Scénario : James Tynion IV
Dessin : Freddie. E. Williams II
Le protecteur de Gotham et les quatre Chevaliers d'écailles font équipe pour nous proposer une rencontre inattendue mais non moins explosive ! Enquêtant sur de mystérieux assassinats à Gotham, Batman découvre l'existence d'un groupe de super ninjas appelé le clan des Foot. Venus d'une autre dimension, ces experts du Ninjutsu comptent bien ravager la ville du Chevalier Noir. Mais ils ne sont pas arrivés seuls : les quatre Tortues Ninja, Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo, les ont pris en chasse. Une rencontre épique entre deux dimensions, deux visions de l'héroïsme et deux visions du chaos qui vont s'entrechoquer dans un combat qui menace le tissu même de la réalité.
Comme la collection l'indique, Urban Kids, c'est destiné aux moins de 20 ans. Le crossover est assez divertissant, le mélange des univers passe bien, j'aurais juste souhaité un peu plus de dévelloppement. Tous les vilains de Batman s'enchainent, du bon fan service, mais c'est juste de la baston sans profondeur et sans répercussion.
Un crossover entre plusieurs univers bien distincts n’a rien de nouveau. On pourrait même dire que c’est quelque chose de relativement fréquent et, malheureusement, très souvent décevant. Qu’en est-il du mélange carapaces/petites ailes noires ?
Le protecteur de Gotham et les quatre Chevaliers d'écailles font équipe pour nous proposer une rencontre inattendue mais non moins explosive ! Enquêtant sur de mystérieux assassinats à Gotham, Batman découvre l'existence d'un groupe de super ninjas appelé le clan des Foot. Venus d'une autre dimension, ces experts du Ninjutsu comptent bien ravager la ville du Chevalier Noir. Mais ils ne sont pas arrivés seuls : les quatre Tortues Ninja, Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo, les ont pris en chasse. Une rencontre épique entre deux dimensions, deux visions de l'héroïsme et deux visions du chaos qui vont s'entrechoquer dans un combat qui menace le tissu même de la réalité.
Autant le dire tout de suite, l’histoire présentée par James Tynion IV vend du rêve. Non seulement les univers sont respectés mais en plus ils se mélangent avec aisance. De plus, le scénariste reprend les bases des deux univers. On peut même dire qu’il tape dans du grand classique avec des ennemis comme Shredder, le clan du Foot, le Pingouin, Ra’s Al Ghul, pour ne citer qu’eux. Résultat, le comics devrait parler au plus grand nombre. Notons tout de même que si vraiment vous ne connaissez pas l’un des deux univers, il y a une belle introduction mais aussi et surtout pas mal de pages bonus qui font un récapitulatif des différents personnages. Bref, vous n’avez aucune excuse.
Le point fort de cette histoire et que, contrairement à la majorité des crossovers, James Tynion IV prend le parti de ne pas partir dans une histoire délirante aux gigantesques conséquences. Ici, il n’y a pas d’univers en péril ou de planète au bord de l’implosion. Cette fois, la situation mise en place concerne avant tout les Tortues Ninja elles-mêmes. Soit elles sont capables de retourner rapidement dans leur dimension soit le mutagène cesse d’agir et elles finiront par redevenir de simples tortues (un changement que les Tortues jugent comme étant une mort). Cette épée de Damoclès au-dessus de la tête des Tortues donne une tournure particulièrement intéressante aux différents événements qui se succèdent en plus de donner une touche intimiste plus que bienvenue. Une approche qui sera d’autant plus renforcée par les échanges entre Batman et Raphaël.
Bien sûr, ce sérieux est fréquemment mis de côté par des scènes plus humoristiques qui, il faut bien l’admettre, font très souvent mouche. La carte la plus utilisée est sans doute l’univers qui sépare Michelangelo et Alfred. Un humour assez facile à mettre en scène et pas forcément très imaginatif mais qui reste diablement efficace.
Côté dessin, Freddie Williams II s’en sort particulièrement bien. Chaque personnage est travaillé à sa juste valeur tout comme les résidents d’Arkham transformés qui sont très bien imaginés.
Mention spéciale pour les covers qui sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
En somme, une excellente histoire qui mêle avec brio deux univers très appréciés. On remercie Urban Comics d’avoir édité ce crossover dans notre beau pays. Le prix est également plus que convenable (10 euros pour 160 pages). Seuls défauts : une hardcover manquante et le fait que le comics ait été placé dans la collection « Urban kids ». Une toute nouvelle collection du nom de « put*** que c’est bon ! » aurait été bienvenue.
Écrire un avis
Suite à une recrudescence de commentaires postés par des bots, l'espace commentaire est temporairement réservé aux utilisateurs inscrits.