Afin d’empêcher un bébé varan de Komodo de rejoindre la liste des espèces en voie de disparition, le Shaolin Cowboy doit d’abord en faire un orphelin (il était menacé d’être mangé par son propre père), puis l’adopter. Et d’en faire son disciple. Car au moins, « Les bouddhistes ne mangent pas de viande… Et encore moins leurs parents. » Mais cela ne sera pas de tout repos.
Comme chacun le sait maintenant, un épisode de Shaolin Cowboy ne se résume pas à une séquence de dégustation dans un salon de thé. Et notre « héros » va retrouver anciens et nouveaux ennemis. Mais sous la fable, le vernis craque : néonazis, racistes, Trump et les Trumpistes, réactionnaires, fanatiques religieux, supporters de la National Riffle Association. C’est l’Amérique dans ce qu’elle a de pire que dénonce Geof Darrow.

On pensait les aventures du Shaolin Cowboy terminées, il revient pourtant dans un nouvel épisode, le plus dense à ce jour : 220 pages percutantes ! À l’extrême précision du dessin, s’ajoute une narration exceptionnelle et des dialogues particulièrement jouissifs. Derrière l’aventure burlesque, c’est une satire mordante des dérives américaines…
Geof Darrow a reçu Trois Eisner Awards dont celui de meilleur auteur pour The Shaolin Cowboy.

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