Scénario: Johns Geoff – Dessin: Lee Jim

Les plus grands héros de la Terre se sont constitués en une équipe redoutable... pour ses propres membres ! Alors que les dissensions entre les équipiers deviennent de plus en plus visibles, un mystérieux ennemi va porter un coup fatal à cet équilibre fragile.

(Contient les épisodes US Justice League #7-12)

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 6 ans

    Très sympa

The Vilain's Journey Prologue

Justice League (2011-2016)

Team-Up : Green Arrow

Justice League (2011-2016)

Part 1: The Call For Adventure

Justice League (2011-2016)

Part 2 : The Belly Of The B...

Justice League (2011-2016)

Part 3 : Atonement

Justice League (2011-2016)

The Villain's Journey Part ...

Justice League (2011-2016)

La collection Eaglemoss s’intéresse de nouveau à la Justice League, et fait écho à son tome 4 puisqu’il s’agit ici de sa suite directe intitulée L’Odyssée du Mal. Si le précédent avait laissé le goût d’une déception, voyons si celui-là s’avère meilleur.

Avant de rentrer dans les détails, je vous invite si besoin à relire la review du tome 4 qui contenait le début de la série. Dans cet album, l’histoire se déroulait 5 ans dans le passé, et nous présentait la formation de la Justice League. C’était une bonne introduction, mais aussi une aventure assez décevante pour l’amateur de DC. Dans notre tome 34, nous trouvons la suite directe de la série, mais en ce qui concerne l’histoire, elle se déroule 5 ans plus tard, donc dans le présent des New 52. Et autant être honnête, cette ellipse temporelle ne semble pas très marquée. On retrouve la même équipe composée de Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern, Flash, Aquaman et Cyborg. On les voit combattre une menace puis une autre. En fait, on comprend que des affinités se sont créées : Batman et Superman semblent plus proches, et Flash et Green Lantern aussi. Ça ne va cependant pas plus loin.

La première partie de l’album se base plus sur Steve Trevor, que sur la Justice League. Et sur Green Arrow qui essaie d’incorporer l’équipe. On apprend qu’ils ont eu un souci avec un membre, et ne veulent plus s’agrandir. Alors qu’on aurait aimé en savoir plus, le récit, sans que cette intrigue finisse réellement, passe totalement à autre chose. C’est assez perturbant, et on se demande un peu à quoi servait ce début (en fait, ça mène à la création de la Justice League of America, mais c’est une autre histoire, et une autre série). Le rythme est du coup assez mauvais, et donne l’impression d’un récit décousu. Dans la suite, en revanche, un vilain commence à se dessiner dès le début. Il cherche à attaquer la Justice League qui doit enquêter pour trouver son identité et ses motifs. Le méchant va se révéler intéressant sur plusieurs points.

En effet, celui-ci se nourrit du malheur des gens. Nous allons donc voir des morceaux de la vie des héros. Cela reste assez cryptique, mais pour celui qui connaît les personnages, ou suit leur aventure solo, les allusions sont sympas. Malheureusement, les idées ne vont pas beaucoup plus loin, et l’histoire se conclut rapidement. Il faudra attendre la toute fin de l’album pour découvrir des évènements qui auront un impact très intéressant sur la série. Même si très critiquable pour les fans de DC, ces rebondissements ont le mérite de faire réagir. D’ailleurs, la suite sera bien meilleure, à voir si Eaglemoss la publiera. Il aurait peut-être mieux valu la préférer à cet album, qui même s’il offre une lecture agréable, est un peu quelconque. Il ne reste pas grand-chose une fois le livre refermé…

Le gros problème de l’album est d’offrir un récit décousu, ce qui n’est pas aidé par les dessins. En tout, six dessinateurs se succèdent. Rassurez-vous, Jim Lee, qui s’occupait du précédent, est encore présent, et est d’ailleurs à la barre sur plus de la moitié du tome. Sur le reste, nous trouvons Gene Ha, Carlos D’Anda, Ivan Reis, Joe Prado et David Finch. Chacun a ses qualités et ses défauts, mais chacun essaie de coller au maximum au trait de Jim Lee. C’est assez irrégulier, mais globalement pas très gênant. De manière générale, c’est graphiquement correct, mais on a déjà vu ces gens-là plus inspirés. Il y a même quelques soucis, notamment lorsqu’un personnage change de couleur de cheveux entre deux chapitres… Les bonus sont pour les dessinateurs : nous avons une galerie de couvertures et quelques recherches de D’Anda.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

Dans la continuité du premier
Des ouvertures intéressantes à la fin

LES POINTS FAIBLES

Décousu
Rien de mémorable

 

3.5

Mouais

Conclusion

Une histoire à la fois sympa à lire et quelconque, c’est mieux que le précédent, moins insultant pour le fan, mais aussi plus décousu.