Pour la première fois depuis longtemps, Alana, Marko et Hazel sont de nouveau réunis. À leurs côtés, le prince Robot cherche désespérément son fils, retenu par le Testament, et Petrichor, tout juste évadé des geôles de la Révolution, espère débuter une vie nouvelle loin des préjugés. En attendant, une pannede carburant contraint la petite équipe à se poser d'urgence sur la planète Phang, un territoire en pleine guerre civile.

Contient : Saga #37-42

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 8 ans

    Saga est une bonne série mais qui commence vraiment à s’essouffler à trop tirer sur la corde. Il se passe des choses mais concrètement, l'histoire n'avance plus depuis quelques temps et ce tome le prouve bien : les persos passent tout ce volume sur une planète, ne font rien et s'en vont à la fin. C'est un phénomène que l'on retrouve de plus en plus et qui m'ennuie un peu, alors oui on a quelques événements importants mais on est pas à l'abri d'une résurrection ou l'apparition d'un personnage assez similaire pour combler le vide. Bref... Il faudrait vraiment que la série se conclue vite et bien.

Saga #37

Saga (2012)

Saga #38

Saga (2012)

Saga #39

Saga (2012)

Saga #40

Saga (2012)

Saga #41

Saga (2012)

Saga #42

Saga (2012)

Après six volumes, on ne peut que se demander si Brian K. Vaughan a encore beaucoup de choses à dire. L’auteur a beau avoir une solide réputation, cela reste une question légitime. Autant le dire tout de suite, l’univers de Saga semble réserver encore de très nombreuses surprises. Ce n’est pas avec ce volume que l’on verra une baisse de qualité.

Pour la première fois depuis longtemps, Alana, Marko et Hazel sont de nouveau réunis. À leurs côtés, le prince Robot cherche désespérément son fils, retenu par le Testament, et Petrichor, tout juste évadé des geôles de la Révolution, espère débuter une vie nouvelle loin des préjugés. En attendant, une pannede carburant contraint la petite équipe à se poser d'urgence sur la planète Phang, un territoire en pleine guerre civile.Contient : Saga #37-42

Comme souvent, on ne s’ennuie pas une seconde lors de la lecture. Chaque page fait avancer l’histoire de telle sorte que l’évolution des personnages est constante.  On peut penser notamment au Robot, appelé à présent « Monsieur Robot ». La scène de la masturbation est lourde de sens et est plus que révélatrice quant au changement de direction du personnage. Le fait de voir sur l’écran ce à quoi il pense est très pratique pour lui, forcément, mais également très pratique pour nous. C’est d’ailleurs une carte qui sera jouée à deux autres reprises. Ainsi, on sait que l’on peut voir ses rêves mais également que le message « Désolé, une erreur fatale s’est produite » apparaît sur leur visage au moment de mourir. Cette scène de la masturbation est une scène magique renforcée par la phrase de la narratrice « A une époque, M Robot ne voulait rien d’autre que tuer mes parents à mains nues ». Une autre scène très forte est la rencontre entre Izabel et La Marche. La page suivante montrant Hazel en pleine page dégage énormément d’émotions. De manière générale, on peut souligner le fait que, dans ce volume 7, on met un peu plus en scène Hazel d’ailleurs.

 

En somme, le scénariste ne se repose pas sur ses lauriers. S’il n’y a pas beaucoup de nouveaux personnages et, peut-être, moins de retournements de situation, on continue de ressentir toute la richesse de l’univers. Les personnages continuent d’évoluer au fil des dialogues, toujours à la hauteur de leur réputation. L’occasion également pour l’auteur de mettre en avant des thèmes plus sérieux comme l’existence du Paradis. A noter que pas mal de personnages finissent par disparaître avec ce volume.

Pour ce qui est de la fin du volume, elle est très bien amenée et particulièrement bien mise en scène. Par contre, il est vrai que l’on ne sait toujours pas vers quoi on se dirige. Pour le moment, on continue de se focaliser sur la fuite de la famille d’Hazel, il n’y a pas de réel objectif qui se dessine.

  

Concernant les dessins de Fiona Staples, ils sont toujours aussi impressionnants. Il ne doit pas être aisé de faire passer des émotions sur un panel de personnages aussi varié et pourtant, la dessinatrice s’en sort à merveille. On comprend définitivement pourquoi cette dernière a été récompensée. RAS pour la colorisation. Bref, aucune fausse note.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- La colorisation
- Les dialogues
- Le jeu avec les émotions

LES POINTS FAIBLES

- On ne sait pas où on va

 

5

Incontournable

Conclusion

La qualité est au rendez-vous !