Sous des allures respectables, Jonathan Crane, un professeur d'université spécialiste des phobies, est en réalité l'un des pires malfaiteurs de Gotham City : l'Épouvantail. Adoptant une apparence effroyable, il utilise les peurs de ses victimes afin d'acquérir richesse et pouvoir. Mais peut-il vraiment vaincre un justicier connu lui aussi pour frapper de terreur le coeur des criminels ? Un série d'albums aux récits inédits consacrés aux plus grands ennemis de Batman !
Contenu vo : Contenu : World's Finest Comics #3 ; Batman #455-457 ; #523-524 ; Detective Comics #503, 571 ; Scarecrow New Year's Evil #1 ; Batman: Scarecrow Year One #1-2 ; Joker's Asylum: Scarecrow #1

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The Case of the Death Expre...

World's Finest Comics (1941)

The 6 Days of the Scarecrow

Detective Comics (1937)

Fear for $ale

Detective Comics (1937)

Master of Fear

Batman (1940)

Scarecrow: Mistress of Fear

New Year's Evil (1998)

Part One

Batman: Scarecrow - Year One (2005)

Part Two

Batman: Scarecrow - Year One (2005)

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Batman Arkham : L'épouvantail. Le numéro est écrit et dessiné par un collectif d'auteurs. Il sort aujourd'hui pour 29 euros. Il contient les titres US World's Finest Comics #3 ; Batman #455-457 ; #523-524 ; Detective Comics #503, 571 ; Scarecrow New Year's Evil #1 ; Batman: Scarecrow Year One #1-2 ; Joker's Asylum: Scarecrow #1.

Sous des allures respectables, Jonathan Crane, un professeur d'université spécialiste des phobies, est en réalité l'un des pires malfaiteurs de Gotham City : l'Épouvantail. Adoptant une apparence effroyable, il utilise les peurs de ses victimes afin d'acquérir richesse et pouvoir. Mais peut-il vraiment vaincre un justicier connu lui aussi pour frapper de terreur le coeur des criminels ? Un série d'albums aux récits inédits consacrés aux plus grands ennemis de Batman !

Avant d'entrer dans le vif du sujet, nous allons parler de la collection en elle-même. Cette dernière fait partie de l'initiative d'Urban Comics de multiplier les parutions Batman. Pour cela, l'éditeur a mis en place deux collections, une collection Mythologie qui se concentre sur un point précis du batverse (la Batcave, Gotham City etc) et une collection Arkham qui, pour résumer le plus simplement du monde, se concentre sur un super-vilain. Après Ivy, le Pingouin, Dent, le Sphinx ou encore Mister Freeze, il est temps de s'occuper du dernier super-vilain en date de la liste d'Urban Comics : l'Epouvantail.

Ainsi, je ressemble à un épouvantail ? Alors j'en ferai mon icône, un symbole de pauvreté et de crainte ! Oui, l'épouvantail ! Ce sera parfait !

Contrairement à la majorité des personnages déjà vus dans la collection Batman Arkham, il est intéressant de noter que l'épouvantail n'évolue pas tant que ça. Le principe, le fondement même du personnage a immédiatement été mis en place et n'aura que peu évolué au fil du temps. L'épouvantail jouait avec les peurs dès sa première apparition, joue avec les peurs aujourd'hui encore et jouera encore avec elles pendant un bon moment. Pour autant, ce n'est pas pour autant que l'on s'ennuie. Car si plusieurs ficelles sont les mêmes dans plusieurs récits, ces derniers ne sont pas répétitifs pour autant. De même, il y a plusieurs niveaux de lectures et surtout plus d'éléments à étudier que pour d'autres super-vilains. Le personnage ayant une grosse dimension théâtrale, la mise en scène ou même les effets visuels ont un impact direct sur la qualité du récit.

Autre point intéressant, le personnage a beau apparaître dès 1941, il est bien moins ridicule que d'autres personnages cultes de l'univers Batman à cette époque. Certaines scènes le sont, certaines situations font même sourire par leur côté un peu niais / old school mais le personnage en lui-même reste, la plupart du temps, épargné par les "bouffoneries" que l'on avait tendance à trouver ailleurs à cette époque.

Enfin, certains numéros ont également quelques idées sympathiques et de bons retournements de situation. Dans le cas de "Frayeur à vendre" qui date de 1986, la dernière case dégage beaucoup d'émotions. Certes, la construction du récit est plutôt convenue et possède une scène qui fait très "Conan Doyle", mais ces points n'enlèvent rien de la force du twist final.

La peur a élu domicile dans leur esprit !

Pour ce qui est de la partie graphique, il est difficile de bouder son plaisir. Non seulement la majorité des dessins sont plutôt bons mais, en plus, nous sommes également face à de grands noms de l'industrie du comics avec, en tête, Bob Kane et Sean Murphy. A l'inverse, les dessins de Juan Doe restent très particuliers et ne plairons pas à tous les lecteurs. Cela reste néanmoins bien peu de choses par rapport à la qualité générale du titre. Enfin, le choix des titres permet également de faire un rapide tour des différents costumes portés par le super-vilain. C'est toujours un point intéressant à étudier dans les anthologies mais c'est d'autant plus vrai ici. En effet, contrairement à beaucoup d'autres, le costume de Jonathan Crane a un emploi autre que celui de dissimuler son identité à savoir la peur. L'épouvantail étant un personnage qui joue énormément avec les peurs, il est important que son costume soit terrifiant. Il est donc intéressant de juger le design, l'apparence générale du personnage mais également la dimension horrifique desdits costumes.

Pour ce qui est des bonus, vous avez les biographies des auteurs, une introduction ainsi qu'une (petite) galerie d'illustrations.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le choix des oeuvres
- Un tome représentatif du personnage
- Des titres inédits
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- Une partie éditoriale peu développée
- Un personnage qui évolue peut-être moins que les autres vilains vus jusque-là
- Quelques facilités scénaristiques

 

4.5

Bonne lecture

Conclusion

Un nouvel opus à placer avec plaisir aux côtés des autres tomes de la collection Batman Arkham.