Oswald Chesterfield Cobblepot est l'un des héritiers d'une des familles fondatrices de Gotham, mais c'est aussi le criminel connu sous le nom de Pingouin. Sous son apparence grotesque et difforme, il cache un esprit machiavélique et retors qui n'a de cesse de planifier la mort de son pire ennemi, le Chevalier Noir. Mais il est également un notable aux rêves de grandeur en quête à jamais de respectabilité.
Contenu vo : Batman #169, 448-449, 548-549, 586 ; Batman Annual #11 ; Detective Comics #58, 67, 610-611, 615 ; Penguin Triumphant ; Secret Origins Special #1 ; Batman #23.3

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La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Batman Arkham : Le Pingouin. Le numéro est écrit et dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 11 juin pour 29 euros. Il contient les titres US Batman #169, 448-449, 548-549, 586 ; Batman Annual #11 ; Detective Comics #58, 67, 610-611, 615 ; Penguin Triumphant ; Secret Origins Special #1 ; Batman #23.3.

Oswald Chesterfield Cobblepot est l'un des héritiers d'une des familles fondatrices de Gotham, mais c'est aussi le criminel connu sous le nom de Pingouin. Sous son apparence grotesque et difforme, il cache un esprit machiavélique et retors qui n'a de cesse de planifier la mort de son pire ennemi, le Chevalier Noir. Mais il est également un notable aux rêves de grandeur en quête à jamais de respectabilité.
 

Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous allons parler de la collection en elle-même. Cette dernière fait partie de l'initiative d'Urban Comics de multiplier les parutions Batman. Pour cela, l'éditeur a mis en place deux collections, une collection Mythologie qui se concentre sur un point précis du batverse (la Batcave, Gotham City etc) et une collection Arkham qui, pour résumer le plus simplement du monde, se concentre sur un super-vilain. Après Double Face et Poison Ivy, c'est donc au Pingouin de s'y coller (bien que, neuf fois sur dix, il soit envoyé à Blackgate lorsqu'il est arrêté et non à Arkham).

Associés ? Nous ? Tu as perdu la tête, Kadavre ! Tu apprendras que le Pingouin vole en solo, mon macabre ami.

Le choix des oeuvres est intéressant, représentatif du personnage et, la plupart du temps, inédit en France. Un choix qui n'était d'ailleurs pas forcément facile à faire dans le sens où le Pingouin aura eu son lot d'histoires à travers le temps. Néanmoins, Urban a su tirer son épingle du jeu en proposant à la fois des récits variés mais, surtout, en évitant de nombreuses histoires qui auront été, il faut bien l'avouer, très mauvaises.

Les différentes histoires permettent de retracer les différentes époques (les titres vont de 1941 à 2013) mais également d'étudier les différentes facettes du personnages. Ainsi, ce tome va être l'occasion d'aller plus loin avec ce personnage en parlant de choses évidentes telles que son physique disgracieux et des choses plus profondes, parfois moins connues comme sa relation difficile avec les autres familles fortunées de Gotham ou, plus simplement, avec sa mère. Cette anthologie sera également l'occasion de mettre en scène des flashbacks afin de mieux aborder la jeunesse du personnage et donc, par extension, les choix futurs du super-vilain.

Après, et comme d'habitude avec les histoires plus anciennes, il n'est pas rare non plus qu'il y ait un côté un peu kitch ou même des raccourcis scénaristiques. A noter également la présence (et un morceau de l'origin story) du personnage d'Harold, futur membre de la Batfamily, ce qui donne un double côté historique à cette histoire (même si, le plus souvent, on préfère oublier Harold justement).

Ne jamais sous-estimer le Pingouin. Car j'aurai toujours le dernier mot.

Pour ce qui est de la partie graphique, nous sommes face à une majorité de dessins assez anciens. Dans les autres opus, nous avions une bonne partie des dessins qui étaient tout de même modernes. Ici, ce n'est pas le cas. Rien de bien surprenant dans le sens où seul un titre a moins de vingt ans. Tous les autres ont entre 80 et 20 ans d'ancienneté. Attention, le tout est plutôt bon et il est même agréable de voir le Pingouin avec son ancien design. Par contre, il est clair qu'il vaut mieux apprécier les dessins de l'ancienne école.

En bonus, vous trouverez les biographies des auteurs ainsi qu'une introduction.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le choix des oeuvres
- Des inédits
- Les titres permettent de voir l'évolution du personnage
- Quelques scènes marquantes

LES POINTS FAIBLES

- Quelques raccourcis scénaristiques
- Peu de récits "modernes"

 

4

Bonne lecture

Conclusion

Une anthologie de qualité autour du Pingouin.