Ça commence très classiquement : Batman et le Joker tous les deux à moitié morts. On a ensuite un flashback pour nous montrer comment on en est arrivé là : Batman s'est fait contaminer par un virus, tout comme son bat-ordinateur. Et comme c'est le plus grand détective du monde, son enquête le mène... au Joker ! Étonnant ! Bref, ce premier numéro est vraiment là pour poser les bases du récit. C'est très classique, l'originalité se trouvant dans l'idée de placer une partie du récit à Berlin. Sauf que ça apporte juste quelques images des monuments de la ville. C'est donc pour le moment une fausse bonne idée. La fin du récit installe en revanche un concept qui peut devenir intéressant si c'est bien fait. Aux dessins, malgré un découpage de Giuseppe Camuncoli, c'est le style de Jim Lee qui ressort. L'absence d'encrage est très étrange, et donne l'impression d'un voile sur les dessins, avec aucun élément qui ne ressort vraiment. Bref, ce choix risque de diviser.
Histoire classique qui au fil des pages devient intrigante, et qui nous fait voyager à travers l’Europe. Les personnages sont respecté au niveau de leurs caractérisations ce qui franchement est rassurant. Ce premier numéro sert comme un prélude à la grande histoire qui débutera, on l’espère dans le numéro 2. Les dessins de Lee sont superbes comme à son habitude, les traits sont presque poétiques. À découvrir, même si vous êtes un novice.
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