On est en 2029 et la Blade Runner Ash continue sa traque des réplicants rebelles dans les rues inquiétantes de ce Los Angeles dystopique. Mais cette fois-ci, elle essaiera de sauver le plus possible d'innocents.

Pas d'avis pour le moment.

Blade Runner 2029 #1

Blade Runner 2029 (2020)

Blade Runner 2029 #2

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Blade Runner 2029 (2020)

Blade Runner 2029 #4

Blade Runner 2029 (2020)

L’univers de Blade Runner continue à se développer dans le monde des comics. Après une trilogie baptisé 2019, se déroulant à la même date du premier film donc, et dont vous pouvez retrouver l’avis sur MDCU (tome 1, tome 2 et tome 3), voici venu le premier tome de Blade Runner 2029, toujours chez Delcourt.

En 2029, les replicants sont toujours présents, malgré la faillite de la Tyrell Coporation en 2022. Il reste des Nexus 8 dans la nature, et donc des Blade Runner pour les traquer. L’héroïne est la même que dans la série précédente, Ash, et si elle traque les replicants, elle les aide aussi en s’impliquant dans un réseau clandestin. Elle va suivre la piste de Yotun, avec qui elle a déjà eu une rencontre en 2017. C’est sur ce personnage que va tourner en partie cette série. Il faut aussi retenir que la lecture de la série précédente n’est pas nécessaire pour comprendre ce qui se passe dans cet album.

Petit précision pour ceux qui en doute, le comics s’inscrit dans l’univers du film, et est loin de la nouvelle de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. La grande qualité du film est son ambiance, basée sur sa lenteur et sa musique. Pourtant, cet album, que ce soit par l’écriture de Mike Johnson qui n’invente rien et emprunte beaucoup, ou les dessins d’Andres Guinaldo qui s’attardent sur les architectures, arrive plutôt bien à retranscrire cet univers si particulier. Les amateurs du film devrait apprécier.

Le scénario est un polar, une enquête policière. L’intrigue contient suffisamment de mystères et de parts d’ombre pour nous tenir en haleine. Le traitement des réplicants est très bon, et permet de s’intéresser à des thèmes semblables à ceux du film, comme l’exclusion et la ségrégation. On ressent même cet gêne de ces êtres si humains, mais différents. L’ambiance est toujours sombre, et sans gentil ou méchant. L’ambiguïté des personnages est l’un des intérêts du récit. L’histoire a en revanche le défaut de sa qualité : il reste peut-être trop proche du film. D’ailleurs, même si le récit répond à une partie des questions, la fin de l’album appelle à une suite.

Les dessins sont aussi réussis. A la fois simples et plutôt réalistes, Guinaldo prend un soin particulier sur les scènes de décors, notamment l’architecture et les infrastructures de la ville de Los Angeles. C’est ce qui faisait la force contemplative des films. Nous avons donc parfois de pleines pages ou presque, qui permettent de donner une dimension particulière au récit. Les bonus de l’album donne une vision des coulisses de son travail, avec ses recherches sur les personnages et ses crayonnés. Il y a aussi une galerie de couverture.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'ambiance
- L'enquête
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Pas de prise de risque par rapport aux films

 

4

Réussite

Conclusion

Très bonne lecture pour ceux qui veulent retrouver l’ambiance du film.