1er épisode de la mini série consacrée aux origines de l'archer d'émeraude.
Alors tout d’abord, je tiens à saluer Panini Comics qui à l’époque se permettait l’audace de publier en français cette aventure de Green Arrow, qui n’est pourtant pas en France le personnage le plus connu. Cela a surement été un échec cuisant car depuis, G.A. a totalement déserté les éditions Panini. Espérons quand même qu’ils daignent sortir le magnifique “Justice League : Cry for Justice”. Enfin bref, si vous ne connaissez pas Green Arrow et que vous vous demandez par où commencer, la réponse est là… Et sûrement encore dans certaines librairies ou marché aux puces de France et de Navarre. Soulignons aussi que cette histoire reste totalement fidèle aux véritables origines de ce héros (Adventure Comics #256 de Ed Herron et Jack Kirby) où un jeune milliardaire échoué sur une île perdue devenait un expert au maniement de l’arc afin de gagner sa pitance et de se protéger des pirates qui avaient envahi les lieux. A la différence qu’ici il ne sera point question de flèches spéciales (cf la flèche à effet rotatif pour percer les noix de coco) tout au plus Oliver pensera à enlever la pointe d’une flèche pour assommer un garde, mais vous verrez cela un peu plus tard dans l’aventure. N’y allons pas par quatre chemins, ce premier numéro est du tout bon, si bien qu’il est quasiment impossible à la fin de sa lecture de ne pas enchaîner sur le chapitre deux. Le côté un peu “outsider” de Green Arrow dans l’univers DC offre ici un terrain quasiment vierge aux auteurs qui s’en donnent à coeur joie et un aspect de fraîcheur pour nous lecteurs français (ouf enfin une BD où ni Superman ni Batman ne viendront foutre leur museau). On se prend immédiatement d’amitié pour ce personnage d’anarchiste caviar qui va se retrouver priver de ses précieux avantages et caprices de milliardaire. Le dessin et le découpage nous offre un aspect mature et des scènes d’action plutôt bien foutues. Les poses et les dialogues badass (enfin comprenons nous : pour un comic DC) finissent par nous convaincre qu’un tel scénario porté à l’écran par un réalisateur talentueux pourrait être vraiment mortel. Maintenant, courez vous le procurer et à vous de juger.
Plutot pas mal ce premier numéro. J'aime bien l'ambiance milliardaire du personnage. En fait, le traitement de la personnalité de Queen est vraiment interessante. Graphiquement c'est pas mauvais, assez stylisé c'est vrai mais faut aimer. Pour le scénario c'est plutot sympa aussi. On s'ennuie pas mais c'est pas non plus transcendant ! En tout cas je suis plutôt positif, c'est la première fois que je m’intéressait à ce personnage !
Alors, Green Arrow est pour moi un héros fondamental dans l'univers DC tout simplement parce qu'il est à part. A part, d'abord parce qu'il s'inspire d'un personnage "romantico-historique" ce qui sans être rare est pourtant étonnant pour un personnage tel que Robin des Bois. Ensuite parce que cette influence ne s'est pas limitée au rang de l'anecdotique comme l'a pu l'être la même chose chez Oeil de Faucon chez Marvel. Ce personnage aura su être décalé par rapport à l'univers du comic book traditionnel, milliardaire athée, pro-prolétariat et proche des petites gens, et ce tout en approfondissant assez subtilement les problèmes des Etats Unis à cette époque. Passons à cette révision de la naissance du personnage, une excellente occasion de le remettre au goût du genre. Tout ce que l'on peut dire c'est que ce numéro annonce de bonnes choses, nous avons une présentation du personnage assez en décalage avec celui de Wayne, pourtant analogue,sans se limiter à cela une intrigue est lancée et elle s'annonce plutôt bonne. La narration est de bonne qualité, discussions rapides, concises et assez bonnes, notamment sur le statut particulier qu'entretient le personne (un riche proche du pauvre) mis face à ses contradictions. Le dessin est épuré ce qui est totalement dans la ligne de ce qui viendra après, le trait est presque hésitant mais c'est fait exprès, tout cela comme l'esprit de Ollie qui reste "un grand enfant". Une très bonne introduction à ce Year One en somme.
Les origines de l'Archer Vert par un excellent duo scénariste/dessinateur. Olliver Queen est un riche héritier fêtard et égocentrique de Star City. Trahi par son homme de confiance, Queen est laissé pour mort sur une île qu'il croit déserte. Survivant comme il peut grâce à son agilité au tir à l'arc, il apprend que l'île sert en fait à la culture du pavot pour un trafic international d'héroïne. Les cultivateurs sont des esclaves sont la merci des trafiquants de China White, une gangster sans merci. Sur l'île, la survie a fait de Queen un autre homme qui se doit d'aider ces pauvres gens. Il a apprend la compassion et le sacrifice de soi. Réussira-t-il à sauver ces gens et démanteler ce trafic? Green Arrow - Year One est réaliste, sans super pouvoirs, sans méta-humains. Un excellent arc pour les débuts de l'Archer Vert par Diggle & Jock . A lire autant pour ceux qui adore Green Arrow que pour ceux qui sont néophytes
![[Dossier] 10 ans de New 52 : Les oubliés de la VF](https://www.mdcu-comics.fr/upload/news/unes/thumbs/img_une_35477_dossier-10-ans-de-new-52-les-oublies-de-la-vf_1636630341.jpg)
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