[Zap'Marvel#25] Semaine 41

[Zap'Marvel#25] Semaine 41
Infinity nous offre deux petits tie-ins cette semaine et le faible nombre de publications Marvel par rapport à leur rythme habituel n'est pas du tout gage de qualité ! Infinity #4 et Thor #14 tiennent toutes leurs promesses, mais comme vous allez le voir, nous avons eu une semaine plutôt moyenne.

N'oubliez pas d'aller jeter un coup d'oeil au Zap'DC de DavIds, et surtout, n'oubliez pas que ce week-end, c'est la Comic Con de New York, et vous serez donc ensevelis sous les news !





Fearless Defenders #10 (2,5)

Un numéro plus que classique nous est proposé ici. Cullen Bunn introduit une nouvelle jeune inhumaine qui à part le fait d’être asiatique et homosexuelle n’a rien de bien particulier (hormis ses nouveaux pouvoirs inhumains). Pire, le scénariste s’appuie sur des clichés et nous ressort les parents asiatiques faisant marcher leurs enfants à la baguette. Bref, ce numéro aurait pu être une superbe mise en lumière de cette série à l’occasion d’un événement majeur, une opportunité de se trouver de nouveaux lecteurs, mais la qualité est juste moyenne. Ce comics n’est pas mauvais, mais n’a rien de singulier, c’est justement ‘exemple même du tie-in que tout le monde oubliera bien vite, à part ceux qui suivront la suite de la série.

Will Sliney fait du très bon boulot, ses dessins sont dynamiques et modernes, mais sincèrement on s’en moque puisque l’histoire racontée est insipide. Bref, je crois que je n’ai pas besoin de vous parler plus de ce numéro, vous pouvez bien entendu passer à côté sans le regretter !







Superior Spider-Man Team Up #4 (3/5)

Second tie-in à Infinity de la semaine et surtout suite et fin du précèdent numéro, et ça ne vole malheureusement pas plus haut. L’histoire est un peu trop simple et malheureusement, le potentiel de Fulmina n’est pas assez utilisé. Sa transformation a un aspect tragique mais ce concept n’est qu’effleuré, à cela Robert Rodi préfère une confrontation plutôt classique, et ce n’est pas le passage dans l’esprit de Parker qui viendra relever le niveau malheureusement. Bref, du point du scénario ce n’est pas mauvais, mais une fois de plus, nous avons une histoire absolument pas originale, au potentiel fortement sous-exploité.
Et tout cela est d’autant plus décevant que Michael Del Mundo fait encore une fois une très bonne prestation. Cet excellent cover artist réalise là l’un de ses premiers comics pour Marvel et force est de constater que son dessin a le potentiel pour supporter une série solo d’un personnage à remettre sur le devant de la scène. L’utiliser dans ce te-in, c’est malheureusement presque du gâchi car il sera bien vite oublié.






Wolverine #10 (3,5/5)

Ce numéro sert de transition vers le lieu de ce qui semble être la confrontation majeure de cet arc et malgré un manque d’événement vraiment marquant, force est de constater que Paul Cornell joue très bien avec nos cordes sensibles de fanboys. En effet, le mutant griffu est forcément accompagné de Kitty Pryde et force est de constater que cela fait du bien de les revoir barouder ensemble ! La dynamique entre ces deux-là est utilisée avec parcimonie, et cela fonctionne plutôt bien. L’auteur en profite pour nous apprendre de petits éléments du passé de Logan . A côté de cela, nous avons vraiment affaire à un chapitre de transition, donc il se passe vraiment peu de chose, donc e lui-même ce chapitre n’est pas des plus passionnants. Mais on ne peut faire l’impasse sur le trait sympathique trait d’Alan Davis qui vient renforcer les points positifs du comics et nous laisse donc de toute manière sur une note plutôt positive. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est un numéro central d’un arc en six numéros, on ne pouvait donc pas s’attendre à grand-chose de plus.








Avengers AI #4 (3,5/5)

Sam Humphries et Andre Lima Araujo prennent leur temps pour poser les bases de cette série au concept si particulier qu’il faut bien quelques numéros pour l’imposer aux lecteurs. Nous avons encore une fois un numéro non dénué d’action mais dont l’essentiel est de nous présenter le monde dans lequel évolue les personnages de cette série.
Andre Lima Araujo comme d’habitude nous offre des dessins bien sentis, la série a l’avantage d’avoir une forte identité graphique et il suffit d’ouvrir le comics pour savoir ce que l’on lit.
La dynamique entre Hank Pym et son équipe semble plutôt intéressante, ce dernier ayant un lien tout à fait particulier avec chacun des membres, et même si elle n’est pas aprticulièrement mise en avant, on sent très bien que Humphries essaye de développer ces relations au fur et à mesure en toile de fond de la série. De la même manière, il est en train d’ériger tranquillement Dimitrios comme une terrible intelligence artificielle qui pourrait donner du fil à retordre à nos héros pour des années, et le fait de construire tranquillement tout ce petit univers est une bonne idée, même si cela nous offre des numéros ne semblant pas forcément excellents.
Bref, Avengers AI reste une série pleine de promesse et qu’il vous faut suivre.






Captain America #12 (2/5)

L’arrivée de Pacheco sur le titre était censé être gage de qualité mais le monsieur est très loin de son meilleur niveau et on en vient forcément à regretter John Romita Jr, qui avait su donner un style à la série, style qui n’avait cependant plus vraiment lieu d’être une fois Cap sorti de la Dimension Z. Graphiquement, c’est donc une petite déception puisque les visages de Pacheco ne sont pas particulièrement réussi et il ne parvient pas à nous transmettre l’émotion se dégageant de la mélancolie qui habite Steve Rogers le mieux possible.

Quant à l’histoire, nous avons là de la mise en place et Rick Remender n’excelle pas du tout à l’exercice sur ce chapitre, alors que c’est pourtant une de ses marques de fabrique. Il lance trop de choses en parallèle, mais à côté du malheur de Steve, on a du mal à se prendre de passion pour l’homme ayant acquis les pouvoirs d’un dragon, et surtout pour Nuke, qui semble être un personnage plutôt ridicule et sans grand potentiel.

Bref, ce numéro est intéressant pour l’histoire concernant Cap, mais cette dernière occupe moins d’un tier du comics, le reste n’est pas franchement passionnant et les trames semblent trop déconnectées les unes des autres pour nous intéresser de manière égale.
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  • Lightsplasher
    Lightsplasher

    il y a 11 ans

    A propos de Pacheco , je pense que c'est plutôt à cause de l'encrage de Klaus Janson , si l'art de JRJR paraissait pire que d'habitude , c'est à cause de Klaus Janson , de même pour Carlos Pacheco , son travail sur Ultimates et Ultimate Thor en sont la preuve . Mais je suis d'accord sur Remender , autant la série avait bien commencé , mais là Remender est catastrophique comparé à X-Force ou Venom ...

  • susano-wo
    susano-wo - Rédacteur de l'article

    il y a 11 ans

    Ne confonds-tu pas encrage et coloriste par hasard ? Car Klaus Janson est un très bon encreur, au niveau de l'encrage, pas vraiment de problème sur ce numéro de Cap, c'est peut-être en revanche le coloriste qui fout la merde.... mais il me semble bien que Pacheco s'est colorisé lui-même.