Contient les épisodes US Earth 2 #1-6, Earth 2 #0, et DC Universe Presents #0

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The Price of Victory

Earth Two (2012-2015)

Age of Wonders

Earth Two (2012-2015)

Jade Knight

Earth Two (2012-2015)

A Confluence of Wonders

Earth Two (2012-2015)

Earth Two #0

Earth Two (2012-2015)

OMAC, M. Terrific, Hawk and...

DC Universe Presents (2011-2013)

Earth Two #5

Earth Two (2012-2015)

End Times.

Earth Two (2012-2015)

Eaglemoss nous propose encore une nouvelle série dans sa collection DC. Cette fois, il s’agit d’Earth 2 qui trimballe derrière elle toute une histoire. L’éditeur enchaine deux tomes que nous allons regrouper dans cette critique.

 

Dans les années 40, DC Comics a commencé à mettre en place son univers, notamment en créant un groupe de super-héros, la JSA, dont les histoires furent moins suivies sur la fin de l’Age d’Or des comics. Lorsque l’éditeur américain a relancé son univers dans les années 60, il est reparti de zéro en créant une nouvelle équipe, la JLA. Pourtant, dans un numéro connu de Flash, puis plus tard, les nouveaux héros ont rencontré les anciens qui étaient sur une Terre parallèle. Celle-ci fut appelée la Terre 2, Earth 2. La publication de Crisis on Infinite Earths dans les années 80 a supprimé l’idée des Terres multiples, et tous les héros se sont retrouvés sur la même Terre. Enfin, avec l’arrivée des New 52, les vieux héros de l’équipe des années 40 ont pour la plupart tout simplement disparus…

La JSA, juste avant les New 52, a eu le droit à de très bonnes histoires, notamment sous la plume de Geoff Johns. Elle permettait d’appuyer le principe de générations de héros cher à DC, avec les Teen Titans et la JLA. Si vous découvrez DC avec cette collection, je vous raconte tout ça pour vous aider à comprendre la frustration qu’ont pu avoir les fans de l’éditeur lorsque les New 52 ont gommé de principe de générations. Pourtant, Earth 2 a été annoncée, ainsi que le retour de ces vieux personnages. Mais ce qui semblait une bonne nouvelle déstabilisa une nouvelle fois les fans, puisque dans cette série, les héros sont jeunes, et on découvre la génèse de l’équipe. On pourrait penser que tout ça démarre plutôt mal, mais en fait, la série s’avère plutôt très agréable à lire.

Toute la contradiction de la série se trouve là. Le début de la série nous montre ce qui s’est passé 5 ans dans le passé, et permet de faire écho au début de la série Justice League (critique). Sauf que pendant la guerre contre Apokolips, si les héros vont finalement arriver à vaincre l’ennemi, la Terre va être beaucoup plus marquée, et Superman, Batman et Wonder Woman vont périr. C’est dans ce climat légèrement post-apocalyptique que nous allons voir l’émergence de nouveaux super-héros. Cela va commencer par Jay Garrick qui devient Flash, puis Alan Scott qui va porter le costume de Green Lantern. James Robinson, le scénariste nous raconte donc l’origine de l’équipe, en prenant son temps, et en ajoutant des éléments qui ne seront développés que bien plus tard.

 

Débarrassé des plus grands héros de DC, l’auteur a plus de liberté pour raconter ce qu’il veut. Les origines de Flash et de Green Lantern sont d’ailleurs assez différentes que celles que l’on connait bien. Et surtout, il s’amuse à puiser dans d’autres histoires des choses qu’il peut mettre à sa sauce. Par exemple, Green Lantern devient le héros de la Terre et de la sève, et Grundy l’avatar de la nécrose, une confrontation qui rappelle Swamp Thing. Pourtant malgré ces références, le néophyte y trouvera son compte, et découvrira une histoire plutôt bien construite, dans un univers beaucoup plus pessimiste que l’habituel. Et même s’il ratera l’excitation du retour de certains personnages, il passera tout de même un bon moment.

Le tome 59 est composée des #1 à 6 de la série qui se focalise sur un état de ce monde, l’apparition des nouveaux super-héros et leur premier combat. L’album contient aussi deux #0 qui se focalisent sur les personnages de Terry Sloan et le Mr Terrific d’un autre monde. Ils donnent un aperçu du multivers, et développent des intrigues qui seront développées en arrière plan. Le tome 60, quant à lui, contient les #7 à 12 de la série, et introduit des éléments de magie à l’univers. Il développe le côté non super-héroïque de ce monde, avec les manoeuvres de l’armée mondiale, mais aussi d'autres intrigues comme celle de Steppenwolf qui est bloqué sur Terre. En plus, l’album contient un annual qui s’intéresse et précise certains éléments de l’univers.

Au niveau des dessins, la majeure partie est gérée par Nicola Scott. Ils sont très bons, même s’ils manquent parfois de précision. Son trait est tout de même suffisamment maîtrisé pour être très agréable. Les autres artistes qui l’accompagnent sont moins bons, mais proposent des prestations suffisamment proches pour que ce ne soit pa trop choquant. Yildiray Cinar qui s’occupe de 3 chapitres a par exemple un style un peu plus cartoon et simple, mais reste correct. L’ensemble des deux albums est graphiquement cohérent, assez classique, mais efficace. Le deuxième tome même s’il conclut une intrigue a une fin plus qu'ouverte. D’ailleurs, l’Annual introduit plusieurs éléments qui donnent des aperçus de la suite, qui annoncent des choses très intéressantes, et on espère qu’Eaglemoss continuera, peut-être même jusqu’à Convergence.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

La nouveauté
Les intrigues lancées
L'homogénéité graphique

LES POINTS FAIBLES

Une JSA trop jeune

 

4

Une relecture sympa

Conclusion

Très bon choix d'Eaglemoss d'avoir choisi de publier Earth 2 une fois avoir familiarisé les lecteurs avec l'univers DC. La série nous montre un univers différent, mais très intéressant.