Harley était convaincue de pouvoir être à la fois meilleure propriétaire de Coney Island, l'amante parfaite du séduisant Mason Macabre, une psychiatre émérite et une bénévole aux petits soins des animaux du refuge ... Le challenge était trop ambitieux pour la jeune femme, peu habituée à ne pas obtenir ce qu'elle veut quand elle le veut. La crise de nerfs est proche. Tous aux abris !
Contient Harley Quinn #14-16 + Harley Quinn : Valentine's Day Special #1 + Harley Quinn : Holiday Special #1

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Holiday Special

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A Day in the Life

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Be Careful What'cha Wish Fo...

Harley Quinn (2013-2016)

Eaglemoss continue de publier la série Harley Quinn, puisque nous la trouvons dans les tomes 89 et 100 de leur collection DC. Nous allons ici nous intéresser à ces deux albums qui, même s’ils n’ont pas été publiés à la suite, sont logiquement dans la continuité l’un de l’autre.

 

La série est toujours gérée par la même équipe de scénaristes, composée d’Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, il ne faut donc pas s’étonner de retrouver l’ambiance déjantée des tomes précédents (62 et 80). Comme le personnage fait vendre, en plus de sa série principale, elle a le droit à plusieurs numéros spéciaux. Dans le tome 89, nous en retrouvons deux : un pour la Saint-Valentin où Harley se rêve dans les bras de Bruce Wayne, et un pour Noël composé de trois petites histoires sympa. Idem dans le tome 100 qui propose un spécial road trip, avec Harley qui traverse les Etats-Unis avec Poison Ivy et Catwoman.

Bien qu’un peu indépendantes et sans conséquences, ces histoires sont plutôt réussies, et ont le mérite de proposer une conclusion. Dans l’histoire spéciale Saint-Valentin, les rêves et fantasmes sont dessinés par des dessinateurs différents de l’habituel. Ce procédé a déjà été utilisé dans la série, et fonctionne très bien. Les histoires de Noël sont peut-être les plus agréables à lire, surtout avec les dessins de Darwyn Cooke ou de notre Mauricet national. En parallèle, la série principale continue, avec les #14 à 16 dans le tome 89, et les #17 à 21 dans le tome 100.

 

L’histoire, comme d’habitude avec Harley Quinn, est assez décousue. Il y a quelques courts récits, avec des invités comme Deadshot par exemple, mais aussi une histoire un peu plus importantes, où Harley décide de former son propre groupe de justiciers. Il s’agit du Gang des Harley, composés de différentes femmes grimées comme l’héroïne. Il y a un mec aussi, mais le pauvre est assez pitoyable. Bref, le groupe ne fait pas dans la dentelle, et forcément, ça dérape un peu. Dans la narration, il n’y a rien de révolutionnaire par rapport à ce qui s’est fait avant. Beaucoup de texte, un peu d’action, et beaucoup de tentatives d’humour.

Si vous avez aimé les tomes précédents, vous aimerez ceux-là, mais l’inverse est vrai aussi : ces tomes ne vous feront pas aimer Harley Quinn si vous ne l’aimez pas. Toutes les blagues ne font pas mouche, et il faut vraiment être dans le délire pour ne pas ressentir une certaine lassitude devant la lourdeur de la chose. Restent les dessins, gérés principalement par Chad Hardin, soutenus par d’autres dessinateurs dont John Timms. Les planches sont globalement jolies, et le trait maîtrisé. Les changements de dessinateur, dès qu’on va dans l’imagination de Harley sont toujours très sympa. Bref, ce n’est pas sur ce point que les tomes font défaut, il faut plutôt se demander l’intérêt que l’on a pour ce genre d’histoires.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins sympa
- Les numéros de Noël

LES POINTS FAIBLES

- Lourdingue

 

3

Encore du Harley

Conclusion

Si vous aimez le personnage et les tomes précédents, vous pouvez lire ceux-là. Dans le cas contraire, fuyez.