scénariste : TAYLOR Tom - dessinateurs : REDONDO Bruno, MILLER Mike S., SAMPERE Daniel

Dépassé par un conflit opposant Batman et Ra's al Ghul de plus en plus intense, Damian Wayne demande à Black Adam de l'aider à libérer Wonder Woman de sa prison Themyscirienne.
Mais au cours de ce sauvetage, ils ne s'attendaient pas se faire une alliée supplémentaire : Kara Zor-El, la cousine de Superman. La jeune femme maîtrise encore à peine toute l'étendue de ses pouvoirs, mais elle est probablement la seule à pouvoir changer le destin de la Terre. Contenu : INJUSTICE 2 volume 3 (#13 + #15-17 + Annual 1) – inédit

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit d'Injustice 2 Tome 3. Il est écrit par Tom Taylor, K. Perkins et Brian Buccellato et est dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 29 mars pour 15.50€ et contient les titres US INJUSTICE 2 #13, #15-#17 et Annual 1.

Dépassé par un conflit opposant Batman et Ra's al Ghul de plus en plus intense, Damian Wayne demande à Black Adam de l'aider à libérer Wonder Woman de sa prison Themyscirienne.
Mais au cours de ce sauvetage, ils ne s'attendaient pas se faire une alliée supplémentaire : Kara Zor-El, la cousine de Superman. La jeune femme maîtrise encore à peine toute l'étendue de ses pouvoirs, mais elle est probablement la seule à pouvoir changer le destin de la Terre. 

Un monde terrifié à l'idée de faire un pas de travers, ce n'est pas la paix.

Une fois n'est pas coutume, ce volume 3 est assez différent et ce, sur plusieurs points. Avant toute chose, on notera que l'on se concentre essentiellement sur Supergirl. Les scénaristes prennent donc de la distance avec les personnages habituels. Ainsi, Superman est totalement absent tandis que Batman tient plus de la petite apparition qu'autre chose. Cette approche autour de Kara est intéressante pour plusieurs raisons. Déjà parce que le personnage n'avait pas été utilisé jusque-là. C'est donc ici une toute nouvelle carte qui est jouée. Au-delà de ce fait, il est également important de noter que Supergirl est présenté comme étant fondamentalement différente des autres super-héros. En effet, il est bien mis en avant que suite aux terribles affrontements qui ont lieu par le passé mais également suite aux mauvaises décisions prises (d'un côté comme de l'autre), tous les personnages ont perdu une partie de leur intégrité. Tous sauf Supergirl. La jeune femme est présenté comme ayant une "base vierge", comme étant le personnage qui n'a pas encore été corrompu, quelqu'un qui est encore "tout blanc". Ce point est sous-entendu à plusieurs reprises mais également clairement mis en avant lorsqu'on lui décrit sa mission sur Themyscira. Il es tbien écrit qu'elle peut réussir grâce à ses pouvoirs mais également de par cette innocence préservée. Encore une fois, cette approche est assez différente de ce que nous avions jusque-là et est plutôt bien amenée. C'est donc avec grand intérêt que le lecteur va suivre Kara.

De manière générale, on notera que tout ce qui touche à cette dernière est d'ailleurs plutôt bien amené. Finalement, seule la relation entre Damian et Supergirl est assez particulière. On ne sait pas trop quoi en penser et il est vrai que, parfois, on se croirait tout droit en plein Rêve Bleu. Sauf que, bien évidemment, Supergirl n'est pas Jasmine et Damian n'est clairement pas Aladin... Inutile de dire que ce n'est pas tout-à-fait la même ambiance.

Je ne vais pas te mentir... j'aime te voir mordre la poussière, princesse.

Pour le reste, l'intrigue tourne pas mal autour de Wonder Woman. Il s'agit de scènes plutôt bien écrites et les retournements de situation assez nombreux. Il y a un peu plus d'action mais également plus de violence notamment lors de la scène finale entre Wonder Woman et Steve Trevor. D'ailleurs, il s'agit peut-être de la seule scène qui fasse réellement "Injustice" avec la scène d'Amazo.

 

Enfin, on notera également quelques scènes plus courtes autour d'autres personnages mais qui restent également très efficaces. En tête, nous avons celle de Flash. Le super-héros a un nouveau statu quo après la fin de règne de Superman. La situation a beau être logique, on ne peut s'empêcher de penser qu'il y avait peut-être une autre solution. Le récit prend, tout à coup, une dimension plus intimiste, moins expéditive que ce à quoi nous a préparé l'univers Injustice jusque-là (ou en de rares occasions). Cela tient en quelques pages lors du chapitre 15 mais cela reste bien cool. Même chose concernant les quelques pages autour de la horde de Harley. C'est court mais cela permet de faire le point et, encore une fois, d'avoir une approche différente, de faire passer le lecteur par de nouvelles émotions.

Tu te bats pour un camp qui a commis d'innombrables actes de violence contre des innocents, incapables de se défendre. Cela, je ne puis le pardonner. C'est notre devoir sacré d'amazones de sauver le monde. Et je le protégerai de toi.

Pour ce qui est de la partie graphique, le tout est de bonne qualité. Les dessins sont bons, tout comme la colorisation et le découpage qui nous permettent de bien suivre l’action. Les premières scènes de nuit sont sublimes, par exemple. Le chapitre 17 est particulièrement intéressant puisqu'il propose deux styles de dessins différents : un style plutôt classique pour les scènes habituelles et un style très différent pour les scènes se passant durant la guerre mondiale. Pour ce qui est des covers, elles sont plutôt bonnes (notamment la cover d'Injustice #13). Elles sont dans la lignée de ce que l'on a pu voir jusque-là, tout comme la cover principale d'ailleurs.

Notons que, dans le deuxième tome, il n'y avait pas de bonus. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. En effet, vous trouverez à la fin de l'opus des études de personnages mais également des esquisses des couvertures. C'est toujours intéressant à voir.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le récit
- Quelques bonnes punchlines
- L'évolution de certains personnages
- La partie graphique
- Belles covers

LES POINTS FAIBLES

Des détails

 

4

Dans la continuité

Conclusion

Ce nouveau tome de la saga Injustice ne s'éloigne pas vraiment de ce qui a été fait jusque-là. Les fans de la première heure devraient y trouver leur compte.