À Stillwater, plus personne ne peut mourir. Dans cette ville reculée, les fous fanatiques risquent de débarquer, et quelques habitant ont érigé des règles strictes à ne SURTOUT pas enfreindre...
Les règles ont changé et Daniel occupe désormais une place spéciale à Stillwater. L'emprise de Galen sur la ville peut-elle résister à un nouveau challenger ? Troisième et ultime tome de cette série imaginée par Chip Zdarsky et dessinée par Ramon K. Pérez qui concluent l'histoire dans ce volume inoubliable.

Pas d'avis pour le moment.

Le tome 3 de Stillwater, édité par Delcourt, est aussi le dernier, et conclut la série créée par Chip Zdarsky et Ramon K. Perez. Après un excellent tome 1, et un bon tome 2, voyons comment s’en sort la conclusion.

Pour rappeler rapidement les faits, Stillwater est une ville où personne ne peut mourir à cause de l’Inertie. Daniel s’est retrouvé entraîné à son insu dans un système, mis en place par Galen, le chef de la bourgade qui a gardé son apparence d’enfant puisque vieillir est impossible. Après les évènements du tome 2, il a réussi à survivre hors des limites communales grâce à une modification des frontières sur une carte, et a pu s’échapper. C’est à ce moment que la série va faire un petit hiatus.

En effet, un one-shot a été publié aux Etats-Unis, et se trouve dans le deuxième chapitre de ce tome 3. Il est composé de trois histoires très courtes de personnes ayant réussi à s’échapper de la ville. Chaque récit a son scénariste et son dessinateur attitrés. Ce sont des histoires sympathiques, mais très anecdotiques. Elles sont racontées au coin du feu, par d’autres personnages, sans garantie qu’elles soient vraies, donc sans aucun impact sur l’intrigue principale. Cette pause casse un peu le rythme malheureusement.

Le principal évènement de l’album est la décision de Galen d’envahir la ville voisine en la rendant immortelle, donc en modifiant les limites communales de Stillwater. L’idée est bien amenée et dynamise la série en relançant l’intérêt. Zdarsky nous raconte quelque chose de nouveau, et d’un peu plus original que le tome précédent. Malheureusement, la série va retomber rapidement dans ses travers, avec le retour de Daniel en messie. Les conflits entre les différents personnages sont remis sur le devant de la scène, comme une resucée du tome précédent.

Heureusement, Zdarsky n’étire pas trop ce passage. Il va même enfin nous révéler le secret de Stillwater, et l’origine de l’Inertie. La série va alors glisser vers sa conclusion, et révéler ses thématiques, comme la violence humaine ou l’acceptation de la peur et du lâcher-prise. Zdarsky arrive à retomber sur ses pieds pour le final, ce qui est positif. En effet, la série souffre d’un déroulé parfois un peu aléatoire, et donne l’impression qu’elle a été écrite au fur et à mesure. Après une excellente idée de départ, très bien utilisée dans le premier tome, la suite n’atteindra jamais le niveau du début, et la série propose une conclusion un peu décevante au vu des enjeux.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- De nouvelles idées
- Les révélations finales

LES POINTS FAIBLES

- Les histoires courtes
- Une conclusion décevante

 

3.5

 

Conclusion

Après le tome 2, il fallait un tome 3 aussi bon que le premier pour en faire une excellente série. Ce n’est malheureusement pas le cas, et l’histoire globale, même si elle reste bonne, est un peu décevante.