Scénario: Judd Winick – Dessin: Guillem March

Plus que le profit qu’elle en retire, rien n’excite plus Selina Kyle que la cambriole, ou l’art de dérober au nez des plus puissants leurs objets de valeur. Mais si elle n’hésite pas à utiliser ses charmes pour arriver à ses fins, tous n’y succombent pas, et Catwoman mettra, malgré elle, ses proches sous la coupe de nouveaux truands revanchards. Et cette fois, même sa relation intime avec le protecteur de Gotham ne pourra pas la tirer d’affaire.

Contient CATWOMAN # 1-6

Pas d'avis pour le moment.

 

Catwoman est de retour dans la collection DC d’Eaglemoss, mais il s’agit cette fois de la version New 52. Nous allons voir si elle est différente et si la série est aussi bonne que les précédents tomes de la collection.

Catwoman est déjà apparue trois fois dans la collection : dans le très sympathique A Rome (tome 30), et dans deux tomes de la très bonne série d’Ed Brubaker (tome 42 et tome 52). Difficile de passer après ça, et c’est pourtant le rôle de Judd Winick au scénario et Guillem March au dessin. Les auteurs sont assez libres sur le personnage puisque nous sommes dans les New 52, et ils en profitent pour donner leur version du personnage. Bien sûr, on retrouve des éléments connus, mais on oublie une bonne partie de son parcours qui avait été développé au cours des années.

Le ton est dès le début à l’action. Selina Kyle se fait attaquer, et son appartement est explosé. Elle va alors trouver refuge chez son entremetteuse. Elle est ici une voleuse, mais qui semble voler des criminels. Le scénario, à défaut d’être original, s’enchaîne bien, et est plutôt dynamique. On prend beaucoup de plaisir à découvrir la vie de Catwoman, qui garde un certain recul sur un parcours mouvementéeet difficile. Honnêtement, la lecture ne laissera pas un souvenir impérissable, mais la série a des arguments qui la différencient d’autres séries.

 

Catwoman aime jouer avec le feu, et devient une cible assez facilement. Certains combats sont assez violents, et finissent en sang. Comme elle n’a pas de pouvoirs, elle subit certains coups, et on a vraiment mal pour elle. Ses adversaires en prennent aussi pour leur grade, puisqu’elle va même jusqu’à arracher une oreille avec ses dents. Batman fait de régulières apparitions, et il est intéressant de voir le côté Catwoman de leur relation. C’est plutôt un bon point puisqu’il permet d’ancrer la série dans l’univers, même s’il semble plus là pour faire de la figuration.

Un autre élément sur lequel la série joue beaucoup, c’est la sensualité de l’héroïne. De part les positions et certains cadrages du personnage, l’album frôle l’érotisme qui saura titiller l’adolescent hormoné qui sommeille en vous. Les dessins sont plutôt bons, maîtrisés, et totalement dans cette optique. Catwoman nous est représentée de manière très sexy, compensée par son caractère fort, mais aussi humain. Certaines planches présentent des plans audacieux, mais plutôt bien réalisés. Le découpage est dynamique, et la lecture fluide. Du bon boulot qui mérite son carnet de croquis en bonus de l’album.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un récit dynamique
- Des dessins maîtrisés

LES POINTS FAIBLES

- Rien de très marquant

 

3.5

Miaou

Conclusion

Cet album de Catwoman nous propose une histoire dynamique, parfois violente et à la limite de l’érotisme. A voir si ce genre vous intéresse.