Alors qu’il vient de remporter une victoire décisive dans sa guerre contre les Justice League unies du Multivers, Lex Luthor pensait débuter son règne en préparant l’avènement de sa reine Perpetua sur Terre.
Surgissant des ténèbres, entourés de ses agents infectés, le Batman Qui Rit entend cependant réclamer son dû et, pourquoi pas, récupérer la part du lion au passage. Le duel entre les deux prédateurs ultimes changera pour longtemps la face du monde. Contenu : Batman Superman #6 + Year of the villains : Hell Arisen #1-4
Urban publie ici la mini-série qui fait le lien entre le run de Snyder sur Jsutice League (dont le précédent tome), la série Batman/Superman et précède Death Metal qui arrivera plus tard dans l'année. On y voit la guerre de pouvoir entre l'Apex Lex Luthor et le Batman qui Rit qui ont des projets pour le monde plus ou moins débarassé de ses héros. C'est plutôt sympa mais c'est dommage de ne pas avoir un seul et unique dessinateur pour 4 épisodes.
Ce tôme contient 2 histoires de l'univers de Batman Metal (prérequis : lire les Batmans Metal et le Batman Qui rit : les infectés). L'épilogue de "Batman Qui Rit : les infectés" est anecdotique. En revanche le récit intermédiaire avant Batman Death Metal est pas mal, dans celui-ci Lex Luthor et le Batmant Qui Rit s'affrontent pour déterminer lequel des 2 surpasse l'autre.
La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Justice League Doom War Epilogue. Le numéro est écrit par James Tynion IV et est dessiné par Steve Epting. Il est sorti le 23 octobre pour 15.50 euros. Il contient les titres US Batman Superman #6 et Year of the villains : Hell Arisen #1-#4.
Alors qu’il vient de remporter une victoire décisive dans sa guerre contre les Justice League unies du Multivers, Lex Luthor pensait débuter son règne en préparant l’avènement de sa reine Perpetua sur Terre.
Surgissant des ténèbres, entourés de ses agents infectés, le Batman Qui Rit entend cependant réclamer son dû et, pourquoi pas, récupérer la part du lion au passage. Le duel entre les deux prédateurs ultimes changera pour longtemps la face du monde.
Avant toute chose, nous allons commencer par vous rassurer. Le travail éditorial d'Urban Comics est toujours aussi bon. Dans le cas présent, on soulignera (et plutôt deux fois qu'une) la remise en contexte de l'oeuvre au sein de l'univers Métal. On ne va pas se mentir, ce qui était supposé être une mini-série est devenue, au fil du temps, un beau bordel. Avoir un schéma épuré mais précis et divisé en plusieurs phases en début d'oeuvre est donc plus qu'appréciable. Nous en profitons donc pour rappeler que cet opus se situe après Doom War et Le Batman qui rit : les infectés et avant Death Metal. Ceci étant dit, passons à la critique.
Peut-on vraiment être meilleurs que ceux que nous combattons chaque jour si l'on dit autant de mensonges qu'eux ?
Il est toujours difficile de savoir quoi penser d'un épilogue. Pour beaucoup, ce terme a un côté "supplément". Un côté "ce n'est pas lié à l'intrigue principale puisque ce n'est pas dans le contenu pur et dur mais ce n'est pas complètement à côté de la plaque non plus puisque cela existe". Dans certains cas, cette réflexion est d'ailleurs légitime. Dans le cas présent, nous pouvons vous rassurer. Cet épilogue n'a pas un côté "simple supplément". Il y a bien une démarche scénaristique derrière puisque le titre fait le lien avec deux autres titres tout en mettant en avant la lutte de pouvoir entre Lex Luthor et le Batman qui Rit. En effet, les super-héros étant plus ou moins éliminés de l'équation, c'est à présent aux super-vilains de s'imposer entre eux. Le récit est donc assez important dans la continuité Metal mais tout en restant rapide à lire et, surtout, relativement accessible. Nous n'irons pas jusqu'à dire que vous pouvez attaquer cette lecture sans lire le reste, mais vous n'êtes pas nopn plus obligés de tout connaître sur le bout des doigts.
Les pistes lancées ont un certain intérêt, les dialogues sont bons (il y a quelques punchlines qui sont clairement des pépites) et la revisite de Luthor est intéressante à suivre. Les retournements de situation ponctuent la lecture de manière régulière et restent plutôt efficaces. Malgré quelques raccourcis scénaristiques, on peut même dire que le lecteur peut être surpris de la tournure de certains évènements.
Pauvre Lex. Tu as laissé une déesse cosmique te manipuler et faire de toi un monstre, un extra-terrestre. Un lèche-botte. Un serviteur. Tu n'es jamais tombé plus bas que tu ne l'es aujourd'hui. Tu n'as jamais été plus petit.
Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé par le trio de dessinateurs est plutôt bon. La mise en scène et les traits des visages sont particulièrement bien dessinés. Tout comme pour les autres titres liés de près ou de loin au Metal de DC, il y a également un soin tout particulier qui est apporter au design des personnages version métal. On peut penser au Luthor à la solde de Dame Perpetua mais également à Supergirl, tout simplement. Les numéros Year of the Villains: Hell Arisen #2 et #3 sont un petit peu différents car les traces des crayonnés sont bien plus présents. Ceci est sans doute dû à l'intervention de Javier Fernandez. Pour autant, nous n'irons pas jusqu'à parler de rupture visuelle non plus. Le changement est assez discret et la qualité reste au rendez-vous. Enfin, les covers sont également très bonnes, notamment celles réalisées par Nick Filardi. RAS concernant la colorisation.
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