Nouvelle édition avec cahier additionnel et nouvelle couverture.

Des étendues glacées de la planète Hoth aux vertigineuses perspectives de la Cité dans les nuages, la lutte entre les forces Rebelles et les troupes Impériales atteint son paroxysme. Grâce à
l’enseignement de Yoda, Luke Skywalker s’initie à la maîtrise de la Force. Mais rien ne pouvait préparer l’apprenti-Jedi à la terrible révélation qui l’attend au terme d’un duel sans merci avec Dark Vador, l’homme auquel son destin est irrémédiablement lié.

Contenu US : Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back.

Pas d'avis pour le moment.

Le calendrier de l'avent MDCU continue de se dévoiler tout comme les reviews des six opus Star Wars. Aujourd'hui, nous attaquons le cinquième comics autrement dit, celui qui retrace L'Empire contre-attaque.

 

 

Le comics possède de nombreuses qualités que l’on avait déjà trouvé dans les opus précédents comme une certaine logique dans le choix des scènes supprimées, un découpage logique, l’apparition des pensées des personnages, un certain dynamisme et un respect total de l’œuvre d’origine. A côté de cela, nous pouvons tout de même trouver des choix un peu plus discutable. Le premier de ce choix est l’intervention presque systématique du narrateur. L’implication de ce dernier est une affaire de goût néanmoins, ses interventions sont tout de même plus ancrées dans ce que l’on pourrait appeler « l’ancienne école ». En effet, le plus souvent, ces interventions n’ont pas pour but d’en dire plus mais de raconter ce que l’on voit dans la case. Ainsi, il ne manquera pas, par exemple, de préciser que Han Solo descend de sa monture or, on le voit. Il n’y a pas vraiment d’intérêt à l’écrire en plus. Il s’agit là d’une méthode très utilisée par le passé mais qui n’est plus du tout à l’ordre du jour. Un choix qui pourrait en perturber quelques uns. Après tout, une des seules fois où l’intervention du narrateur aura été nécessaire était lorsque Dark Vador et Luke s’affrontaient. A ce moment-là, Dark Vador coupe la main de Luke. Une main bien dissimulée derrière un élément de décors. Autrement dit, sans le narrateur qui nous précise la perte de cette main, il n’aurait pas été possible de le savoir.

On aurait également, peut-être, apprécié une case ou deux supplémentaires lorsque Dark Vador confie qu’il est le père de Luke. Cette scène est historique et il n’aurait pas été désagréable de s’attarder un petit plus sur la réaction de jeune Skywalker. Bien évidemment, cela reste un détail.

 

 

 

 

Côté dessin et colorisation, le tout est encore une fois assez old school mais pas dépourvu d’un certain charme. Les dessins sont bons tout comme les décors qui sont reconnaissables en un coup d’œil. A côté de cela, on notera tout de même que lorsqu’il y a des jeux d’ombres, Dark Vador est dessiné avec des nuances de bleu. Or, ces jeux d’ombres frôlent l’omniprésence. Nous avons donc l’impression que le costume de Dark Vador possède du bleu. La qualité du costume varie également d’une case à l’autre, passant d’un costume assez fidèle à une sorte de robe de chambre qui pourrait rebuter assez facilement le lecteur fan de Star Wars. Enfin, sur certaines cases, on peut avoir l’impression qu’il n’y a pas de réels mouvements et que les personnages sont inanimés. Par contre, c’est loin d’être une vérité générale dans l’œuvre.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- le choix des scènes supprimées
- le découpage
- la présence des pensées des personnages
- le dynamisme
- le respect de l'oeuvre

LES POINTS FAIBLES

- la main de Luke, dont la censure est ridicule
- l'intervention abusive du narrateur
- les jeux d'ombres sur le costume de Vador

 

4

A lire !

Conclusion

Une bonne adaptation malgré quelques défauts.