Le fléau Jack Napier est de nouveau derrière les barreaux, mais la sérénité est loin d'être de retour à Gotham, et encore moins au Manoir Wayne, où Bruce peine à retrouver équilibre et sérénité.
Son pire ennemi n'a pas seulement ébranlé ses convictions et sa raison d'être, il a également durablement saccagé l'image de Batman et sa légitimité aux yeux des habitants de sa ville. La disparition d'Alfred n'est pas sans séquelle non plus, bien qu'elle laisse derrière lui un héritage inattendu : le journal d'Edmond Wayne daté de 1685, premier de sa lignée à s'être installé à Gotham et adversaire d'un certain Lafayette Arkham, dont les ossements ont été récemment découvert dans la cellule du Joker.
Contenu vo : Curse of the White Knight #1-8 + White Knight : Von Freeze
Alors alors... Curse of the White Knight est une déception pour ma part. J'avais beaucoup aimé la proposition du premier volet malgré quelques ficelles scénaristiques grossières, Sean Murphy avait réussi à proposer un univers intéressant reprenant le meilleur de chaque adaptation du personnage; sans parler de son récit politique basé sur l'inversion des roles entre le Batman et le Joker. J'attendais beaucoup cette suite... et donc non, ça ne passe pas pour moi. Azrael ne m'a jamais intéressé et les thématiques religieuses/historiques/mystiques me paraissent trop radicalement différentes du premier volet. Encore ce ne serait que ça, pas de problème, mais Murphy abuse beaucoup des twists bidons et détruit le Bat-Universe sans jamais rien reconstruire. Résultat, le choc n'est plus vraiment là, comme mon intéret pour cet univers...
Pour ma part, c'est un chef-d'oeuvre. Il surpasse en tous points son prédécesseur (qui n'est pas loin d'avoir le même qualificatif que celui-ci) en donnant corps à son univers, en lui offrant un passé, une mythologie, une histoire qui traverse les ages.Ça n'est plus juste un patchwork crée à partir d'anciennes adaptations là uniquement pour faire plaisir aux fans, maintenant il a de la personnalité propre et de la substance. Le tout, en reprenant ce qui fonctionnait avant, Murphy étoffe encore davantage le développement de ses personnages et des enjeux qui ont boulversé Batman à la fin de White Knight.
Un comics à la hauteur de ses ambitions, parfaitement maîtrisé.
Le premier White Knight était excellent, celui-là l'est tout autant. On voit l'un le développement d'un univers avec un passé, un présent et désormais un futur avec la fin de livre où tout est excellent (sauf peut-être le chapitre Von Freeze qui est tout aussi bon mais tombe là comme par erreur ou pour ajouter des pages).
J'ai feuillé encore une fois la version N&B et comme pour le premier tome je trouve que la colorisation est un plus.
Chef d'oeuvre de Sean Murphy, grosse masterclass, tout les personnages sont tout simplement incroyables, que ce soit Batman, Harley, le Joker ou Azraël. On revisite complètement les origines de Gotham et de ses habitants, on place Batman dans une grande remise en question et même si c'est un récit en dehors de la véritable timeline nul doute que certains développements sur de nombreux personnages resteront marqués chez le lecteur. Niveau dessin c'est un style particulier qui fonctionne très bien sur moi et complète parfaitement le ton de l'histoire
Des rebondissements, une intrigue qui tiens en haleine, il fait désormais sans doute partis de mes récits préférés.
Une suite de white knight tout aussi bonne que le premier tome malgrès des thèmes vraiment différents. Ici on parle plus de l'héritage de Gotham et des conséquences des évenements du tome précèdent. Les dessins sont toujours aussi bons et le tout m'a régalé tout du long. Le rythme ne baisse pas tout du long avec son lot de rebondissements (le chapitre avec Freeze est magnifique mais semble un peu mal inséré dans l'histoire). On se demande quelle sera la suite de cette histoire mais on aura tout d'abord un spin off sur Harley Quinn qui est une très bonne surprise dans ce tome, loin de la relou actuelle des comics
Extraordinaire! J'ai adoré ce tome qui boulverse tout l'univers de Batman. Suite directe de White knight, on suit ici la vengeance du Joker en révelant un secret enfoui. La relation entre Batman et harley est magnifiquement rendue ainsi qu'avec les autres personnages. Les dessins sont toujours très beaux (sauf le flash back sur l'allemagne nazie). Une hsitoire excellente melant très habilement action et développement des différents personnages! UN MUST HAVE ABSOLU mais qui transformera votre vision de l'univers de Batman!!
La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Batman : Curse of the White Knight. Il est écrit et dessiné par Sean Murphy. Il est sorti le 2 octobre 2020 pour 22.50 euros. Il contient les titres US Curse of the White Knight #1-8 et White Knight : Von Freeze.
Le fléau Jack Napier est de nouveau derrière les barreaux, mais la sérénité est loin d'être de retour à Gotham, et encore moins au Manoir Wayne, où Bruce peine à retrouver équilibre et sérénité.
Son pire ennemi n'a pas seulement ébranlé ses convictions et sa raison d'être, il a également durablement saccagé l'image de Batman et sa légitimité aux yeux des habitants de sa ville. La disparition d'Alfred n'est pas sans séquelle non plus, bien qu'elle laisse derrière lui un héritage inattendu : le journal d'Edmond Wayne daté de 1685, premier de sa lignée à s'être installé à Gotham et adversaire d'un certain Lafayette Arkham, dont les ossements ont été récemment découvert dans la cellule du Joker.
Il y a deux ans, presque jour pour jour, MDCU vous dévoilait la review de Batman : White Knight (une review disponible ici). Un titre fort, l'un des what if les plus efficaces de ces dernières décennies et, finalement, un titre majeur de l'année 2018. Le genre de titre qui met tout le monde d'accord ou presque. Sans surprise, lorsque Sean Murphy annonce vouloir faire une suite, cela grince donc un petit peu des dents. Après tout, non seulement l'oeuvre originale est excellente mais, en plus, on a un sentiment de boucle bouclée. Et on ne peut pas vraiment dire non plus que la fin mettait en avant une ouverture ou qu'elle laissait sous-entendre une quelconque suite. En partant de ce principe, il est difficile de ne pas voir, avant la lecture, le titre Batman : Curse of the White Knight comme étant un complément, quelque chose qui se "greffe" au récit originel plutôt que comme étant une véritable suite. Reste à savoir si la lecture va changer la donne ou non.
Tu veux que je l'admette, très bien... Napier a fait beaucoupn de bien ! Il a dénoncé la corruption et l'hypocrisie et a lancé une nouvelle ère à Gotham. Mais il m'a détruit pour y arriver !
Autant le dire tout de suite, il y a effectivement une sorte de cassure entre les deux. Il s'agit bien d'une suite et non une sorte d'histoire en deux parties. Par contre, ce n'est pas pour autant que l'on a ce sentiment de greffe. Il faut dire aussi que la lecture est tout bonnement exceptionnelle. Elle peut être placée aux côtés de Batman : The White Knight sans problème. Il est vrai que l'on s'éloigne de l'idée de base. Après tout, Napier est clairement devenu secondaire et on se focalise beaucoup sur le passé, sur l'Histoire de Gotham. Ce n'est pas forcément un mal, mais cela accentue le côté cassure avec le premier tome et il n'est pas sûr que tous les lecteurs s'y retrouvent. Finalement, on ne peut pas vraiment dire que l'on retrouve la promesse originelle faite lors du premier tome à savoir le fait d'avoir un Joker gentil et un Batman méchant (pour résumer). Par contre, on continue de bien jouer avec ce sentiment de gentil/méchant et avec les identités. Le coeur de l'oeuvre est donc toujours présent, juste adapté à d'autres personnages (on va dire ça comme ça afin de ne pas spoiler).
Pour faire simple, il n'y a rien à jeter dans ce tome. Les dialogues sont très bons, les idées sont nombreuses, le trairement des personnages est intelligent, l'ambiance est assez unique et diablement efficace et, surtout, il y a de gros retournements situations. Il est assez rare d'avoir des twist aussi forts, aussi logiques mais sans être repérés à des kilomètres. Même le dernier chapitre se termine avec de nombreuses idées que l'on ne voit pas forcément venir et qui vont surprendre le lecteur. Enfin, il y a un nombre incalculable de scènes fortes et de prises de risque. Mais que ce dernier adhère ou non au principe de Murphy (et donc, à ces fameuses prises de risque), on ne peut nier que l'auteur a pensé la chose et qu'il a été au bout de son développement. Avoir une telle histoire qui tient ses promesses et qui est construit du début à la fin, cela vaut bien une petite prise de recul de la part du lecteur pour ne pas qu'il reste buté sur un ou deux changements majeurs dans la mythologie Batman mais bien qu'il observe ses changements au sein de l'ensemble de l'oeuvre.
D'accord, on a passé de bons moments, mais il faut être honnête... tu ne vaux rien. Tu es faible. Repoussante. Ton super-pouvoir, c'est d'être une super-victime.
Concernant la partie graphique, c'est à nouveau Murphy qui s'y colle. Ils sont donc du même niveau que ceux du premier volume. Autrement dit, ils sont très bons. Il y a de nombreuses cases qui sortent du lot tant la réalisation et la mise en scène sont bonnes. Les designs des personnages, revisités ou plus classiques, sont reconnaissables entre mille tandis que la colorisation, toujours aussi discrète, et le jeu des ombres, complètent parfaitement les dessins proposés. Gordon est très bien représenté mais ce n'est qu'un des nombreux exemples présents. Les covers sont bonnes et plutôt bien pensées la plupart du temps.
Côté bonus, vous trouverez les covers, les covers alternatives, des crayonnés, des recherches de personnages, des recherches de covers, une illustration promotionnelle, les biographies des auteurs, bref, il y a pas mal de choses à se mettre sous la dent !
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