephircloud

    il y a 10 ans

    Ce film me divise, les 10er minute avc le gosse sont énormes on se dit ok si ils font sa la alors le reste va deboité puis plus rien jusqu'à la scène ou Alex découvre son corp la j'avoue j'ai été surpris et c'est une scène pleine d'émotion puis ensuite plus rien, la fin est vite expédié, a aucun moment nous avons mal pour alex comme dans l'original ou on ressent la douleur de robocop quand il se bat a la comme un chiffonniers, le film manque aussi de scène et de replique culte, on a par contre plein de clin d'oeil au fimm original : l'armure du 1er en presentation sur video projo, j'en prendrai "pas" pour un dollar... pour ceux qui ont vu le 1er film celui ci est pas mauvais et pour ceux qui on pas connu l'original alors c un bon film d'action tout de même.

  • Vic
    Vic

    il y a 10 ans

    Robocop, Nick Fury, Comiisaire Gordon et Batman, dans le meme film - ça promet!

  • Gregdevil666
    Gregdevil666

    il y a 10 ans

    Honnêtement je m'attendais à une purge, finalement j'ai été agréablement surpris. Après il n'arrive pas à la cheville du classic de Verhoeven, la faute à un scenario qui ne sait pas trop ou il va, à un acteur aussi charismatique que mon gant de toilette, de meme qui la story-arc avec sa famille, très formaté, et à des scènes d'action légèrement pompeuse et pas originales. Quelque bon points pourtant : Keaton et Oldman parfaits pour ces rôles, la transformation de Robocop, les SFX. Les 40 première minutes en faites. Puis le film s'enlise, ça deviens lourd et on a pas vraiment de bad-guy. Beaucoup de point négatif, mais je m'attendais tellement au foirage de l'année, qu'au final j'ai pris du plaisir. Cependant, j'aurais voulu voir ce que Padilla aurait fait si il avait eu les coudées franches. Bref, un remake intéressent mais bourré de défauts.

  • mmat1986
    mmat1986

    il y a 10 ans

    Bon ben assez déçu mais moins que je ne l'aurais cru! en fait là sur le coup, si je fais ma critique, je vais descendre ce remake... pourtant, je ne me suis pas ennuyer devant même si honnêtement il n'y a que 2 scènes qui m'ont marqué dans ce film, Murphy sans son armure et Robocop revivant son meurtre( et encore je suis gentil avec cette scène...) Malgré tout, ils ont vidé le film et son personnage de beaucoup trop d'éléments, on ne ressent aucune émotion hormis hormis une petite scène. plus aucune utilisation de détroit et de sa pauvreté... après quand je lis certaines de vos critiques très positive, je me demandes si on a vu le même film, ok, les clin d'oeils sont sympas. En fait ce film, qui, pour quelqu'un ne connaissant pas Robocop peut être sympa! Me fait dire ceci, alors certes niveau effets spéciaux, depuis la version de 1987 on a bien évolué mais niveau scénario et développement de personnage, vive la régression! ceci dit la remarque vaut pour énormément de films actuels... Je savais que je n'aimerais pas! mais je le déteste moins que je ne l'aurais cru !

  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 10 ans

    "Vous allez venir avec moi : MORT ou VIF !" Une phrase resté célèbre dans le film US culte de 1987 du réalisateur hollandais Paul Verhoeven. Comme aurait dit le tueur de flic de ce film, Clarence Boddicker (Kurtwood Smith), le tueur de flics du film original : "Faut des c...lles pour venir comme ça là comme un grand!" Et bien le brésilien José Padilha en a eu. Les derniers remakes de films cultes à Hollywood n'a guère porté ses fruits, cf le Totall Recall (2012) avec Colin Farrell : Bide critique et commercial. Le metteur en scène brésilien, félicité sur son travail sur les films Troupe d'élite 1 et 2 a été choisi pour cette mission quasi impossible. On peut dire que son contrat est réussi. Certes, le film original reste dans mon c?ur comme l'un des films SF favori. Sa violence décomplexée au service d'un scénario critiquant le monde de la consommation et de la violence banalisée, reste culte. Ce remake reprend une partie de l'intrigue du matériel de base mais garde aussi ses différences pour en faire une autre version qui pourrait devenir un renouveau pour la licence. En effet, les studios ORION avaient fermé boutique après l'échec cuisant du film Robocop 3 qui enterrait pour coup le flic en fer blanc. Quand Hollywood a lancé le projet d'un remake, de nombreux fans (moi compris) ont crié au scandale. Mais en voyant les premiers avis et critiques et les premiers teaser, trailer et extrait, j'étais un peu rassuré. Le film en lui même bien qu'aseptisé pour être vu par le plus grand nombre, reste un bon divertissement d'action et de science-fiction. Alex J. Murphy flic intègre de la ville de Détroit est victime d'un attentat. Cible de gangsters et de de flics ripoux où dans celui de 1987 il était la victime de plus d'une guerre ouverte entre criminels et flics. L'OCP (OmniCorp) a les moyens de le sauver et de faire de lui l'instrument permettant l'exploitation de robots sur le territoire national US comme elle le fait déjà avec l'armée US dans les conflits extérieurs. On dirait même un parallèle avec la situation actuelle de pays comme la France et les Etats Unis capables d'envoyer leur armée à travers le Monde mais loin d'établir l'ordre et la justice dans leur propre pays. Le long métrage de Padilha oscille entre science, business, politique et corruption. La réalisé est soignée, les effets spéciaux et l'action bien présents. C'est sûr il y a moins d'hémoglobine sur le support original du réal' néerlandais mais le but avoué est atteint. Une nouvelle relance de la saga avec les mêmes thèmes et d'autres. Le film doit aussi sa réussite à un casting réussi regroupé autour d'acteurs solide comme Samuel L. Jackson en Pat Novak, un présentateur TV aussi zélé que propagandiste et Gary Oldman, en scientifique humaniste mais qui a les pieds et mains liés à cause de son patron, un homme d'affaires obnubilé par le bénéfice de son entreprise. Parlons en de ce patron! Le retour de Mickael "Julien Lepers" Keaton. L'acteur qui fut le Batman de Burton nous livre une très bonne prestation. Dommage qu'il soit d'ailleurs si rare sur le grand écran. On se souvient de son rôle mémorable d'agent fédéral dans Hors D'atteinte et Jackie Brown. Le nouveau Robocop, le suédois Joel Kinnaman, fait le taf'. Il est l'humain qu'on tente de faire devenir Robocop alors que Peter Weller (l'ex flic robot) était le Robocop qui se rappelait en cours de route avoir été humain. Il s'en sort grâce à sa famille d'ailleurs bien plus présente dans ce film, surtout son épouse (Abbie Cornish). Malgré un certain classicisme de l'histoire, certains stéréotypes exacerbés dans les rôles, et l'armure noire du héros ( Trop Batman Nolanien à mon goût), ce film que tous voyaient casse gueule et qui a a eu de nombreux problèmes durant sa production est un pari réussi des studios et du réalisateur sud américain. Une ?uvre qui se détache du film d'origine tout en lui faisant quelques clins d'?il. On verra les résultats définitifs mais il est sans doute certain que la licence du héros 50% homme, 50% machine, 100% flic soit relancée. "J'en prendrais pour un Dollar!" 4/5 pour ma part

  • jakelo
    jakelo

    il y a 10 ans

    Je suis d'accord avec la critique. Pour ma part, après avoir été déçu de Total Recall, je m'attendais à cette même déception concernant Robocop. Au final non. Le film est cool. Le personnage de Gary Oldman reste le plus intéressant, les autres sont effectivement assez caricaturaux.

  • Andréas
    Andréas

    il y a 10 ans

    N’engageant que moi, quel raté ce Robocop "grand public". Ou est la violence ? Ou est la classe de Robocop ? Ou est cette atmosphère propre au premier et vrai épisode ? En tant que film : divertissant En tant que film Robocop : Relance de la licence inutile, et pas prêt de faire oublier l’œuvre d'origine.