Maintenant que Superman a repris le flambeau de son prédécesseur, il est redevenu le justicier le plus puissant de la Terre.
Mais la difficulté est double pour l'Homme d'Acier, qui doit également s'occuper de sa famille, et tout particulièrement de son fils, Jonathan, qui apprend peu à peu à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Et si s'occuper de l'île aux dinosaures peut paraître un jeu d'enfants pour le jeune Kryptonien, la rivalité avec Robin, le fils de Batman, risque bien de ne pas être de tout repos...
(Contient les épisodes US Superman #7-13)
Tomasi et Gleason sont vraiment faits pour travailler ensemble. La mini saga sur l'"île aux dinos" est un chouia moins intéressante que les autres mais reste un bel hommage à Darwyn Cooke. La partie avec le monstre de Frankenstein est drôle et un peu touchante à la fois mais la rencontre entre les justiciers de gotham et les kryptoniens, c'est énorme. Un régal.
Un tome plus posé, où la famille Smith va vivre plusieurs aventures : une soirée à la fête foraine, un voyage dans une autre dimension, un affrontement avec la Batfamily ou une rencontre avec Frankeinstein, Superman, Lois et Superboy ont du pain sur la planche ! Pas de fil rouge, juste le plaisir de suivre de bonnes petites aventures de notre boy scout et sa famille
Peter Tomasi gère tellement de belle manière les relations père/fils qu'il peut nous écrire de simples numéros où la famille se rend simplement à une fête forraine et nous sortir des bijoux. C'est vraiment bien fait et très agréable à lire, le duo avec Gleason fonctionne toujours à merveilles depuis des années maintenant et leur association sur Green Lantern Corps. On a aussi le droit ici à la première aventures des "Super Sons", avant que cela ne devienne une série, qui fonctionne elle aussi très bien. Et c'est beau et ça fait du bien, ce serait dommage de s'en passer.
La review du jour concerne Superman Rebirth Tome 2, sorti en janvier chez Urban Comics et que vous pourrez acquérir pour la modique somme de 15,50 euros. Il contient les numéros 7 à 13 de la série Superman époque DC Rebirth.
Superman est le super-héros le plus puissant de la Terre. Mais la difficulté est double pour l'Homme d'Acier, qui doit non seulement assumer son statut de justicier, mais également son rôle de père auprès de son fils, Jonathan, qui apprend peu à peu à maîtriser ses nouveaux pouvoirs. Et si les aventures qui les attendent sur l'île aux dinosaures peuvent paraître un jeu d'enfants pour le jeune Kryptonien, la rivalité avec Robin, le fils de Batman, risque bien de ne pas être de tout repos...
Encore un tome de bonne facture pour le renouveau de l’Homme d’acier, qui confirme le ton léger et boyscout du premier tome, bien loin de l’ambiance plus sombre du Superman époque New 52. Maintenant que les bases du retour du Superman de la continuité classique dans l’univers DC moderne ont été posées par le tome 1, direction l’aventure avec ce tome qui compile pas moins de quatre arcs, tous scénarisés par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason. Ces quatre histoires font encore une fois la part belle à la famille de Superman, et confirment que Loïs et Jon sont tout autant les héros de cette série que Clark lui-même.
Le premier arc intitulé Notre ville (#7) met en scène les Smith (c’est-à-dire les Kent) qui passent une soirée en famille normale à la fête foraine de leur petite ville, que Clark va tenter de préserver à tout prix alors qu'il doit en même temps empêcher un braquage. Si l’histoire n’a pas un grand intérêt au-delà de nous faire nous attacher toujours plus à ces trois personnages et à ce lien si particulier qui les unit, c’est surtout les dessins de l’excellent Jorge Jiménez accompagné du coloriste Alejandro Sanchez qui valent le coup d’œil. Ce numéro est graphiquement parfait, et Jiménez nous propose encore une fois un Superman majestueux, avec des personnages expressifs et juste ce qu’il faut de style cartoony, qui cadre parfaitement avec le côté banal et un peu nostalgique de cet épisode.
Le second arc intitulé Perdus sur l’île aux dinosaures (#8-9) met en scène Clark, Jon et le super-chien Krypto qui se retrouvent transportés sur une île peuplée de monstres préhistoriques suite à un expérience qui tourne mal dans la Forteresse de Solitude. Sur cette île, ils seront aidés par un allié inattendu, que les fins connaisseurs de DC reconnaitront : le Capitaine Storm de l’équipe des Losers (dont les épisodes cultes de Jack Kirby sont disponibles dans un gros volume chez Urban Comics). Niveau graphique, le style plus mature de Doug Mahnke se prête bien à cette histoire plus sombre que la précédente, en forme d’hommage à la mini-série DC : The New Frontier du regretté Darwyn Cooke, décédé quelques semaines avant la sortie de ces épisodes aux Etats-Unis. Ces épisodes dans la lignée des comics de monstres d'antan sont amusants à lire, mais semblent avoir un impact limité sur l’histoire, si ce n’est que la fin nous laisse apercevoir un méchant déjà teasé dans le tome 1.
Le troisième arc intitulé Au nom du père (#10-11) est celui que l’on attendait tous : la rencontre explosive entre Jon alias Superboy et Damian Wayne alias Robin. Après que Jon soit enlevé par Robin, Superman débarque dans la Batcave pour tout détruire, pensant que Batman est dans le coup. Mais au lieu de s’opposer, les deux super-héros décident d’enseigner l’esprit d’équipe à leur progéniture en les mettant à l’épreuve, avec la complicité de la jeune assassin Personne et du dragon apprivoisé Goliath, deux personnages apparus dans les pages de la mini-série Robin, fils de Batman (elle aussi disponible chez Urban Comics). Il s’agit ici de la consécration pour Peter J. Tomasi et Patrick Gleason, qui, après des années passées sur la série Batman et Robin pendant les New 52, font ici se rencontrer les deux duos père-fils qui ont fait leur gloire. L’opposition entre les deux apprentis super-héros, et à travers eux leurs pères et leurs modes d’éducation, avec un Batman très froid et son Robin bagarreur versus un Superman bienveillant et son Superboy candide, est savoureuse. Cette dualité Robin-Superboy est si intéressante qu’elle donnera même naissance à la série Super Sons (dont le tome 1 vient de sortir chez Urban Comics), et dont cet arc fait office de prélude. Niveau dessin, on retrouve un Patrick Gleason très à l’aise avec des personnages qu’il connaît bien, et des planches très iconiques mettant en scène les World’s Finest et leurs fils respectifs. On regrettera juste que tout aille un peu trop vite et que les scénaristes n’aient pas fait le choix d’étaler leur histoire sur trois épisodes au lieu de deux.
Le quatrième arc intitulé Super-monstre (#12-13) met en scène Loïs et Clark qui s’allient avec l’anti-héros Frankenstein et son ex-femme chasseuse de primes pour attraper un alien en fuite qui pourrait bien s’être dissimulé sous les traits d’un habitant de la petite ville où vivent les Smith. Une histoire sympa mais là encore très anecdotique, au-delà de la mise en perspective du couple Loïs-Clark avec Frankenstein et son ex-femme. Doug Mahnke livre ici encore un travail honnête, avec un dessin assez réaliste qui se prête bien au look horrifique des Frankenstein.
Bref, un bon second tome avec des arcs courts et sympathiques qui donne la part belle aux valeurs familiales et à l’esprit d’équipe, mais aux conséquences limitées pour la suite, à part pour le troisième arc qui annonce la future série Super Sons. En refermant ce tome, on se dit qu’on a passé un bon moment mais qu’on aimerait cependant que la série « passe la seconde » et développe des intrigues un peu plus longues et avec de véritables enjeux pour l’Homme d’acier et le reste de l’univers DC.
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