Depuis la Tour de Garde située sur la Lune, les membres de la Ligue de Justice veillent sur la sécurité de la planète entière. Venue à la rescousse d'une mère cherchant à retrouver son fils disparu, Wonder Woman se rend à Jarhanpur et rencontre Rama Khan, qui règne sur cette contrée d'une main de fer. Mais bien vite, la Princesse Amazone découvre que le soi-disant dictateur n'est pas le monstre qu'elle pensait et son Lasso de Vérité lui montre une réalité qu'elle n'était pas disposée à accepter. Blessée, affaiblie, Diana découvre la véritable nature de la race à laquelle appartient Rama Khan, les Homo Magi, dont l'existence est liée à la mystérieuse disparition du justicier appelé Aquaman.
Contenu vo : JLA vol.6 (#61-76)
Voici l'arrivée de l'un des meilleurs run sur la JLA. Ici, les personnages sont le point fort de ce run. Joe Kelly propose de super dialogues et met en scène d’excellents épisodes qui développent les relations entre personnages. Les histoires sont bonnes et comportent quelques twists sympas, même si ce n'est pas le cœur du run. Aux dessins, c'est du bon. On retrouve un Doug Mahnke au style bien différent, mais dont son talent commence à pointer. Bref, un très bon run à découvrir.
La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Joe Kelly Présente Justice League tome 1, écrit par Joe Kelly et dessiné par Doug Mahnke, Yvel Guichet, Darryl Banks et Dietrich Smith. Il est sorti le 29 avril pour 35 euros. Il contient le titre US JLA #61-76
Depuis la Tour de Garde située sur la Lune, les membres de la Ligue de Justice veillent sur la sécurité de la planète entière. Venue à la rescousse d'une mère cherchant à retrouver son fils disparu, Wonder Woman se rend à Jarhanpur et rencontre Rama Khan, qui règne sur cette contrée d'une main de fer. Mais bien vite, la Princesse Amazone découvre que le soi-disant dictateur n'est pas le monstre qu'elle pensait et son Lasso de Vérité lui montre une réalité qu'elle n'était pas disposée à accepter. Blessée, affaiblie, Diana découvre la véritable nature de la race à laquelle appartient Rama Khan, les Homo Magi, dont l'existence est liée à la mystérieuse disparition du justicier appelé Aquaman.
Après les passages de Grant Morrison et Mark Waid, on aurait pu craindre une baisse de qualité pour le titre JLA après 2 runs appréciés par les lecteurs. Heureusement, ce n’est pas le cas, le run de Joe Kelly, dont les épisodes sont inédits en France font partie du haut du panier. Pour remettre ces épisodes dans le contexte de l'époque, on se situe quelques mois après les événements de Our Worlds at War que l’on retrouve dans Superman New Metropolis Tome 3 en VF. Il n'est pas nécessaire de lire ce crossover pour comprendre certaines références, l'auteur contextualisant bien tout cela.
Ici on garde les menaces sensationnelles que seul la Justice League peut affronter, initiées lors des runs précédents. Mais elles ne sont pas le point central du run, l'auteur met plus l'accent sur les relations entre les membres de l'équipe et leurs vie privées. Celui qui en bénifie le plus est Plastic Man qui gagne en profondeur et n’est plus le rigolo de service (Enfin, si il le reste quand même un peu). Des moments qui sont réussis à chaque fois grâce à son talent pour les dialogues humoristiques variant entre comiques de situation ou vannes coquines. Son humour fait mouche souvent, même si le nombre important de dialogues alourdit la lecture par moment.
Si Joe Kelly est un très bon dialoguiste, c’est aussi un scénariste qui sait construire des histoires captivantes. Au niveau des différentes intrigues de ce tome, beaucoup traitent des retombées des événements de Our Worlds at War, Joe Kelly étant un des écrivains du crossover à ce moment-là. Les menaces ne sont pas forcément l'intérêt principal, mais l'auteur va s'employer à proposer des menaces originales à chaque fois en mettant l'accent sur le côté mythologique et magique. L’une d’entre elles tourne autour d’un débat pertinent sur la vérité avec des répercussions originales. Il n'hésite pas non plus à bousculer l'équipe en proposant une nouvelle itération avec une bonne alchimie entre anciens et nouveaux membres qu'on se plairait à suivre plus souvent. Les histoires ont aussi des conséquences que l'auteur développe de façon pertinente.
Graphiquement on est dans le style de dessin propre des années 2000. On peut noter un Doug Mahnke à ses débuts qui n'a pas encore le niveau qu'on retrouvera plus tard mais déjà avec son trait si reconnaissable et ses personnages imposants. Toutefois, à part Mahnke, les dessins des autres dessinateurs sont assez classiques et pas très marquants visuellement avec des proportions assez bizarres par moment, même si cela permet de donner une identité visuelle aux ennemis que la ligue affronte et dans les pouvoirs de Plastic Man.
Écrire un avis
Suite à une recrudescence de commentaires postés par des bots, l'espace commentaire est temporairement réservé aux utilisateurs inscrits.