La nouvelle série de Robert Kirkman (Invincible et Walking Dead) associé à l'immense Chris Samnee (Daredevil) nous jette en pleine action. Ninjas, sociétés secrètes et passé trouble sont les ingrédients de ce récit.
Celui qui utilise la puissance de feu est destiné à sauver le monde, mais Owen Johnson - son détenteur - a tourné le dos à cette vie. Mais après l'attaque de Dragon's Claw, Owen et sa famille sont sous le choc, tandis que d'autres dangers se profilent à l'horizon...
Après les conclusion d'Invincible, de Walking Dead, et même d'Outcast, Robert Kirkman continue de raconter ses histoires en se focalisant sur deux séries : Oblivion Song et Fire Power. Nous allons nous intéresser à la seconde, dont le tome 3 vient de paraître chez Delcourt.
La série avait étonné avec son changement de ton entre son premier tome, nous montrant la quête d'un homme, et son deuxième, se passant 15 ans plus tard, alors que cet homme est devenu père de famille. Le troisième reprend directement là où le deuxième s'était arrêté, et notre héros, Owen Johnson peut souffler un peu. Le début de l'album a un rythme du coup assez lent, permettant de faire en quelque sorte le point.
Malgré tout, le récit va se dynamiser progressivement, jusqu'à la conclusion, où en gros, on assiste à la bataille finale. D'ailleurs, le rythme va tellement s'emballer que l'on a un peu l'impression de survoler tout ça. En fait, ce tome 3 est intrinsèquement lié au tome 2, et il faut considérer cette dilogie comme une seule histoire. Le prochain tome devrait lancer de nouvelles intrigues, nous verrons bien lesquelles.
La force de la série reste encore les dessins de Chris Samnee. Simples, ils sont pourtant magnifiques, et parfaitement lisible. L'artiste excelle dans toutes les ambiances, que ce soit la fluidité des scènes d'action, ou dans les passages plus posés. La construction des planches est dynamique, et fournit beaucoup de plaisir de lecture. Bref, c'est excellent, et très bien mis en valeur par de belles couleurs.
Malgré une conclusion assez marqué, le récit dissémine ici et là quelques pistes pour la suite. Finalement, il contient le minimum d'ingrédients pour capter notre intérêt : quelques rebondissements, quelques révélations, et une ouverture sur la fin. Kirkman a une affaire qui roule, et Fire Power est dans la lignée de ses séries les plus récentes : une histoire qui avance par arcs plutôt bien définis, rappelant une succession de mini-séries. Si vous accrochez à l'univers et aux personnages, aucune raison de ne pas continuer.
L'album se termine sur un carnet de croquis commenté et plutôt intéressant, ainsi qu'une galerie de couvertures.
Écrire un avis
Suite à une recrudescence de commentaires postés par des bots, l'espace commentaire est temporairement réservé aux utilisateurs inscrits.